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Dans leur rapport, les inspecteurs apportent plusieurs arguments en faveur de ces dispositifs sanitaires. Alors que l’opposition des riverains est l’un des motifs avancés par les collectivités pour renoncer à l’ouverture de ces salles, les inspecteurs confirment qu’elles « améliorent la tranquillité publique » en diminuant les consommations de rue, conformément aux conclusions de l’étude scientifique menée par l’Inserm en 2021. Elles « n’engendrent pas de délinquance », écrivent-ils aussi. A titre d’exemple, les seringues ramassées autour de la salle parisienne sont passées, depuis 2016, de 150 à moins de dix par jour. Quelque 550 000 injections ont eu lieu dans les deux structures, soit autant de moins dans l’espace public. Leurs bénéfices pour les usagers sont en outre documentés de longue date (diminution du risque de transmission infectieuse, de surdose…).
Alors qu’on voit ressurgir des pathogènes anciens (malaria, dengue), et que des nouveaux vont inévitablement apparaître, l’OMS nous annonce vouloir améliorer la résilience des pays face aux futures pandémies. Pourtant celle de SARS-CoV-2 est toujours en cours (selon les termes mêmes d’une responsable de l’OMS fin 2023) et les mesures visant à protéger des réinfections la population générale mais aussi les personnes à plus haut risque ou celles vivant avec un COVID Long, ont toutes été levées (fin du port du masque obligatoire, campagnes de vaccination anecdotiques) ou n’ont jamais été mises en place (amélioration de la qualité de l’air intérieur). L’histoire de l’épidémie de VIH-SIDA aurait pourtant dû nous préparer et nous permettre d’éviter de perdre un temps précieux pour la pandémie de SARS-CoV-2 : cela n’a pas été le cas.
A moins d’avoir passé les dernières années à éplucher la littérature scientifique sur le sujet, il est difficile de saisir à quel point notre perception et notre évaluation des risques face au COVID est en décalage total avec l’état des connaissances scientifiques à date. Des modes de transmission du virus aux moyens de prévention disponibles, en passant par le fonctionnement du virus et ses effets à long terme sur notre organisme ou son niveau de circulation au sein de la population générale, tout est tragiquement mal compris. Il y a comme une sensation désagréable de déjà vu et il est plus que temps d’éclaircir tout cela.
La Commission européenne va tenter de faire adopter par la Convention-cadre antitabac (CCLAT) de l’OMS des mesures qu’elle veut imposer aux populations de l’Union européenne. Ceci permettrait de court-circuiter les parlements, Européen et nationaux, en invoquant le caractère contraignant de la Convention. Pour cela, la Commission européenne a préparé une position pour sa délégation à la COP10 qui réunit les 181 pays signataires de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) du 20 au 25 novembre au Panama. Celle-ci consiste, selon les révélations du 19 septembre du média allemand Table, en un refus de reconnaitre la réduction des risques, l’interdiction de publicité et des menaces, imprécises dans le média allemand, sur la vente en ligne de vapotage, et la surtaxation des produits à risque réduit, dont le vapotage.
Comment doit-on comprendre l’hostilité généralisée à l’égard de la réduction des risques en matière de tabagisme (la vape, le snus,...) au sein de la communauté dominante de la lutte antitabac et d’une grande partie de la communauté de la santé publique ?
Nous ne pouvons plus l'ignorer… les similarités avec les pires excès de « Big Tobacco » dans les années 1970, dans ses tentatives de nier les méfaits du tabacs et manipuler l'opinion publiques et les politiques, ne peuvent plus être ignorées.
Les méthodes, l’éthique et les conséquences ne sont que trop similaires et deviennent de plus en plus courantes...
Le brief égrène sur une vingtaine de pages, dont un bon tiers listant les références bibliographiques, les principaux hoax contre la vape et leurs réfutations. Pris dans la presse, les exemples de désinformation sur le sujet ne sont pas exhaustifs, tant ceux-ci pullulent. Le document de l’ASH, révisé par 16 scientifiques de haut niveau, a retenu les sujets typiques et les exemples particulièrement cyniques de tromperies.
Le document en question : https://ash.org.uk/uploads/Addressing-common-myths-about-vaping-ASH-brief.pdf
Le COVID-19 ne devient pas moins virulent. Tout le monde est à risque, même les enfants. Les meilleurs moyens de prévention sont les masques FFP2 et l’aération en intérieur. Les vaccins sont sûrs, efficaces, et réduisent la transmission du virus.
L'idée selon laquelle le système immunitaire d'une personne peut être affaibli par un manque d'exposition à une maladie "témoigne d'une incompréhension fondamentale du fonctionnement du système immunitaire." En réalité, les enfants qui contractent des infections par le VRS à plusieurs reprises ou à un jeune âge sont plus exposé·es à des maladies comme l'asthme qui les suivront toute leur vie. Alors pourquoi tant d'enfants souffrent-ils de maladies graves causées par des virus saisonniers ? De nouvelles données suggèrent que le COVID-19 pourrait être en cause.
L'Organisation mondiale de la santé continue de présenter des informations trompeuses sur les cigarettes électroniques qui sèment le doute et la confusion parmi le public, les médias et les décideurs. Cet article passe en revue ses dernières questions et réponses et trouve de multiples erreurs d'analyse, des déclarations trompeuses et des préjugés évidents.
Les résultats montrent que « les choix faits par les personnes qui renoncent à la vaccination contribuent de manière disproportionnée au risque chez ceux qui se font vacciner, » notent les chercheurs. « Bien que le risque associé à l'évitement de la vaccination pendant une pandémie virulente revienne principalement à ceux qui ne sont pas vaccinés, le choix de certaines personnes de refuser la vaccination est susceptible d'affecter la santé et la sécurité des personnes vaccinées d'une manière disproportionnée par rapport à la fraction de personnes non-vaccinées dans la population. »
The Swedish response to this pandemic was unique and characterised by a morally, ethically, and scientifically questionable laissez-faire approach, a consequence of structural problems in the society. There was more emphasis on the protection of the “Swedish image” than on saving and protecting lives or on an evidence-based approach. A strategy was never discussed among all relevant parties, and never implemented nor communicated to the public. In addition, there was an unwillingness and incapacity to admit any failures at all governmental levels; or to take any responsibility for the clearly detrimental outcomes for Swedish society. There were even attempts to revise history by changing, or deleting official documents, communication, and websites, and gaslighting the public. The Swedish authorities involved were not self-critical and did not engage in any official and open dialogue and misled the public by withholding correct information and even spreading misleading information. A small group of so-called experts with a narrow disciplinary focus received a disproportionate and unquestioned amount of power in the discussion, nationally and internationally. There was no intellectual/scientific discussion between stakeholders (including independent experts from different disciplines), and the international advice of WHO, ECDC and the scientific community was ignored and/or discredited.
"Directeur de l’institut hospitalo-universitaire de Marseille, Didier Raoult est devenu, au printemps 2020, une idole pour une partie de la population française. En faisant la promotion d’un traitement inefficace contre le Covid-19, le chercheur marseillais a acquis une aura, une stature nationale au point de recevoir, dès le mois d’avril, la visite du président de la République.
Et pourtant, dès cette époque-là, Mediapart révélait déjà deux rapports qui documentaient les méthodes douteuses de Didier Raoult, des arrangements avec la science et un manque d’expertise de ses équipes en épidémiologie.
Plus tard, Mediapart révélait également que les équipes de Didier Raoult prescrivaient de façon sauvage à des patients atteints de tuberculose un traitement expérimental, non testé, qui a provoqué dans certains cas de graves complications.
Ce sont ces deux ans d’enquête que Mediapart vous propose aujourd’hui en vidéo. "
Toutes les personnes infectées par le SARS-CoV-2 ne développent pas des symptômes graves du Covid-19. Cela signifie-t-il pour autant que la maladie est bénigne ? Des chercheurs allemands démontrent que même en cas de Covid-19 léger ou modéré, les fonctions du cœur, des reins, des poumons et des vaisseaux sanguins sont affectées de manière mineure mais non négligeable chez les plus de 45 ans. Un suivi est donc recommandé après l'infection.
"Bien que très différentes, les épidémies de Sida et de Covid-19 mettent les sociétés face à des dilemmes médicaux, politiques et sociétaux communs en termes de gestion de l’incertitude scientifique, de responsabilisation, d’attention aux plus vulnérables et surtout de prévention.
L’histoire de la gestion politique des épidémies infectieuses est longue et permet d’éclairer la situation actuelle. La peur de la contagion propre à une épidémie peut réinstaurer la « logique antiscientifique de la souillure », comme l’a brillamment montré Susan Sontag (1989 : 44), et générer des métaphores guerrières qui stigmatisent les personnes atteintes ou celles estimées « à risque ». (...)"
À la lecture des faits, notamment de l’enquête de terrain de l’OCCRP, qui corroborent les analyses qui l'ont précédées, le silence de l’OMS et des « anti-tabac » liés à Bloomberg à propos de China Tobacco est étonnant. D’autant plus qu’il s’accompagne d’un tapage souvent délirant de ceux-ci sur la vape.
Pour aller plus loin : lire la vaste enquête (en 7 articles) publiée en juin 2021 de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes indépendants spécialisés sur le crime organisé et la corruption : https://www.occrp.org/en/loosetobacco/china-tobacco-goes-global/
Pour Christopher Snowdon, le Secrétariat de la Convention-cadre pour la lutte anti-tabac (CCLAT) doit être réformé ou dissous.
Les "chambres/tribunaux de traitement de la toxicomanie" peuvent sans doute contribuer à humaniser la justice, dans une certaine mesure, mais elles sont loin d'être un "remède" miracle sous l'angle de la santé publique ou de la criminalité.
Point de vue sur la question, depuis les USA, où ces "drug courts" sont largement expérimentées depuis près de 30 ans:
"Drug courts are part of a failed system that presumes we can “punish” our way out of addiction. Instead, research shows that people who use drugs need community-based harm reduction and treatment services, not the threat of criminal sanction. (...)
The evidence is clear that drug courts don’t decrease incarceration rates.
While drug courts reduce initial sentences, [...] studies have found that people who fail drug court programs receive sentences up to two to five times longer than conventionally sentenced defendants facing the same charges. (...)"
En France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’essor du vapotage a accompagné des chutes sans précédent du tabagisme des jeunes. Malgré ce constat, la théorie de la renormalisation est toujours très utilisée dans les débats politiques... ou dans le chef de certains "tabacologues" ou associations anti-tabac.
La COVID-19 se propage comme un feu de forêt. Les solutions doivent se propager plus rapidement encore. Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’a pas accès à des traitements et des vaccins sûrs et efficaces.
Nous avons tous droit à la protection.
Signez cette initiative citoyenne européenne et garantissez que la Commission européenne fait tout pour faire des vaccins et des traitements anti-pandémiques un bien public mondial, librement accessible à tous.
On parle beaucoup de droits du patient. Quels sont ses devoirs ?
Michel Dupuis: Effectivement, notre loi ne dit rien d’explicite sur les obligations du patient et, par exemple, les questions de solidarité. Elle s’arrête à la notion de « meilleurs soins possibles » pour un patient, elle n’aborde pas la « concurrence » entre patients. Je suis pour une politique la plus transparente possible, y compris en termes de devoirs. À ce propos, un concept intéressant a été dégagé il y a une vingtaine d’années en Afrique subsaharienne : le paradigme du « patient victime-vecteur ». Dans une situation à haute contagiosité, où les ressources sont rares, le patient est d’abord victime, donc il a le droit d’être pris en charge. Mais il n’est pas que victime, il est aussi vecteur. Autrement dit, il transmet, il contamine… Or, la loi sur les droits du patient pose seulement qu’il a le droit de refuser des soins. Ce qui lui donne l’occasion de décliner la vaccination, la mise en quarantaine, etc. S’ouvre alors un dossier bien moins politiquement correct autour de la responsabilité citoyenne. Pour moi, c’est l’une des grandes leçons de cette pandémie : à côté du devoir de compassion envers les personnes victimes, il y a aussi la responsabilité individuelle, citoyenne, qui implique une forme d’obligation à respecter les mesures sanitaires. C’est compliqué, cela rappelle des émotions archi-conservatrices autour des questions de « discipline ». Ce mot est extrêmement dangereux, et pourtant… Quand on a pensé la démocratie sanitaire, on a mis en scène la liberté des citoyens, la déclaration quasi universelle des citoyens-patients qui ont un certain nombre de droits, mais on a oublié qu’une démocratie comprend également l’obligation de respecter des normes, certains comportements.
La grande journaliste du Monde, Stéphane Horel, se prend les pieds dans le tapis en inventant un complot des lobbys de la vape.