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« Malgré l’ingérence et la pression des dirigeants de l’Union Européenne, le peuple grec a décidé de prendre courageusement son destin en main et d’en finir avec les politiques d’austérité qui ont plongé le pays dans la misère et la récession. Dans les pays victimes de la Troïka, mais aussi dans de nombreux autres pays européens, cette victoire est perçue comme un formidable encouragement à lutter pour mettre un terme à des politiques profitables aux marchés financiers et désastreuses pour les populations. »
Compte rendu de la première audition organisée par la Présidente du parlement grec et la Commission pour la vérité sur la dette grecque
« Yanis Varoufakis est le ministre grec des Finances, professeur d'économie et membre du parti de gauche Syriza. Il s'est entretenu avec Harald Schumann et Elisa Simantke du Tagesspiegel. »
« Dans une tribune publiée par le «Financial Times», sept noms prestigieux plaident pour un abandon du sévère programme d'austérité imposé à Athènes. »
Une analyse de cette guerre d'usure, entre les pays de l'Eurozone, les institutions européennes et le gouvernement grec. Prenez le temps de la lire jusqu'au bout : on est loin des raccourcis et des slogans
via Isabelle Durant
« Alexis Tsipras va devoir atterrir. » Et Le Monde ?
"L’annulation nécessaire de la dette grecque peut être légitimée par des recours en justice internationale et être acceptée sur base :
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De l’état d’urgence et de la catastrophe humanitaire qui sévit depuis 2010 à cause de l’augmentation du chômage à 27%, de la réduction des salaires et des pensions de 40% en moyenne, de l’émigration massive de plus de 100.000 jeunes, de plus de 5.000 suicides liés à des problèmes économiques.
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De l’audit de la dette publique par un comité international indépendant contrôlé par la société et ses acteurs. Il faut souligner que la partie de la dette due aux politiques imposées par la troïka est manifestement odieuse. 92% des paiements (232 et 252 milliards d’euros) est revenu aux prêteurs et aux banques. En fait, les prêteurs savaient très bien que cet argent ne servirait pas aux besoins du peuple grec, tandis que les gouvernements qui ont signé les deux accords de prêts n’avaient aucune légitimité pour prendre une telle décision au nom du peuple grec.
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Des responsabilités qu’ont les prêteurs dans la montée en flèche de la dette qui est passée de 299 milliards d’euros (115% du PIB) en septembre 2009 à 324 milliards d’euros aujourd’hui (180% du PIB).
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D’une compensation des dettes engendrées par l’Allemagne depuis la Seconde Guerre mondiale (travail non rémunéré, réparations, emprunts forcés, etc.) qui, selon certaines estimations internationales fiables, dépassent mille milliards d’euros.
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De la résolution récente de l’Assemblée générale des Nations Unies (9/2014), suite à la proposition de l’Argentine, qui déplore le dérèglement actuel du marché des obligations et appelle à la protection des États souverains contre les «fonds vautours» («vulturefunds»)."
Un portrait intéressant du ministre des finances grec.
Aux yeux de Christian Arnsperger, qui est loin d’être seul à être de cet avis, Yanis Varoufakis, bientôt âgé de 54 ans, est l’un des économistes « anti-néoclassiques » les plus brillants de sa génération. Grand connaisseur des méthodes mainstream qu’il maîtrise parfaitement et qu’il a enseignées des décennies durant en Angleterre, en Australie et à l’Université d’Athènes, il occupe depuis 2000 un poste de professeur en Grèce et y a mis sur pied l’un des diplômes de Doctorat les plus originaux d’Europe (nommé UADPhilEcon), combinant formation technique « standard » et ouverture à la critique épistémologique et politique de l’économie comme science sociale. Poussé à s’expatrier, comme tant d’autres de ses compatriotes, par la crise de 2008 et les ravages des politiques d’austérité, il est depuis 2013 professeur invité à l’Université d’Austin au Texas, où il collabore avec l’économiste James Galbraith, fils du grand John Kenneth Galbraith et critique farouche d’une « austérité néolibérale » qui, sur la base d’hypothèses économiques fallacieuses, engendre la pauvreté collective au prétexte illusoire de relancer des économies exsangues.
"Le 3 janvier, l’économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) concédait qu’une « erreur » avait conduit l’institution à sous-estimer l’impact négatif des mesures d’austérité qu’elle prône par ailleurs. Ce faisant, il apportait une caution inattendue à l’analyse que présente ici M. Alexis Tsipras, porte-parole de Syriza, la principale force de la gauche grecque."
Les créateurs du Debtocracy, le documentaire vu par plus de 2 millions de spectateurs, reviennent avec une nouvelle production.
CATASTROIKA cherche les conséquences de la liquidation totale de la Grèce.
Révisant des exemples de privatisations aux pays développées du Sud, CATASTROIKA essaie de prévoir ce qui va se passer si le même modèle s΄applique à un pays sous surveillance économique. Plus de détails…
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