De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer la généralisation d'une pratique symbolique d'un certain patriarcat du monde médical.
Bien qu’innocent, G.S. était vulnérable. Il avait en effet un tempérament compliant et était suggestible. Il aimait particulièrement faire plaisir aux autres, présentait une faible estime de soi et manifestait du respect et une grande confiance envers l’autorité. G.S. avait manifesté cette foi en la police et la justice en entretenant l’idée dans les premiers jours suivant son arrestation qu’il pourrait aider les policiers à résoudre cette affaire, ce qui le valoriserait à ses propres yeux. Il possédait par ailleurs une imagination débordante. Cela a facilité l'induction chez le suspect de faux souvenirs, ce que les spécialistes appellent des « confabulations »
Depuis cinq ans, Goldman Sachs incarne les excès et les dérives de la spéculation financière. Anatomie d'un pouvoir qui ne connaît ni frontières ni limites et menace directement les démocraties.
Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l'appelle "la Firme", comme dans les romans d'espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.
COMME UN THRILLER
Marc Roche, journaliste au Monde et spécialiste de l'économie (auteur du best-seller La Banque – Comment Goldman Sachs dirige le monde) et Jérôme Fritel (grand reporter et rédacteur en chef de l'émission "L'effet papillon" sur Canal+) ont mené l’enquête. Ils ont récolté les témoignages accablants d'anciens salariés de Goldman Sachs (les dirigeants actuels ayant refusé de s'exprimer), de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d'économistes et de journalistes spécialisés. Outre la qualité de l'investigation, le montage rythmé et l'esthétique des images rappellent les meilleures séries américaines. Un documentaire à savourer comme un thriller, avec une tension qui ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que l'on voit la banque étendre ses tentacules jusqu'aux plus hautes sphères du pouvoir politique européen.
Réalisateurs : Jérôme Fritel et Marc Roche
Producteur : ARTE France, Capa TV
Le Point Sécu est une chaine Youtube ayant pour but de sensibiliser le grand public aux problématiques de sécurité informatique
Accueillir décemment les demandeurs d'asile n'est pas un débat politique. C'est une obligation légale (...). Les demandeurs d'asile qui toquent à nos frontières ont vécu des traumatismes profonds. Plus nous leur rendons le séjour d'attente pénible au nom d'une politique de dissuasion douteuse, plus ils en sortiront frustrés et inaptes à s'intégrer. C'est donc aussi un raisonnement élémentaire d'harmonie sociale que nous exhortons notre gouvernement à engager d'urgence."
Facebook ne vous montre pas l’intégralité des posts des pages et comptes auxquels vous êtes abonné, mais seulement une portion congrue soigneusement sélectionnée, vous utilisez le réseau social au travers d’une sorte de filtre qui vous expose à certains types de publications (susceptibles de vous plaire), et pas à d’autres (susceptibles de vous déplaire). On appelle cela le phénomène de chambre d’écho, ou « bulle de filtres. »
Conséquence : Facebook nous isole des personnes et des points de vue qui pourraient nous amener à nous remettre en question.
A fascinating history of how cannabis got prohibited and why UN drug conventions urgently need revision.
Alors que le paquet neutre s’applique en France, une ex-vendeuse de JTI, le fabricant des Camel, explique au Lanceur le système de rémunérations occultes versées aux plus gros débits de tabac par les fabricants de cigarettes. Un système illégal de chèques-cadeaux et de cartes prépayées, procurant plusieurs milliers d’euros annuels à des buralistes.
Plus de six millions de fumeurs dans l’Union européenne ont arrêté de fumer et plus de 9 millions ont réduit leur consommation de tabac fumé avec la cigarette électronique.
Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue
« J’ai parfois plus d’estime pour certains mecs en garde à vue que pour certains de mes collègues. »
Une carte blanche de Jean-Marie Dermagne, Ancien bâtonnier, avocat de la ligue des droits de l'homme, porte-parole du SAD
[On] retrouve derrière les barreaux, non seulement les monstres, les vauriens indécrottables et les brutes invétérées (qui, soit relevé en passant, ne doivent même pas faire 20% du total) mais, davantage, des naufragés de l'existence, des étrangers en perdition, des paumés et puis la déferlante de ceux qui sont ramassés dans les filets de la sempiternelle lutte contre les drogues. (...)
Les premiers à se retrouver derrière les barreaux ne sont pas les caïds ou les malfaiteurs qu'on évoque dans les séries télévisées mais les illettrés, les sans-papiers, les pauvres, qui souvent marchent sur la corde raide et, parfois, chutent. Il arrive que la sévérité des peines qu'ils ont à subir ne soit liée qu'à leur absence ou à leur défense indigente ou maladroite. Leur formation souvent réduite à peu de chose les marginalise. C'est pour eux que Victor Hugo a prêché, souvent dans le désert, la construction d'écoles qui devait faire fermer des prisons. Mais ça fait des lustres qu'on ne construit plus guère d'écoles et quelques années, en revanche, qu'on fabrique de nouvelles prisons. La situation s'aggrave à mesure que la protection sociale se réduit comme une peau de chagrin. Et la classe moyenne peine à saisir que ce qu'on économise du côté de la sécurité et de l'aide sociale, en en excluant les bénéficiaires à tour de bras, on est forcé d'en injecter le double dans le système pénal et pénitentiaire. La discrimination fondée sur la fortune est prohibée : pourtant il n'y a pas d'endroit où elle est le plus honteusement spectaculaire que dans les palais de justice et les prisons... (...)
Les pays dont le régime est le plus répressif sont aussi ceux où la consommation est la plus forte avec, à la clé, d'énormes dégâts sanitaires et sociaux, du fait de la marginalisation et la désocialisation d'une partie de la jeunesse consommatrice. (...)
Le Portugal a dépénalisé les drogues depuis plus de 15 ans et n'envisage nullement de faire marche arrière. (...)
The very real problems with artificial intelligence today, may already be exacerbating inequality in the workplace, at home and in our legal and judicial systems. Sexism, racism and other forms of discrimination are being built into the machine-learning algorithms that underlie the technology behind many “intelligent” systems that shape how we are categorized and advertised to.
Entre surveillance et spectacle, la mutation numérique transforme en profondeur nos sociétés et redistribue les cartes du pouvoir : le juriste américain Bernard Harcourt analyse cette évolution à travers son ressort, le désir, et ouvre la voie d'une critique par la désobéissance.
Dans son livre, Harcourt interroge ce qu’il appelle la “société d’exposition”, pour savoir si nous sommes dans une “société du spectacle” ou une société surveillée, panoptique… Qu’est-ce qui nous pousse à nous mettre sur l’écran ? Etre visible est devenu le moyen de communiquer et de s’organiser à l’heure des réseaux. Pourtant, malgré son talent visionnaire, Orwell dans 1984 nous promettait un futur écrasant tout désir. Nous sommes dans son exact inverse : l’exacerbation du désir. “Or ce sont les mêmes technologies qui créent du désir qui rendent possible la surveillance”.
via : http://alireailleurs.tumblr.com/post/146000332994/ni-foucault-20-ni-debord-20-france-culture
Une piste cyclable parfaitement sécurisée et sur site propre pour relier Ottignies à Bruxelles en seulement 16km ? Le tout entièrement financé par l’argent du contribuable ?
Un rêve ?
En fait, c’est déjà une réalité que vous avez déjà financé à hauteur de plusieurs milliards d’euros.
Seul petit problème à régler : les contribuables qui ont financé cette merveille sont interdits d’accès.
Ah les idiots !
Ah les imbéciles qui sur une question aussi cruciale ont cru bon quémander l’avis d’un peuple trop ravi de l’aubaine pour ne point déverser dans les urnes leur mesquine frustration, leur petite haine ordinaire, leur racisme étriqué dissimulé derrière de prétendus enjeux économiques.
La revue «Science» vient de publier le tout nouvel «Atlas mondial de la clarté artificielle du ciel nocturne», qui montre que la pollution lumineuse augmente chaque année. La transition de l'éclairage public vers des ampoules LED va aggraver la situation.
En comparaison avec leurs confrères français, les médias belges sont un modèle de réserve dans les enquêtes terroristes en cours. Cela n’empêche pas le Ministre de la Justice, Koen Geens, de vouloir doubler les peines en cas de fuite d’informations et de soumettre à des écoutes son propre personnel de sécurité, avertissant par ailleurs que le secret des sources journalistiques n’est pas sacré dans le cadre des affaires de terrorisme. En résumé, c’est une culture officielle de la défiance que décrète le gouvernement. Oubliées, toutes les annonces sur un manque de personnel de sécurité et de magistrats. Les agents ne vont plus placer des écoutes chez les terroristes mais chez d’autres agents, après quoi les magistrats poursuivront également les agents et les journalistes. Dans quel but ? Nous empêcher de savoir que la police sait que les bars gays constituent des cibles potentielles.
Exclusif. Lelanceur.fr révèle le contrat secret signé entre Philip Morris et l’Université de Zurich (UZH). Cet accord montre que le numéro un du tabac paie la prestigieuse université suisse (12 prix Nobel) pour faire publier, avec un label universitaire, des études qui critiquent l’efficacité des mesures sur le paquet neutre, qui s’appliquent, dès le 20 mai, en France.
Quand Bernard Van Den Broeck, belge d’origine marocaine, postule à différentes offres d’emploi, il est surpris de constater l’influence de sa photo sur les réponses à ses candidatures. Il était une voix vous propose un récit sur la discrimination à l’embauche, et des pistes de solution pour tenter d’y remédier.
De plus en plus d’experts critiquent ouvertement le composant Management Engine qu’Intel embarque dans tous ses chipsets récents. C’est un ordinateur dans l’ordinateur, doté d’énormes privilèges d’accès et dont le code est complètement opaque.