Les entreprises s'activant dans l'ombre avec les législateurs européens - c'est ainsi que le TAFTA est écrit. VOTEZ MAINTENANT pour élire le gagnant des Awards et aidez-nous à mettre les pires candidats sous le feu des projecteurs !
Alors que le TTIP va impacter des millions de gens dans tous les domaines, on apprend qu'un des négociateurs aurait accepté des pots de vin. Voilà pourquoi il est anormal et dangereux que de tels traités soient négociés en secret et sans transparence.
Il n'est pas trop tard pour se mobiliser contre le TTIP!
L’eurodéputé PS Marc Tarabella a pu consulter le rapport d’évaluation des gains des projets de TTIP sur la table, émis par le ministère de l’agriculture américain. Selon lui, ses « conclusions sont sans appel : d’une part, le secteur agricole Européen serait le grand perdant de cet échange, d’autre part les européens pourraient même subir des effets négatifs en cas d’accord. De l’aveu même des américains, les Européens n’ont pas grand-chose à y gagner.
TTIP or no TTIP -- our representatives in the European Parliament (MEPs) will play a crucial role when it comes to deciding whether this historic trade deal between the US and EU will become reality.
With our democracy on the line and our health and environmental standards up for negotiation -- it couldn’t be more vital for our MEPs to know exactly what they’ll have to decide on.
EU Commissioners say they're giving access to MEPs, but we know it's just not true. Share this infographic to make sure people all over Europe understand just how undemocratic this trade deal is.
"The prospective EU-US trade deal TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) could be the world's biggest such treaty. While there are disagreements and divergences, in many areas of the negotiations the European Commission is singing from the corporate hymn-sheet. The revolving door between the public and private sectors is helping to grease the wheels of the TTIP corporate lobby. Some of the EU's most senior decision-makers and officials, alongside those from the member state levels, spin through the revolving door into corporate advisor roles; others go in the other direction, from corporate jobs into the public sector. These revolving door cases cover some of the biggest EU corporate lobby sectors, including telecoms and IT issues; food and agriculture; finance; investor-state dispute settlement; pharmaceuticals; regulatory cooperation; and others. This phenomenon creates great potential for conflicts of interest, and demonstrates the synergies between business interests and the European Commission, the UK government, and others when it comes to TTIP and trade negotiations."
« POUR donne aux citoyens les connaissances et les outils pour se mobiliser et exiger l’arrêt des négociations, l’abandon complet du Traité transatlantique (TTIP) et construire notre société autrement. »
« There's nothing secret about the Trans-Pacific Partnership. It won't kill jobs, undermine environmental regulations, or censor the Internet. Click the button below to read the entire agreement for yourself. »
(Action contre le TTIP aux États-Unis...)
"[Le projet actuel déçoit] particulièrement sur plusieurs points clés du projet de TTIP dénoncés par la société civile. C’est notamment le cas de la clause d’arbitrage investisseur-Etat (ISDS), qui permet à un investisseur privé de contester devant une cour d’arbitrage un choix démocratique d’un Etat sous prétexte qu’elle affecte ses profits attendus."
Selon le Guardian, sous la pression des USA, l’UE a renoncé à interdire 31 pesticides liés à des #cancers et des perturbations hormonales pour faciliter les négociations du Traité d’échange commercial transatlantique (TTIP/TAFTA).
EDIT: > Les Amis de la Terre : "Nos collègues du CEO nous ont prévenus que cet article comportait plusieurs erreurs. A manier donc avec beaucoup de précautions et en attendant que le Guardian rectifie les faits présentés, ne plus diffuser. Merci"
http://www.amisdelaterre.org/TAFTA-sous-la-pression-des-Etats.html
"Portrait de Susan George, protagoniste du mouvement altermondialiste et, singulièrement de ATTAC.
Une Grande Dame, celle entre autre qui a mené la fronde contre l'Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) en 1998 qui mena à son échec.
Aujourd'hui investie bec et ongle contre le TTIP/ TAFTA, dans la rue et via la rédaction d'essais et d'analyses rigoureuses sur la question. "
via cg
" Madame Sahra Wagenknecht, une femme politique allemande courageuse, qui dénonce la source de tous nos problèmes, au Bundestag (parlement allemand - Mars 2015). Elle ne fait pas partie de la majorité au gouvernement, mais elle a un courage féroce face au vrais problèmes de nos sociétés, Allemande, Grec, Belge et Européenne. C'est bien triste, que la majorité est aveuglée par le dieu argent."
Un excellent récapitulatif des nombreux articles parus sur le TTIP pour démonter cette incroyable imposture.
Y a des poissons d'avril qu'on aimerait bien qu'ils n'en soient pas...
Une enquête pourrait être ouverte par le Médiateur européen contre la Commission, qui a refusé l'accès à certains documents du TTIP à cinq ONG. De son côté, l'exécutif européen estime que ces négociations sont les plus transparente jamais menées.
Le nouveau gouvernement à Athènes s'est toujours méfié du partenariat transatlantique pour le commerce et l'investissement (TTIP) et compte utiliser sa majorité parlementaire pour faire échouer l'accord commercial entre les États-Unis et l'UE. Un article d'EurActiv Grèce.
Le TAFTA aurait un effet nuisible sur l’économie européenne, démontrent deux études
Des citoyens se sont mobilisés le 29/11/2014 au centre commercial City 2 (Bruxelles) contre le futur traité transatlantique entre l’Europe et les États-Unis.
Avec papa Barroso, maman Merkel, papy Van Rompuy et tonton De Gucht, l’icône Obama prépare en cachette le "Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement". Vers des lendemains qui déchantent et des porcs à la ractopamine.
Camarade Barack,
Nous pensons sincèrement que ta venue en Europe est une aubaine formidable pour le monde libre et civilisé. Nous avons encore des tas de choses à apprendre de toi et au vu du peu d’années qu’il te reste à tirer, nous sommes heureux de te recevoir dans notre plat pays.
Malgré ta présence annoncée, nous n’étions pas sûrs de croiser plus que l’ombre de ton ombre dans la capitale européenne. Alors, nous nous sommes dit qu’on allait t’écrire une petite lettre, un peu comme quand on était gamin et qu’on écrivait au Père Noël. Parce que tu es une icône, toi, qui as troqué la promesse de cadeaux par milliers contre des "Yes We Can" mobilisateurs. On voulait discuter un peu de la surprise que tu nous prépares en cachette avec papa Barroso, maman Merkel, papy Van Rompuy et tonton De Gucht. Notre famille un peu cachottière ne nous dit pas grand-chose sur le contenu de la surprise. On connaît son nom : "Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement", ou "TTIP" pour les intimes. Malheureusement pour vous, on a eu vent du contenu de la surprise que vous voulez nous faire. D’habitude, nous sommes des enfants sages mais, au risque de gâcher un peu la fête, nous voulions te dire qu’on ne veut pas de ce cadeau.
On l’a compris. Le Partenariat transatlantique est un nouvel accord de libre-échange bilatéral entre les Etats-Unis et l’Union européenne en cours de négociation. Officiellement, l’objectif est d’améliorer la compétitivité, booster la croissance et créer des emplois. Et le pacte sous-tend qu’on peut réaliser ces objectifs en libéralisant une série de domaines. Nous assisterons alors à une suppression des droits de douane et à l’abandon des barrières non tarifaires (c’est-à-dire toute une série de réglementations comme les normes de production, normes environnementales, sanitaires ou sociales). Nous vivrons aussi la libéralisation des services et une mise en concurrence des services privés et publics comme l’éducation, la santé, les services à la personne, l’eau publique, etc.
Mais Barack, là où toi et les dirigeants européens devenez insidieux, c’est dans la mise sur pied de deux institutions pernicieuses. La première, c’est un conseil de coopération réglementaire : une sorte de super-agence de régulation qui chapeautera tous les régulateurs européens et américains (nationaux et locaux). En gros, si un législateur envisage de contraindre un tant soit peu les normes environnementales pour installer un outil polluant, il faudra faire une étude d’impact pour évaluer le coût pour les entreprises (pas pour l’environnement, non, pour les entreprises). La deuxième institution, c’est la cerise sur le gâteau, le cheddar sur le hamburger : un système de règlement de conflits entre investisseurs et Etat. Traduction : c’est un tribunal d’arbitrage privé qui va pouvoir régler une plainte émise par une multinationale envers un Etat - mais surtout pas l’inverse - parce que ce dernier, par une règle ou l’autre, lui aurait empêché d’augmenter son profit ou aurait entravé un investissement. Cela voudrait dire, par exemple, que si la Région wallonne ou bruxelloise impose des taxes environnementales, la multinationale pourra attaquer la Région et aura de fortes chances de gagner son procès.
Le plus surprenant, Barack, ce n’est pas nécessairement que toi et la Commission européenne négociiez un accord de libre-échange gigantesque en douce. Ce n’est pas non plus que ce cadeau soit empoisonné pour nous, citoyens, pour nos petites entreprises et notre propre Etat de droit. Le plus surprenant est que ce cadeau, taillé pour les multinationales, ne fasse aucun bruit, aucune vague dans la presse, aucun murmure dans les parlements. Bref, qu’il soit négocié en dehors de tout cadre démocratique.
A en croire l’exemple du Mexique avec qui ton pays a conclu un partenariat de libre-échange, l’accord entre l’Europe et ton pays aura les conséquences inverses à vos objectifs initiaux. Il va, entre autres, dévaster toute l’agriculture européenne, encourager la délocalisation des industries, baisser davantage les salaires réels, encourager une compétition sans limites entre des entreprises qui remplaceront les services publics, autoriser les volailles traitées au chlore, les porcs à la ractopamine, les bœufs gonflés aux hormones et interdire d’étiqueter les produits OGM.
Nous sommes des jeunes qui croyons encore en l’avenir, parce que tous les jours nous le construisons en créant sur le terrain des alternatives qui nous permettent de sortir de la logique de marché, de la compétition, et du profit à tout prix. Nous sommes nombreux occupés à expliquer, réunir et mobiliser. Le pacte est irresponsable, dangereux et n’enrichira que les déjà très riches.
Le vieux continent est en période préélectorale. Nous faisons déjà face à une montée inquiétante des nationalismes extrêmes, du racisme, de la xénophobie et à un retour du fascisme. Tout ceci est provoqué par un accroissement des inégalités sociales, elles-mêmes résultats de la logique sous-jacente à votre pacte. Alors, es-tu vraiment sûr que les citoyens américains et européens en voudraient ?
Johan Verhoeven, Travailleur sans emploi; Nabil Sheikh Hassan, Permanent syndical; Jérôme Van Ruychevelt, Militant associatif.
Cet accord bilatéral de libre-échange avec les Etats-Unis n’est pas un simple accord de plus : c’est celui de trop. Le Conseil européen fait preuve d’une myopie stratégique étonnante !
Susan George, présidente d'honneur d'Attac, était à l'Université d'été de l'association à Nîmes fin juillet 2013. Elle explique comment les multinationales se mobilisent pour imposer un traité transatlantique sur mesure pour leurs intérêts.
Engagées en 2008, les discussions sur l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne ont abouti le 18 octobre. Un bon présage pour le gouvernement américain, qui espère conclure un partenariat de ce type avec le Vieux Continent. Négocié en secret, ce projet ardemment soutenu par les multinationales leur permettrait d’attaquer en justice tout Etat qui ne se plierait pas aux normes du libéralisme.
Wikileaks a révélé cette semaine la partie relative à la propriété intellectuelle de l'accord international de commerce de la zone pacifique (TPP), négocié en ce moment dans le plus grand secret. On y retrouve de gros morceaux d'ACTA, mais pire encore ! Responsabilisation des intermédiaires techniques, augmentation des peines pour contrefaçon, généralisation des DRM (y compris sur le domaine public !), augmentation de la durée du droit d'auteur, réduction des exceptions, brevetabilité du vivant... C'est un véritable cauchemar, encore une fois impulsé par les États-Unis en dehors de tout contrôle démocratique...
(via copyright madness du 10 au 16/11/2013)