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Le monde moderne change et l'apparition des NTIC (notamment l'Internet) implique non seulement la mise en place de règles nouvelles mais également de profonds changements dans les comportements individuels et collectifs. Le développement du commerce électronique génère de nouveaux enjeux. Afin de mieux cerner ces enjeux, les pouvoirs publics ont décidé en 2001 de mettre sur pied l'Observatoire des droits de l'internet.
Celui-ci a exercé ses activités pendant 10 ans, et a produit 7 avis de qualité au sujet de problème socio-économiques et juridiques relatifs à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Par ailleurs, il a fait réaliser deux rapports de recherche de qualité dans le cadre de la préparation des avis 6 et 7.
Ancien site : http://www.internet-observatory.be/
Compte-rendu de la conférence Access to knowledge
qui s’est tenue à l’Université de Yale du 21 au 23 avril 2006,
Rédigé le 7 juin 2006, par Hervé Le Crosnier (Université de Caen), pour l’Organisation Internationale de la Francophonie
Public Knowledge promotes freedom of expression, an open Internet, and access to affordable communications tools and creative works. We work to shape policy on behalf of the public interest.
Site de Jerome Capirossi (Consultant, Auditeur, Spécialiste du pilotage de projets et du management des SI) dédié au management, à l'urbanisme des systèmes d'information, et à la net économie.
pointblog.com est un blog consacré au phénomène des blogs et de l'expression des individus sur Internet.
L’étude de la coopération et de l’action collective part de trois “mythes fondateurs” sur la coopération (ou son absence) :
- le dilemme du prisonnier : l’absence de coopération, liée par exemple au fait que les acteurs ne se connaissent pas ou ne peuvent pas communiquer entre eux, aboutit à une solution sous-optimale pour tous – une impasse qu’eBay a par exemple levé en introduisant son système de réputation.
- la tragédie des communs : livrés à eux-mêmes, les humains surconsommeront toujours les ressources communes – une analyse très célèbre du biologiste Garret Hardin, que les observations ne confirment pas toujours, comme l’explique par exemple Yochai Benkler dans ” L’économie politique des biens communs“.
- le dilemme des biens publics : pourquoi y contribuer alors qu’on peut les consommer pour rien ?
Ces dilemmes sont censés fournir une explication rationnelle à la nécessité d’imposer aux humains des formes institutionnelles de coopération – et pourtant, on constate dans l’histoire qu’un grand nombre d’institutions d’action collective ont pu émerger sans contrainte.(...)
Génie logiciel. Intelligences collectives...
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Débat avec Joel Rosney (La révolte du pronetariat)
À travers son livre, Rosnay mentionne l’innovation technologique que représente l’Internet et ce qui s’y trouve. Il rappelle d’où nous viennent l’initiative et l’origine, soit de la Défense américaine (p.36). L’innovation a éventuellement été diffusée au monde entier dans les années 90. Un des aspects révolutionnaires du nouveau médium est qu’il incluait à la fois du texte, du son et de l’image (p. 41). Les sites web sont apparus par la suite, puis les blogues, les podcasts, les vlogs, l’arrivée du WIFI qui permettait d’avoir accès à Internet sans fil (p. 61), etc. L’apparition des services a suivi de prêt, notamment les moteurs de recherche tels que Yahoo, MSN et Google. Skype permettait de « téléphoner n’importe où dans le monde […] à prix réduits » (p. 73). eBay et Amazon quant à eux permettaient d’acheter de la marchandise physique en ligne et de se la faire livrer (p 75). Même la publicité a fini par se retrouver sur Internet. Il y eut ensuite le développement de certains réseaux sociaux où les internautes pouvaient partager leur vie par écrit ou par photo: MySpace.com, PostSecret, Flickr.com … (p. 183-184) À l’aide de tel réseaux, les utilisateurs d’Internet sont devenus de plus en plus connectés. Ce changement de relation représente la vocation d’Internet: « connecter des personnes à d’autres personnes au même moment pour des activités partagées. » (p. 50)
Livre téléchargeable, sous licence CreativeCommons - BY-NC-ND :
http://www.pronetariat.com/livre/
"Dans les sociétés modernes, la hiérarchie de la richesse et du pouvoir est censée refléter les degrés de capacités de la population. La seule richesse ou la naissance ne justifient plus le privilège. Maintenant ce sont l'éducation et la compétence qui ont cette fonction. Voilà la thèse fondamentale de la technocratie post-industrielle. Bien sûr, la technocratie est davantage une idéologie qu'une réalité. Bien que le progrès technologique ait réellement transformé la bureaucratie moderne, l'administration technocratique dans les sociétés socialistes et capitalistes avancées trouve des justifications à l'exercice du pouvoir par les élites politiques et économiques; elle ne les remplace dans aucune de ces sociétés."
"Dans les sociétés modernes, la technologie constitue une puissance qui dépasse dans nombre de domaines le système politique lui-même. Les maîtres des systèmes techniques, les dirigeants militaires et de grandes entreprises, médecins et ingénieurs, contrôlent bien davantage le développement de la croissance urbaine, l'agencement des logements et les systèmes de transport, le choix des innovations, et nos pratiques de salarié, patient, et consommateur, que la totalité des institutions électives de notre société.
Mais s'il en est ainsi, on devrait considérer la technologie comme un nouveau champ de législation, peu différent des autres sphères de décisions publiques (Winner, 1995). Les codes techniques qui façonnent notre vie reflètent des intérêts sociaux particuliers auxquels nous avons délégué le pouvoir de décider où et comment nous vivons, quel genre de nourriture nous mangeons, comment nous communiquons, nous nous divertissons, nous guérissons, etc. L'autorité législative de la technologie augmente constamment à mesure qu'elle se fait de plus en plus envahissante. Mais si la technologie est si puissante, pourquoi n'est-elle pas soumise aux mêmes normes démocratiques que nous imposons à d'autres institutions politiques? Par rapport à ces normes, il est évident que le processus de conception technique existant est illégitime.
Malheureusement, les obstacles à la démocratie technique sont de plus en plus considérables. La technocratie en fait partie, qui présente des arguments persuasifs pour la passivité. Ceci corrompt tous les aspects de la vie démocratique, mais c'est particulièrement inquiétant dans la sphère publique technique, qui fait face directement au pouvoir technocratique sans le bénéfice de formes et de traditions démocratiques offrant au moins un semblant de participation. Le droit même du public de s'impliquer dans les affaires techniques est constamment remis en question. Dans la sphère technique, dit-on, la légitimité relève de l'efficacité plutôt que de la volonté du peuple, ou plutôt, l'efficacité est la volonté du peuple dans des sociétés modernes qui se consacrent avant tout à la prospérité matérielle."
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la Fing aide les entreprises, les institutions et les territoires à anticiper les mutations liées aux technologies et à leurs usages. Elle a construit un nouveau genre de think tank, dont les productions sont largement reconnues en Europe et ailleurs.