En bref (Seb Sauvage) : "Sans grande surprise: HADOPI a été bénéfique aux artistes qui touchent déjà beaucoup d'argent, et mauvais pour les artistes moins connus: Les ventes des artistes moins connus ont BAISSÉ. Celles des artistes les plus connus ont augmenté. C'est donc mauvais pour la diversité culturelle, mais très bon pour les industriels de la culture qui sont là pour nous vendre leur locomotives. "
In the name of keeping us safe, the FBI wants to lower everyone’s security online – even if terrorists will still be able to use encryption unimpeded
Copy-me is a platform and an animated webseries about copyright, about the sharing of knowledge and culture. About copying, the Internet and all the benefits of sharing.
Je ne partage pas son analyse sauf peut-être sa réponse à la dernière question : "Le problème c’est qu’entre le film et le consommateur, il y a de nouveau quelqu’un qui gagne de l’argent, et c’est lui le vrai pirate."
Pas sûr qu'un cinéaste ou une entreprise qui gère les droits des artistes à succès soient plus objectifs ou en meilleure position pour défendre l'intérêt général.
Pas sûr non plus qu'ils aient cherché comprendre sa proposition de loi, expliquée ici : https://juliareda.eu/le-rapport-reda-explique/
Gabriella Coleman a travaillé sur les Anonymous pendant six ans. Dans un long article titré « mon hacker, ma source, ma balance », la chercheuse raconte la relation personnelle qu’elle avait tissée avec Hector Monsegur, alias Sabu, l’un des fondateurs du groupe de hackers LulzSec qui s’est avéré être aussi un informateur du FBI.
via Les Petits Liens Malfaisants
Philippe Axel, auteur des essais « La révolution musicale » et de « BY-NC-ND », nous propose cette tribune sur la notion d'espace non marchand sur Internet. L’intéressé prend la défense de cette expression et s'en explique, alors que la Hadopi l'a combattue, étude à la clef.
Après avoir passé des mois à étudier les warez, le doctorant a constaté que la cybercriminalité n'est pas aussi mystérieuse et dangereuse qu'on le croit. "On entend souvent dire que la fraude relative à la propriété intellectuelle est l'affaire de grands groupes bien structurés posant une menace durable à l'industrie. Mes travaux de recherche démontrent que ce n'est pas le cas. Si j'ai réussi à avoir accès à ces réseaux, imaginez ce que les services policiers pourraient faire. Il serait facile pour eux d'en arrêter les membres et d'avoir les preuves matérielles de leurs méfaits. Bref, cessons d'avoir peur des pirates informatiques. Ce ne sont que des criminels parmi d'autres."
Le droit d'auteur rapporte toujours plus aux ayants droits http://www.numerama.com/magazine/25432-le-droit-d-auteur-rapporte-toujours-plus-aux-ayants-droits.html
By Luis Aguiar & Bertin Martens
From European Commission, Joint Research Centre Institute for Prospective Technological Studies
Internet users do not view illegal downloading as a substitute to legal digital music.
US copyright holders like the RIAA and MPAA have a new weapon to battle piracy. Read on to find out what it is, how it works, and whether you should be scared to snag a torrent of this week's episode of Justified.
Le téléchargement tue-t-il les artistes, comme l'affirme l'industrie de la musique ? Pour un chercheur américain, cela reste à démontrer. Auteur d'une étude sur l'impact du P2P sur les futures ventes d'albums non encore sortis dans le commerce, il a constaté que le succès commercial d'un CD augmente lorsqu'il est piraté avant sa sortie.
La Piratebox est un réseau alternatif, indépendant d'Internet. C’est un routeur qui sert de hotspot Wi-Fi nomade permettant de créer un réseau local, auquel tout le monde peut se connecter à l'aide d'un téléphone, ordinateur, console, tablette, etc. Objectif : partager et communiquer librement et anonymement.
"Le site Library.nu a fermé et c’est une catastrophe similaire à l’incendie de la grande bibliothèque d’Alexandrie. Library.nu détenait près de 400 mille titres. Sa valeur inestimable tenait dans le fait que la majorité des livres étaient des livres universitaires ou permettant la recherche universitaire.
Le site a fermé a la suite d’injonction légales de 17 éditeurs. Je le dis tout net : la force de la loi est du coté des barbares. Oui, la très grande majorité des documents publiés sur Library.nu n’étaient pas libre de droit. Oui, la majorité des téléchargements qui y étaient effectués étaient illégaux. Oui, la plus grande partie des utilisateurs se rendaient coupables de vol."
PirateBox is a DIY anonymous offline file-sharing and communications system built with free software and inexpensive off-the-shelf hardware.
"L'industrie du copyright est en guerre contre les créatures qu'elle a enfantées", analyse la Quadrature du net.
Every day, fans are buying music that they specifically set out to get for free.
Parfois, les stars du rock feraient mieux de se contenter de faire ce qu'ils savent le mieux, à savoir de la musique... Surtout lorsqu'ils se lancent dans des diatribes anti-Internet...
Le tribunal confirme son premier jugement à l'encontre d'un article diffusé sur ZATAZ.COM.
Il y a un an, une multinationale laissait, sans le savoir, des données bancaires en accès libre sur le réseau des réseaux. Une boulette technique commune. Le FTP de l'entreprise n'avait pas été sécurisé par un login et un mot de passe. Un accès en Anonymous, donc libre de visite, que se soit par un humain ou un robot (Google, ...)
Comme il est de tradition sur ZATAZ.COM depuis bientôt 14 ans. Nous alertons les intéressés, toujours. Courriel, téléphone, ... via notre protocole d'alerte.
Bref, une fuite comme nous pouvons en traiter des centaines par années, il suffit de suivre notre page HaideD. Quelques jours après la correction, l'entreprise nous communique par courriel ses remerciements. Je décide d'en écrire un article. Les données bancaires appartenant à des centaines de personnes, il était de mon devoir d'en parler. L'article était modeste, quelques lignes, sans explications techniques, ni chemin d'accès, ni les liens des caches des moteurs de recherche. L'article est diffusé en octobre (3.103 lectures), puis plus rien.
23 décembre, 10h du matin, la multinationale déchaine ses avocats, huissiers, ... D'abord au civil, pour faire retirer l'article. Puis en correctionnel, pour me faire condamner pour "diffamation". L'argument de cette multinationale. Si j'ai eu accès à ces données [Ils ne renient pas leurs existences, données non chiffrées, comme l'impose la loi, ...] c'est qu' j'ai obligatoirement piraté leur site. Pour convaincre la 2e chambre de la cour civile, un rapport d'expert qui explique que le mystérieux code Anonymous/Mozilla qui apparait dans les logs de cette grande entreprise, prouve le piratage. Je suis condamné a retirer l'article. Je décide de faire appel.
Quelques semaines plus tard, direction la 17e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. La tribunal de la presse. Ici, le motif de ma mise devant le juge est l'aspect "diffamatoire" de l'article. Le procureur va réclamer ma relaxe, parlant d'un travail irréprochable. Il sera suivi par le juge. Bilan, je suis donc blanchi de tout soupçon. Seulement, la multinationale qui n'a pas mes finances, fait appel. Elle sera suivie par le procureur, quelques jours plus tard !
Aujourd'hui, quasiment 1 an jour pour jour après avoir alerté cette entreprise de sa fuite. La cour d'appel confirme le jugement de la 2e chambre civile. Je suis condamné a retirer l'article... qui n'est plus en ligne depuis le 23 décembre 2008. Cerise sur le gâteau, 3.500 euros à rembourser à la multinationale.
Le 07 octobre, je vais connaitre la date de l'appel de la correctionnelle.
Pour la petite histoire, la fuite de cette multinationale était EXACTEMENT la même que celle ayant visé le greffe du tribunal de commerce de Paris.
Bref, que vous aimez ou pas ZATAZ, vous savez pertinemment que nous sommes honnêtes, que nous avons l'âme communautaire et d'entraide, que nous avons toujours fait de manière, avec nos petits moyens, que nos vies sur la toile ne finissent pas dans les mains de pirates, escrocs, voleurs. Aujourd'hui, nous avons encore plus de 140 entreprises Françaises ouvertes sur la toile, avec autant de données accessibles. Je vous laisse lire l'analyse de Kitetoa, une référence dans le milieu, sur cette affaire.
Bref, sachez que dorénavant, même avec toutes les preuves du siécle et votre bonne foi. Si une entreprise souhaite vous faire taire... Il suffira qu'elle sorte l'argent et qu'elle raconte n'importe quoi à grand coup d'experts à sa solde.
Si vous souhaitez nous soutenir financièrement, vous pouvez nous faire un don via notre Paypal dédié.
Je me donne cinq jours. J'en ai plein le cul de voir les policiers débarquer chez moi pour X raisons. Plein le cul de communiquer avec le CERTA, la CNIL, ... des informations qui permettent de sauver des milliers de Français de l'ardent appétit des pirates.
J'ai deux enfants, une vie famille, un taff qui ne paie pas mais que j'aime. Je ne vais pas y laisser ma santé parce que je me suis dit un jour, qu'aider des gens, sans contre partie, sans aucune arrière pensée, aller mettre à mal ma famille, mes enfants, ...
Bref, au bout de cette réflexion je déciderai, ou non, de fermer définitivement le site.
VOLER c'est SOUSTRAIRE
PARTAGER n'est pas voler
"Qui allume sa bougie à la mienne reçoit de la lumière sans me plonger dans l'obscurité" Thomas JEFFERSON
EU Commissioner for Telecoms and Media Viviane Reding has joined the debate over Internet piracy. Yesterday she stated that both sides of the conflict are right but their inability to see things from the other's perspective is holding back progress. In the meantime, she says, piracy is seen by many as increasingly "sexy".