Julien écrivait de vrais-faux articles, commandés par des agences de com’, et publiés dans d’obscurs sites présentés comme « d’actualité » ou par des journaux plus sérieux. L’un des principaux commanditaires était EDF.

Les conseils des chercheurs :

• Plutôt que d’adapter sans cesse les éditions « print » sur le web, autant créer un nouveau site de zéro, un site audacieux, capable de surprendre et de se démarquer.
• Ecouter davantage ses lecteurs et leur offrir toujours plus de services.
• Arrêter de se poser en victime et cesser de croire que la presse va disparaître.

"Partenaires de la Fédération européenne des journalistes (FEJ), les experts de l’organisation britannique Index On Censorship ont publié, jeudi, un bilan des atteintes à la liberté de la presse enregistrées en Belgique, ces deux derniers mois."

Un réseau neuronal qui analyse des archives de presse pour générer des nouveaux articles... Le résultat est là : http://clickotron.com/ (et l'explication en lien).

"Joli sujet trollesque, s'il en est. A quoi sert réellement cet argent ? Quid de l'innovation (versus la rénovation) du secteur, alors que désormais tous les médias font de l'écrit, de l'audio, de la vidéo …. N'est-il pas temps de remettre à plat les conditions d'octroi de ces aides, notamment vis-à-vis des nouveaux entrants (les pure-players comme Médor, Apache, etc.) A quand un accélérateur de start-up focalisé à 100% sur des projets “médias”, qui mutualiserait les coûts de R&D que chacun des médias essaye tant bien que mal d'investir (voire pas du tout), plutôt que tirer chacun la couverture à soi et finalement ne pas/peu innover réellement ?

-> http://on.fb.me/1JvXYhC <- Participez à la conversation sur Facebook, avec, entre autres, Ricardo Gutiérrez (Secrétaire Général à l'European Federation of Journalists - EFJ) et Xavier Damman (fondateur de Storify) "

Commentaire Damien Van Achter

TREMÄA, c'est un site d'info, plusieurs thématiques, de l'image, du son et de l'écrit pour mieux comprendre l'Europe ! (Anciennement EurOpinion)

"Un journaliste de Sudpresse a «osé» ouvrir un débat en interne sur le choix de «une» qui mettait samedi la mort des terroristes en scène. Le rédacteur en chef des journaux Sudpresse souhaite licencier le «contestataire». "

Aarg! Mais arrêtez de dépenser votre argent et votre temps dans des procès (contre Google) ou à attaquer un service public qui fait son travail (RTBF).

Votre posture actuelle consistant à chercher "les coupables" de votre perte de vitesse (en un mot : INTERNET), vous fait juste passer pour un journal obsolète, déconnecté de la réalité numérique et sans vision ni stratégie.

Quelques constats et quelques conseils au journal LE SOIR (en particulier):

Améliorez votre contenu et votre offre numérique. Vous la diversifiez tous azimuts, en cadenassant de-ci, de-là, vos articles. Mêmes vos abonnés ne s'y retrouvent plus. Quelle est votre stratégie?

Votre site et votre approche technique (et ergonomique) (et stratégique) sont à pleurer.
Incohérentes, mal foutues, illisibles.

Rentrer son login plusieurs fois ou suivre un parcours de clics avant d'atteindre un article est chose courante.

Impossible de retrouver un article de la version papier (ou pdf facsimilé) sur votre portail, ou sur la version "Le Soir 17h" ou vos app pour mobiles. Vous pensez offrir le choix à vos lecteurs du format qui lui convient, mais ce n’est pas le cas. Vous dispatchez vos contenus dans vos différents formats. Aucune cohérence entre ces formats, aucune correspondance de contenu. Grossière erreur. Pénible en réalité pour vos lecteurs.

Votre moteur de recherche? Plus pourris il n'y a pas. (Même avec le titre exacte, le nom de l'auteur, sa date de publication, c’est un véritable défi de retrouver un article). En tout cas, ne comptez pas retrouver facilement la version numérique d’un article que vous venez de lire dans la version papier du journal que vous lisez, c’est peine perdue. C’est absurde, mais ça ne semble pas poser de problème pour Le Soir.

Un article sur le site est verrouillé? La suite réservée aux abonnés? Ok. J'entre mon login. L'article ne s'affiche pas. Mais maintenant, un lien m'informe que la suite est à est découvrir sur "Le Soir 17h" . Je clique, j'arrive sur le "Soir 17h", l'article ne s'affiche que partiellement - la suite est réservée aux abonnés - ... Avec un peu de chance, la page se rechargera d'elle même après avoir reçu mon identifiant précédent. Ou pas...

Sans parler des articles du 17h, qui n'ont pas de titre quand on partage ou enregistre l'url.

Sans parler des débuts d'articles (provenant de vos satellites, comme Geeko, Frontstage, par exemple), reproduits partiellement sur le portail, sans lien pour lire la suite.

Sur l'app mobile pour Android, je fais régulièrement l'expérience d'articles qui s'affichent sous la forme d'une page vierge. Normal? En tout cas, il faut l'accepter, visiblement...

Même l'url votre flux RSS est mal fichue (la balise <link> qui devrait référer à "www.lesoir.be" pointe vers http://www.lesoir.be/feed/62/destination_une_block , redirection de http://rss.feedsportal.com/c/864/f/11086/index.rss ). ...

Le Soir 17h, votre dernière création, votre dernier « succès ». Vous pensiez qu’il suffisant d’offrir une tablette à vos lecteurs ? Vous avez tout de même réussi à afficher vos article à droite de la l’écran. Pas, à gauche, ni au centre de la page, à DROITE ! Franchement, testez-vous votre offre? Mais que faites-vous?

Quelle est votre tratégie? Vers quel format dirigez-vous vos lecteurs?
Pseudo imitation de la navigation du format papier ou PDF facsimilé (Menu "Le Journal"), votre version tablette ("Le Soir 17h), la version portail (lesoir.be)

FAITES SIMPLE ! RATIONALISEZ! Et ça urge! Ne développez qu'un seul site web avec un template "responsive".

Ce ne sont ni vos procès, ni votre pseudo posture de victime qui améliorera votre situation. Vos lecteurs seront prêts à payer... pour autant que votre rédaction apporte du contenu original. Soyez autre chose qu'un portail de diffusion de dépêches à peine réécrites.

Par contre, vous aurez bon vous attaquer à la terre entière que le monde continuera de tournez sans vous. Si vous êtes incapable d'améliorer votre offre (contenu et forme, même si vous ne semblez pas vouloir le comprendre) et de vous positionner dans le monde numérique, vos gesticulation seront vaines.

Concentrez-vous sur votre travail, sur votre journal, sur l’avenir. C’est la seule manière qu’il soit de (peut-être) rester dans la course.

Presseurop s'arrête faute de financement...

Quand les traitements de substitution aux opiacés traditionnels échouent, la prescription de DiAcétylMorphine s'avère efficace.

Voir aussi : http://www.ulg.ac.be/cms/c_1526006/fr/un-traitement-assiste-par-diacetylmorphine

Aucun quotidien national n'est parvenu à développer une alternative digitale de qualité. Les sites web de nos journaux se limitent à un assemblage de dépêches d'agences de presse, agrémentés de quelques vidéos virales. Obnubilés par l'idée de générer un maximum de clics sur leurs pages, ils participent au saccage de leur propre crédibilité.

Un outil de veille informationnelle