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Lorsque l’on se lance dans la vérification d’une information, notre recherche est-elle objective ? Ou l’orientons-nous inconsciemment de manière à obtenir des résultats conformes à nos convictions préalables ? Un article à l’encontre des certitudes faciles.
Les évaluations des enseignements par les étudiants peuvent avoir deux objectifs : améliorer la pédagogie des enseignants et servir de base pour les décisions de recrutement ou de promotion du personnel enseignant dans les établissements d’enseignement supérieur. (...) En réalité, ce score mesure bien d’autres choses. Alors qu’il n’est pas significativement corrélé avec l’apprentissage (mesuré par le niveau atteint par un étudiant en fin de semestre), il est corrélé avec des biais de genre de la part des étudiants. (...) Une étude récente (...) confirme et développe les résultats de deux études sur le sujet [qui] montrent que les étudiants évaluent systématiquement mieux les hommes que les femmes, alors que rien ne semble indiquer que les étudiants apprennent mieux avec des enseignants hommes.
Les risques psychosociaux ont été instrumentalisés et ont masqué l’enjeu politique des conflits en entreprise, selon la psychologue du travail Lise Gaignard.
« […] On utilise le psychologue pour faire du contrôle social, pour adapter les humains à des contextes hostiles ! »
Tout le monde, y compris les cyclistes eux-mêmes, a tendance à considérer que les pratiquants du vélo sont indisciplinés et imprévisibles. Une perception loin de la réalité, et qui s’explique très bien.
Les dirigeants de PME peuvent aussi être victimes de mobbing, un phénomène appelé «bossing». Face aux résistances, moqueries répétées ou consignes ignorées par les subordonnés, cadres et patrons se trouvent souvent démunis.
"Coups de gueule sur YouTube, communautés d'entraide sur les forums, témoignages sur les blogs: handicapés en société, les autistes Asperger ont trouvé, via internet, un moyen de s'exprimer et de se créer une identité."
"On a tous rencontré des gens brillants, allumés, sensibles et... malheureux. Quand c'est notre cas, notre problème n'est pas dû à un manque de capacité analytique ou réflective; loin de là! Notre problème tient au fait même d'avoir logiquement compris. On a compris la provenance de notre difficulté et, l'ayant compris, la part rationnelle en nous se détend, croyant pouvoir passer à autre chose. C'est là notre principale erreur. C'est l'erreur de la plupart des gens dont le mécanisme de défense favori est la rationalisation. Car pour nous qui sommes des gens «rationnels», il est important de comprendre! Le problème, c'est que le fait de comprendre ne résout pas la problématique et ne liquide pas l'émotion. La raison ne transige pas avec l'affect."
La American Psychological Association (APA) a publié un rapport dans le cadre de la Coalition for Psychology in Schools and Education s’intitulant Top 20 Principles from Psychologie for PreK-13 Teaching and Learning.
"Robert Cialdini est un spécialiste scientifique de l'influence. Présenté aux Etats-Unis comme le « Parrain » en ce domaine, cet auteur à succès et professeur universitaire donne quelques pistes...."
Robert Cialdini : "il y a six principes universels d’influence qui opèrent de façon automatique. Le premier est la réciprocité : un être humain traite autrui comme il a lui-même été traité. Le deuxième est le manque : un individu est encore plus attiré par les opportunités qui lui sont offertes si elles sont rares. Le troisième est l’autorité : on est plus enclin à vous croire si vous « donnez l’impression » d’être savant et crédible sur le sujet traité. La quatrième est la consistance : les individus ressentiront le besoin d’obtempérer à votre demande si elle est en adéquation avec des engagements publics pris en votre présence. Le cinquième est l’affection : les gens préfèrent répondre favorablement à une demande de votre part s’ils vous connaissent et vous apprécient – cela ne surprendra personne. Le sixième levier, c’est donc la preuve sociale, qui consiste en la faculté d’un homme à faire quelque chose si vous lui donnez la preuve que d’autres comme lui le font aussi. Tous ces principes sont utilisés par les marques, avec plus ou moins de succès…"
"Les biais cognitifs (aussi appelés biais psychologiques) sont des formes de pensée qui dévient de la pensée logique ou rationnelle et qui ont tendance à être systématiquement utilisés dans diverses situations."
" Et une équipe de psychologues de l’Université Yale, aux États-Unis, vient aujourd’hui apporter de l’eau à ce moulin en démontrant que les utilisateurs d’un moteur de recherche finissent, à la longue, par se croire plus érudits qu’ils ne le sont."
Le plus souvent, nous prenons des décisions en groupe. Mais ce n'est pas sans difficulté, comme le résume le concept de “pensée de groupe”, théorisé par le psychologue Irving Janis, qui montrait que les groupes ont tendance à chercher une forme d'accord global plutôt que d'appréhender de manière réaliste une situation.
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Les groupes se trompent pour deux raisons principales. La première concerne les signaux d'information : ils s'égarent quand certains membres du groupe reçoivent des signaux incorrects d'autres membres. La seconde est dû à la pression de réputation qui conduit des membres à se taire ou à modifier leur point de vue pour éviter une sanction (le plus souvent la désapprobation des autres). (...)