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"la mise en place d’écoutes massives à l’échelle de la planète est le fruit du travail de personnes complètement paranoïaques qui voient en chaque citoyen un délinquant potentiel. Quel cheminement intellectuel peut amener un dirigeant politique à mettre en place un tel système ? A placer potentiellement sur écoute tous ses concitoyens ?"
Flemish television’s Panorama programme yesterday broadcast an excellent documentary (Privacy for Sale) about the ‘lobbying war’ around the EU’s data protection directive. (...)
In the documentary, Michel is confronted with the fact that he has tabled no less than 229 amendments to the proposed legislation, including 158 that are strongly anti-privacy. Michel first angrily rejects the criticism, claiming he has never met with lobbyists. He then makes a u-turn and in a follow-up interview puts all the blame on his assistant.
via le FB de Ploum:
"Ceci est particulièrement inquiétant !
Le site Lobbyplag remarque que le député européen Louis Michel a déposé 158 amendements étant très dommageables pour la vie privée des citoyens. Il accuse donc Louis Michel d'être à la solde des lobbies.
Mais Louis Michel réplique qu'il était au Mali à ce moment là. Que c'est un de ses collaborateurs qui a déposé les amendements à sa place.
C'est tellement incroyable, tellement interpellant.
Il n'est donc plus nécessaire de corrompre des politiciens, il suffit d'être copain avec un des collaborateurs, inconnu du grand public et jamais élu. Mais le pire est qu'un élu influent comme Louis Michel réfute toute responsabilité lorsqu'un des ses collaborateurs, qu'il a lui même choisi, dépose en son nom des amendements.
Je n'imaginais déjà pas que de telles choses soient possibles mais qu'on puisse les rejeter d'un haussement d'épaule avec « C'est pas moi, j'étais pas là, y'avait donc pas volonté de nuire » me laisse pantois."
Émission C'est ça l'Europe ?! diffusée le 10 novembre 2013 sur RTBF avec Benjamin Sonntag, cofondateur de La Quadrature du Net.
Alimenté par nos requêtes plus ou moins secrètes, le moteur de recherche ouvre une porte dérobée vers notre psyché. Drôle, poétique, dramatique
Acte 1. Mme Baum jette 4 extraits de compte dans une poubelle de la Grand-Place, à deux pas de son agence bancaire Belfius.
Acte 2. Des agents sanctionnateurs fouillent cette poubelle, y retrouve les extraits et assimile ceux-ci à des « déchets ménagers ».
Or, selon le règlement de police communal, les déchets ménagers n'ont pas le droit d'être jetés dans les poubelles publiques. Pas de chance, le règlement de police communal ne précise pas ce que la commune entend par « déchets ménagers ». Avec le système SAC, c'est Mme Baum qui doit payer le prix de cette incertitude juridique, car le fonctionnaire sanctionnateur n'est pas payé pour prouver ce qu'il avance. Le fonctionnaire sanctionnateur considère que les extraits sont des « déchets ménagers », c'est comme ça. Ce sera à Mme Baum de prouver que l'accusation n'est pas justifiée.
L'histoire pourrait s'arrêter là et déjà donner de l'urticaire à tous les démocrates. Elle ne concerne d'ailleurs pas que Mme Baum, une autre dame de la commune dit avoir reçu la même menace d'amende (cette fois-ci pour des factures). Mais, pour Mme Baum, ce n'est pas fini.
Acte 3. Les agents sanctionnateurs supposent sur cette simple base que la « décharge illégale de déchets ménagers » fait partie des habitudes de Mme Baum.
Acte 4. Prise dans le feu de cette enquête passionnante et certainement prioritaire, les agents sanctionnateurs cherchent des informations supplémentaires auprès du service de propreté de la commune. Il s'avère que Mme Baum jette « trop peu » de déchets par rapport à la moyenne.
Comment la commune peut-elle être au courant de ce genre d'information ? Parce que Herentals fait partie des communes qui utilisent un système de containers payants pour la collecte des déchets non triés. À chaque passage, le camion enregistre le poids des déchets grâce à une puce individuelle et les frais sont ensuite facturés aux habitants.
Acte 5. Il n'en fallait pas plus pour corroborer les soupçons des agents sanctionnateurs : si Mme Baum jette si peu de déchets, c'est bien la preuve qu'elle s'en débarrasse clandestinement et illégalement. Elle mérite donc une sanction.
Cette affaire est éclairante à plus d'un titre sur le système SAC. Après les affaires concernant le pic-nic sur les marches d’une église, la bataille de boules de neige et la plante devant la maison, ce nouvel épisode est avant tout révélateur de la créativité dont peuvent faire preuve les communes pour leur règlement sur les SAC. Par ailleurs, l’histoire de Mme Baum montre aussi à quel point l’arbitraire règne en la matière.
Je connais pas mal de gens qui font l'éloge et utilisent ce genre d'applications pour smartphone. Mais les utiliser, c'est accepter de diffuser tout son carnet d'adresse, c'est exposer sa vie privée et celle de ses contacts (merci). Bref, favoriser les SMS, le courriel ou la vraie VoIP (par exemple via localphone.com) si vous appelez l'étranger régulièrement. Rien n'est gratuit. Quand c'est gratuit c'est vous (et vos contacts) le produit.
Informez-vous:
http://www.faitsetcauses.com/2013/02/05/lapplication-whatsapp-et-votre-vie-privee/
https://koolinus.wordpress.com/2010/12/28/viber-delete-account-privacy/
https://www.undernews.fr/hacking-hacktivisme/lapplication-viber-piratee-par-larmee-electronique-syrienne.html
PS: dans le genre, les messageries propriétaires de Facebook et Google font la même chose. Bref, favorisez le courriel ou les alternatives (comme XMPP pour la messagerie instantanée) qui respectent la vie privée...
Le Parlement européen a voté lundi soir a une large majorité le règlement sur les données personnelles. Un texte qui entend renforcer les droits des citoyens, mais qui se heurte à un intense lobbying des entreprises et qui n'a pas fini d'être discuté.