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Le plus grand lanceur d'alerte au monde est bloqué en plein hiver russe, et risque l'infamie, la prison et l'isolement à vie si les agents américains l'arrêtent. Mais cette semaine, nous pouvons l'aider à vivre en sécurité.
Invoquer le respect de la vie privée est-il le meilleur moyen pour s’opposer à cette dérive technologique ? Sa réponse est très intéressante. Morozov défend l’idée que la vie privée n’est pas toujours l’agent de la démocratie, que trop de vie privée peut aussi être un obstacle à la démocratie, quand l’information partagée n’est pas suffisante pour assurer un commun. Il ne faut donc pas s’arcbouter sur cette question de la vie privée, pas en faire l’alpha et l’oméga de notre lutte contre la surveillance, mais viser plus loin, viser la démocratie.
Morozov propose trois voies :
- politiser la question de la vie privée;
- apprendre à saboter le système;
- il faut plus de services numériques provocants.
via T. Nitot https://twitter.com/nitot/status/409328788074287104
"la mise en place d’écoutes massives à l’échelle de la planète est le fruit du travail de personnes complètement paranoïaques qui voient en chaque citoyen un délinquant potentiel. Quel cheminement intellectuel peut amener un dirigeant politique à mettre en place un tel système ? A placer potentiellement sur écoute tous ses concitoyens ?"
Nous publions ci-dessous, avec leur autorisation et en tribune [1], un article paru le 28 août dernier sur le site SocialistWorker.org [2]. Il démontre, à partir d’une analyse du lynchage médiatique des deux « lanceurs d’alertes » Chelsea Manning et Edward Snowden, qu’Outre-Atlantique aussi, l’élite des médias est au service des puissants et du gouvernement.
Non seulement les médias dominants négligent l’érosion de nos droits et de nos libertés civiques, mais personne mieux qu’eux n’entonne le refrain justifiant la répression du gouvernement.
Discours d'Edward Snowden 12/7/2013, Moscou.