Le "problème Marghem" | L'Echohttps://m.lecho.be/economie_politique_belgique_federal/Le_probleme_Marghem.9810312.art
Les critiques sur la ministre de l’Energie n’émanent plus seulement de l’opposition. Sa position est-elle encore tenable?
Les critiques sur la ministre de l’Energie n’émanent plus seulement de l’opposition. Sa position est-elle encore tenable?
La juge Manuela Cadelli déplore le manque de moyens de la justice belge et évoque « une régression démocratique sans précédent ».
Comme de nombreux démocrates s’inquiètent du possible délitement de la démocratie polonaise et de la mise à mal de l’indépendance de sa justice, il faut urgemment s’intéresser à la situation belge, où le mal est consommé : la justice est en ruine et son indépendance a été mise en pièces.
Chapeau au commissaire principal de la zone de Voorkempen, Peter Muyshondt. Enfin une autorité qui ose prendre des risques, et n'attend pas sa pension pour désapprouver la guerre contre la drogue. Dans un pays où le principal leader politique du pays souhaite poursuivre cette guerre insensée, c'est presque un acte de résistance. Son implication personnelle ne fait que renforcer son témoignage.
Monsieur Geens, votre stratégie est d'une spectaculaire efficacité. Et, sur le plan tactique, que de belles plumes déjà à votre chapeau !
"Le mandat de la Belgique au sein de la Banque mondiale pose question. Plus d’un dixième du budget belge de la coopération au développement est versé à l’institution, mais personne dans le pays, à part peut-être au Ministère des Finances, ne semble savoir quelles sont les positions défendues par les représentants belges à Washington. Des problèmes de transparence et, plus largement, de cohérence sont dénoncés par de plus en plus d’acteurs de la société civile et de parlementaires."
De graves atteintes sont portées au fonctionnement de la Justice belge, contrainte de fonctionner avec le budget le plus faible de toute l’Europe.
Les autorités sont passées à côté de milliards de bénéfices d'entreprises ces dernières années, du fait des innombrables déductions, estime Karel Anthonissen. "Ce qui rentre encore en impôts des sociétés provient des centaines de milliers de petites entreprises", explique-t-il.
"Y a-t-il dans ce cas encore quelqu'un qui paie l'impôt des sociétés ? En fait pas vraiment. Jusque dans les années 1990, la majorité de l'impôt des sociétés était payée par un petit nombre de grandes entreprises de capitaux, en premier lieu les grandes banques. Ce n'est plus le cas. Ce qui rentre encore en impôt des sociétés est apporté par des centaines de milliers de petites entreprises, soit quelque 3,7% du PIB. Cela ne mérite plus le nom d'impôt des sociétés, c'est de l'impôt des personnes physiques détourné. Un entrepreneur qui gagne bien ou une personne qui exerce une profession libérale avec succès préfère, pour des raisons fiscales, laisser une grande partie de ses gains dans la sprl. Il est à peine question de gain en capital. L'impôt des sociétés en tant qu'impôt des gains en capital a pratiquement disparu."
Au moment où l'on découvre que 712 Belges sont cités dans les Panama Papers relatifs à des sociétés-écrans installées dans des paradis fiscaux, on apprend que l'année passée les patrons du Bel 20 ont gagné 20% de plus qu'en 2014 alors que le gouvernement appelle à la modération salariale. Pour le virologue Marc Van Ranst, professeur à la KuLeuven, tout cela devient impossible à expliquer au brave contribuable.
"La Justice belge pourra désormais aussi examiner en secret les données et communications sur des ordinateurs, smartphones et autres appareils. Un juge d'instruction pourra en effet donner son autorisation pour un 'examen en secret d'un système informatique', peut-on lire dans le journal De Tijd de ce jeudi."
Les commissions justice et infrastructure de la Chambre des représentants examineront demain le nouveau projet de loi sur la conservation des données de communication. Dans ce contexte, Datapanik, la Liga voor Mensenrechten, la Ligue des droits de l’Homme et la NURPA publient un avis commun pour appeler les parlementaires à s’opposer à ce projet de loi substantiellement identique à celui annulé en juin dernier par la Cour constitutionnelle.
En Belgique, des personnes sans logement, d’autres qui ont retrouvé un toit mais conservent leurs habitudes d’errance, n’ont pas d’autre endroit où consommer qu’un squat délabré, un parking ou une berge de canal. Aux dépens de leur santé, mais aussi de leur dignité. Reportage à Bruxelles et à Charleroi.
Ce reportage, réalisé pour le numéro des 20 ans de l'Agence Alter, est à découvrir en grand format web.
A former police officer and a community organiser from the district of Molenbeek in Brussels argue that a huge gulf has opened up between Belgians and immigrants. "But I think we live in a system of apartheid. You really have ghettos. And what is more important, and more dangerous, is not that people aren't living together - it's the mental ghetto."
La Cour des comptes s'est intéressée, pour la première fois, au coût du vote électronique. Constat : c'est deux à trois fois plus cher que le vote papier. La Cour s'étonne aussi du dédommagement réduit perçu par l'Etat pour le bug de 2014.
"A force de regarder la paille syndicale, on évite la poutre politique. Il faut être de très mauvaise foi pour ne pas voir que la responsabilité politique dans la situation actuelle est écrasante. Une responsabilité ancienne et largement partagée...
Qui a créé 114 filiales à la SNCB ? Pas les extrémistes de gauche.
Qui a décider de restructurer la SNCB en trois entités avant de la re-restructurer une nouvelle fois en désorganisant l’ensemble ? Pas les cocos.
Qui a pondu une structure où se multiplient les postes de directions de plus en plus rémunérateurs ? Pas les grévistes.
Qui a décidé d’investir dans des gares pharaoniques ? 800 millions à Anvers, plus de 400 pour Liège et 272 pour la gare de Mons. Autant dans le prestige et pas dans le matériel roulant ? Pas les représentants du personnel.
Qui a décidé que l’ancien patron du rail Marc Descheemaecker, aujourd’hui passé à la NVa, touche un parachute doré de 1.3 millions d’euros lors de son départ ? Pas les travailleurs du rail."
L'intervention de la Police (et de chiens policiers) dans les écoles pose, en effet, question.
Quid des dispositifs de prévention et de la concertation avec les équipes éducatives?
N'est-ce pas injustement désavouer leur pertinence et leur efficacité?
N'est-ce pas poursuivre dans une logique obsolète, notoirement coûteuse et inefficace, qui consiste à (faire) croire que les approches répressives sont une réussite en terme de prévention des usages de drogues ou bénéfiques en terme de santé publique (ou encore d'éducation, puisqu'on parle tout de même d'enfants et d'adolescents en milieu scolaire)?
Sur le fond, une fois de plus, on ne peut que déplorer le manque de cohérence des politiques drogues en Belgique et un problème de répartition des moyens.
Depuis des années, le secteur des addictions dénonce le manque de reconnaissance et de moyens alloués structurellement aux dispositifs de prévention et de réduction des risques... - entre autres choses - .
Sébastien ALEXANDRE, directeur de la FEDITO BXL asbl, a publié ce mercredi 23 décembre 2015 une carte blanche dans La Libre Belgique.
Il revient sur la proposition de la N-VA de supprimer le revenu d’intégration sociale aux personnes alcooliques ou toxico-dépendantes qui « refuseraient un traitement » et démontre en quoi cette proposition est « coûteuse, inefficace, et pas même intelligente »…
Une société publique aura rarement généré autant de colère. Colère chez les usagers. Colère dans le personnel qui annonce un plan d'action jamais vu depuis 30 ans. Le malaise est très profond et toutes les composantes du rail belge sont touchées. Retour sur les raisins (et les raisons) de la colère.
Même son de cloche en France :
Aux Pays-Bas, les juges ont ordonné à l’État de réduire ses émissions d’au moins 25 % d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 1990. Soutenez l'action similaire en Belgique !
"Cette messagerie fictive de Charles Michel revisite avec humour les grands événements de 2015. Toute ressemblance avec des situations ou des personnages existants n'est évidemment pas fortuite. Cependant, les propos prêtés aux personnalités citées ne sauraient en aucun cas engager leur responsabilité."
Mons Street Review is a virtual peregrination in the city of Mons in Belgium taking the principle of immersive technology Google Street View , on the occasion of the event Mons 2015 European Capital of Culture. The collective X/TNT, project designer, offers a poetic and committed of a 360° tour on a city scale and with the participation of its inhabitants.