"On peut lutter contre les thèses de BDS, contre toutes ou, comme dans mon cas, certaines d’entre elles, mais on ne peut le faire au détriment de la vérité, de la justice et du respect que l’on doit à toute personne. La fin ne justifie pas les moyens et je condamne les moyens utilisés en l’occurrence. Jusque dans la dramatisation de l’incident (Christophe Goossens parle de « tragédie »), jusque dans le montage d’une video, jusque dans l’amalgame dont les étudiants de BDS ont fait les frais (ma proposition de débat entre l’UEJB et BDS est traduite par un débat entre « Juifs et antisémites/antisionistes » (sic !). Amalgame dont je ne fus pas épargné puisque mon attitude fut qualifiée de « tactique d’apaisement…, destinée à étouffer le scandale, compromission qui trahit les valeurs de l’ULB ». Mais comment peut-on espérer convaincre du risque des amalgames dangereux quand soi-même on en use avec une telle désinvolture ? Comment croire que l’on va aider la communauté juive à retrouver le calme et la sécurité auxquels elle a droit en s’abaissant à de telles manipulations ? En un mot comme en cent, l’ULB n’est complice d’aucun antisémitisme ; elle ne le tolère pas plus qu’elle ne tolère l’intolérance et le communautarisme comme solutions aux problèmes que rencontre notre société. Et j’ai la faiblesse de croire que, face à une telle déferlante de consciences offusquées, il faut bien du courage à mon Université pour emprunter le chemin du dialogue, de l’échange, de l’indépendance de jugement et d’un libre-examen qui refuse les clichés et la parole des grands prêtres. Et pourtant, c’est la voie que j’ai choisie, n’en déplaise à certains."

Prof. Didier Viviers, Recteur

Merci la Coordination Environnementale de l'ULB pour ces jolies gourdes! :-)
[Photo: https://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/398941_4887283104101_1464838659_n.jpg]

Cependant, sans logo CE ni logo "pour contact alimentaire", elle dégage une drôle d'odeur... qui osera y boire en premier?

Sous la gourde, peu d'informations, si ce n'est un "Made in China ASI#42424".

Après recherche, on apprendra que la bouteille est en styrène-acrylonitrile (SAN) qui, bien qu'étant parfois utilisé pour l'emballage alimentaire serait cancérigène (http://fr.wikipedia.org/wiki/Styr%C3%A8ne-acrylonitrile). Heureusement, cette bouteille serait exempte de Bisphénol A (http://fr.wikipedia.org/wiki/Bisph%C3%A9nol_A). C'est déjà ça!

N'empêche, pour une action de ULB environnement, un produit local - avec les mentions que l'on trouve habituellement sur les objets destinés à être en contact avec les aliments (CE, type de plastique, logo "pour contact alimentaire") - aurait sans doute été plus cohérent.

Sans vouloir faire de pub, je pense aux gourdes Gobi fabriquées en France dans un plastique reconnu sans risque (http://www.gobilab.com/decouvrez-gobi/durable/). Mais il existe sûrement d'autres produits du genre.

Toutefois, j'en conviens, là n'est pas l'essentiel, l'installation des fontaines est une excellente chose.

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Le modèle de gourde serait ASI/42424 - SM-6799
http://jump.effingo.be/42424

Pas sûr en tout cas que l'objet soit tout à fait conforme pour la mise sur le marché européen en tout cas :
http://europa.eu/legislation_summaries/consumers/product_labelling_and_packaging/sa0028_fr.htm
http://www.favv.be/denreesalimentaires/materiaux.asp (AFSCA)

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