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En Israël, un groupe de 200 anciens cadres de l'armée, des services de sécurité et de renseignement, jette un pavé de la marre en signant un « plan pour sortir de l'impasse ». Le document appelle entre autres à geler les constructions dans les colonies et à reconnaître que Jérusalem devra faire partie d'un futur Etat palestinien. Une critique très claire de la politique du gouvernement de Benyamin Netanyahu.
Un haut responsable militaire israélien a provoqué une controverse en invitant à un «examen de conscience national» à l'occasion de la journée de commémoration de la Shoah, ses détracteurs l'accusant de fournir des arguments aux ennemis du pays.
«S'il y a quelque chose qui m'inquiète dans les commémorations de la Shoah, c'est de voir les processus nauséabonds qui se sont déroulés en Europe en général, et plus particulièrement en Allemagne, il y a 70, 80, 90 ans et de voir des signes de cela parmi nous en cette année 2016», a-t-il déclaré lors d'un discours marquant le début des commémorations.
«Après tout, il n'y a rien de plus simple et de plus facile que de haïr l'étranger (...) de susciter la peur et d'intimider (...) de devenir bestial, d'oublier les principes et d'être content de soi», a-t-il ajouté.
C'est en février dernier qu'a débuté cette offensive de la droite contre les responsables militaires. Le chef d'état-major, le général Eizenkot, avait alors expliqué à des lycéens : « Nous ne pouvons pas agir selon des slogans du type : Si quelqu'un vient pour vous tuer, tuez-le d'abord. Je ne veux pas qu'un soldat vide un chargeur sur une fille de treize ans qui le menace avec des ciseaux. » Plusieurs députés et des ministres avaient vivement réagi en qualifiant les paroles d'Eizenkot de véritable « hérésie ». « Un militaire menacé, disaient certains, doit pouvoir tirer sans hésiter sur son agresseur. »
D’un côté, il y a ceux qui défendent un Etat juif tout puissant ; de l’autre, des partisans d’un Etat commun où Juifs et Arabes vivraient en égaux. Entre les deux, la question de la souveraineté d’Israël.
Les autorités israéliennes ont entrepris de démolir toutes les constructions palestiniennes en zone C de Cisjordanie, pourtant financées par les Européens. Rien que pour le premier trimestre de 2016, 104 structures financées par les Européens ont ainsi été démolies par Israël. Des installations agricoles, des panneaux solaires, des maisons préfabriquées...
Guillaume Meurice s'intéresse au conflit Israélo - Palestinien, et il s'est rendu à l'exposition "Open a door to Israël" organisé par le ministère des affaires étrangères d'Israël. Il y a rencontré des soutiens à Benjamin Netanyahu.
"Une enquête de la radio publique Kol Israël révèle que la plupart des grands hôpitaux du pays pratiqueraient la séparation entre les patients juifs et arabes musulmans ou chrétiens."
Peu importe les motivations (sécurité, "confort" des patients,...), de facto c'est bien d'une forme apartheid dont il s'agit, qui s'étant bien au-delà des hôpitaux.
Oscar du Meilleur Documentaire en 2013, ce film nous plonge au cœur du service israélien de sécurité et de renseignement. Pour la première fois, six anciens directeurs du Shin Bet ont accepté de partager leurs expériences et de commenter publiquement leurs décisions et leurs actions depuis 1967 et la guerre des six jours.
[GORAFI] Et si la paix au Proche-Orient revenait à cause d’un simple malentendu ? Benyamin Netanyahou, à la suite d’une banale faute d’inattention, vient de signer un accord de paix avec l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas ainsi qu’avec le Hamas. L’accord de paix prévoit la reconnaissance d’un état palestinien aux frontières nettes et la tutelle conjointe d’Israël et de la Palestine sur Jérusalem. Décryptage.
Projeté au Cinéma du réel, “Entre les frontières” traite de la situation tragique des réfugiés africains en Israël. Rencontre avec son réalisateur engagé à gauche, l'Israélien Avi Mograbi.
Israel tells the world that its citizens have Israeli nationality, but on internal documents it insists that Jews have Jewish nationality. Because it is the Jewish state, and thereby justifies discrimination against non-Jewish nationals who are citizens of Israel.
Quand, dans un état démocratique, la Police arrête un.e militant.e pacifiste à cause du T-shirt qu'il.elle porte, il y a vraiment de quoi se poser des question...
L'Europe d'aujourd'hui me fait peur.
" Pour qu’un « dialogue » aboutisse sur une prétendue paix durable, encore faudrait-il que le gouvernement israélien reconnaisse le droit indéniable à l’autodétermination des Palestiniens et plus largement, qu’il soutienne leurs trois droits fondamentaux qui constituent les conditions minimales nécessaires pour une paix juste, à savoir : le droit au retour des réfugiés palestiniens, l’égalité entre Israéliens et Palestiniens, et la fin de l’occupation et du régime colonial. Tant que ces conditions ne seront pas remplies, « dialogue » sera synonyme de « monologue », en ce sens qu’il s’agira d’imposer au peuple palestinien sa condition d’opprimé, de le condamner à accepter de vivre sous apartheid et à renoncer à toute forme de résistance face à l’éviction."
If I had composed this Atlas of the Israeli Settlements in the West Bank and East Jerusalem a few years ago, I would have insisted that this inventory of colonial urban typologies constituted an ev…
L'armée israélienne multiplie depuis plusieurs mois les démolitions de structures édifiées, dans des villages palestiniens, grâce à un programme d'aide humanitaire de la Commission européenne.
En privant les Palestiniens du minimum vital en eau potable, Israël utilise une ressource inaliénable comme arme de guerre.
Les chiffres cités par ce rapport sont implacables : 2,3 millions de Palestiniens n’ont droit qu’à 70 millions de m3 par an, contre 222 millions de m3 pour les colons israéliens, qui sont moins d’un demi-million en Cisjordanie. Autrement dit, l’eau des nappes phréatiques de la Cisjordanie est littéralement volée au profit des colons, mais aussi des autres citoyens israéliens dont la consommation quotidienne se situe entre 270 et 400 litres par jour, contre 50 à 70 litres pour les Palestiniens, alors que l’OMS estime à 100 litres par jour le minimum vital.
Les ONG israéliennes du camp de la paix ont lancé vendredi un cri d'alarme collectif face à une violente campagne dénonçant leurs responsables comme des agents de l'étranger et leur attirant harcèlement et menaces de mort.
"Nous faisons face à une campagne orchestrée qui vise à détruire la société civile en Israël, à une vague d'attaques sans précédent nourrie au plus haut niveau politique, y compris par le Premier ministre (Benjamin) Netanyahu", a dénoncé Yuli Novak, présidente de "Breaking the Silence", une ONG offrant une plateforme aux soldats pour dénoncer les agissements selon eux condamnables de l'armée.
La politique du gouvernement israélien à l'égard des arabes et des palestiniens à tout d'un apartheid...
A propos de l'auteur de la vidéo : http://omarbaddar.net/
Une résolution adoptée lundi fait le lien entre violences palestiniennes et manque de perspective de paix. L’Etat hébreu a tenté de faire capoter l’initiative, sans succès.
Symbole d’Israël, le kibboutz est en mutation. Hier agricoles et rurales, ces communautés socialistes sont partout en voie de privatisation. Et les colonies en proposent une version néo-sioniste radicalisée dans les territoires palestiniens. Mais un mouvement nouveau, le kibboutz urbain, propose un retour aux sources.
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Politiquement, le modèle socialiste a perdu de sa superbe. En revanche, la dimension sioniste des kibboutzim se retrouve aujourd’hui amplifiée par les colonies qui, installées illégalement en territoire palestinien, correspondent à un idéal nouvelle manière. On peut penser que le kibboutz est plutôt de gauche et laïque alors que le «settlement» serait de droite et plus religieux –et c’est généralement le cas. Pourtant, les nuances sont multiples. Il existe des kibboutzim assez religieux et on ne doit pas oublier que les gouvernements travaillistes ont longtemps favorisé les implantations de colonies en Cisjordanie et à Gaza, bien que celles-ci soient considérées comme illégales par la communauté internationale.