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"Pourquoi on parle tellement de la crise des réfugiés? Quelle est sa relation avec la Syrie? Pourquoi devrions-nous nous soucier? Voici une vidéo qu'il faut voir. Elle explique en détail les racines de la crise et que fait - ou ne fait pas - l'Europe."
"Le Parlement européen a adopté mardi par 371 voix contre 293 le rapport Schaake, qui demande à la Commission de respecter le droit au chiffrement et même de systématiser chez les acteurs privés l'adoption de normes de chiffrement de bout en bout sur les messageries. Les eurodéputés veulent empêcher l'interception des messages de correspondance privée, y compris par les services de renseignement."
TTIP or no TTIP -- our representatives in the European Parliament (MEPs) will play a crucial role when it comes to deciding whether this historic trade deal between the US and EU will become reality.
With our democracy on the line and our health and environmental standards up for negotiation -- it couldn’t be more vital for our MEPs to know exactly what they’ll have to decide on.
EU Commissioners say they're giving access to MEPs, but we know it's just not true. Share this infographic to make sure people all over Europe understand just how undemocratic this trade deal is.
"Lancée en 1993 avec l’objectif de devenir une "CNN européenne", la chaîne d’information en 13 langues vient de passer sous le contrôle de la famille de l’Egyptien Naguib Sawiris. Un choix qui a fait grincer quelques dents. Coulisses."
"Quels effets ont concrètement les plans d’austérité sur le quotidien des Grecs ? Illustration avec une famille grecque pas si fictive."
"En Allemagne aussi, des forces progressistes s’élèvent contre le sort qui est fait à la Grèce. Cela change des discours qui sèment la confusion et nous détournent du vrai responsable : le capitalisme financier et sa voracité sans limite (dont les actionnaires allemands mais aussi français en sont les principaux acteurs). A écouter et à partager!"
Discours de la députée Allemande Sarah Wagenknecht (Die Linke) au Bundestag sur l'adoption de l'accord européen avec la Grèce le 17 juillet 2015.
"[...] Le ministre des infrastructures grec, Christos Spirtzis : « l’État grec doit vendre les 14 aéroports qui rapportent et les 30 autres aéroports qui ne font aucun profit doivent rester à sa charge. C’est un modèle qui ressemble à l’état des choses dans une colonie, pas dans un état membre de l’Union européenne ». [...]
[...] S’agît-il vraiment d’une privatisation ? La société anonyme Fraport est une firme allemande mais surtout la majorité de ses parts est détenue par la ville de Francfort et la région de Hesse.
Prof. Rudolf Hickel de l’Université de Brême : « Ce qui va se produire est un changement de propriétaire - ce qui était propriété de l’Etat grec va pour ainsi dire devenir propriété de l’État allemand. Et à la fin, ce qui compte, c’est que les profits qui seront réalisés dans ces 14 aéroports financeront les services publics allemands ».
Et que deviendra le petit milliard récolté pour la vente ? Il servira à rembourser la dette. "
Source : http://seenthis.net/messages/392769
" On parle beaucoup de crise et de dette en ce moment, mais de quelle manière ? Le journaliste Olivier Bonnet reproche aux médias de relayer la théorie libérale, sans s'interroger sur des étapes fondamentales comme celle de la loi Pompidou-Giscard en 1973 (...) dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). (...)
En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Depuis l'application de ce principe, la finance et son infime oligarchie donnent la pleine mesure de leur asservissement des peuples, en une spirale exponentielle d'accroissement des inégalités."
Frédéric Lordon : " 1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible.
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S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques.
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Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie.
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Sauf à continuer de soupirer après ce qui n’arrivera pas — un « autre euro » et l’« Europe sociale » qui va avec — le réarmement des gauches européennes passe donc impérativement par l’imagination de l’après-euro.
L’avenir de la gauche se joue entre ces quatre propositions."
Figure intellectuelle de la construction européenne, l'influent philosophe Jürgen Habermas, 86 ans, s'exprime peu sur l'actualité politique. Ses mots, dans le quotidien britannique "The Guardian" ce jeudi, n'en résonnent qu'avec plus de force. "Je crains que le gouvernement allemand, incluant sa branche social-démocrate, n'ait dilapidé en l'espace d'une nuit tout le capital politique qu'une Allemagne meilleure avait accumulé depuis un demi-siècle", déplore le penseur, élève de Theodor Adorno et figure des révoltes étudiantes en Allemagne à la fin des années 1960. Les précédents gouvernements allemands, note-t-il, avaient démontré "une plus grande sensibilité politique et une mentalité post-nationale". "Forcer le gouvernement grec à donner son accord à un fonds de privatisation, économiquement discutable et éminemment symbolique, ne peut être compris que sous l'angle d'un châtiment décrété contre un gouvernement de gauche", a analysé le philosophe, qui avait déjà critiqué la politique d'Angela Merkel par le passé.
Commentaire/trad : Bertrand Wert
"Le nouveau "plan d'aide" endettera encore davantage la Grèce sans lui permettre de réellement sortir de l'ornière. Il n'a pour fonction que de "couvrir" les non-dits sur la dette des dirigeants européens."
"The prospective EU-US trade deal TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) could be the world's biggest such treaty. While there are disagreements and divergences, in many areas of the negotiations the European Commission is singing from the corporate hymn-sheet. The revolving door between the public and private sectors is helping to grease the wheels of the TTIP corporate lobby. Some of the EU's most senior decision-makers and officials, alongside those from the member state levels, spin through the revolving door into corporate advisor roles; others go in the other direction, from corporate jobs into the public sector. These revolving door cases cover some of the biggest EU corporate lobby sectors, including telecoms and IT issues; food and agriculture; finance; investor-state dispute settlement; pharmaceuticals; regulatory cooperation; and others. This phenomenon creates great potential for conflicts of interest, and demonstrates the synergies between business interests and the European Commission, the UK government, and others when it comes to TTIP and trade negotiations."
"Dans ce document, le Fonds assure pourtant que la dette grecque est « totalement non viable » [...] Elle ne peut être viable qu’« avec des mesures d’allégement », ce que le premier ministre Alexis Tsipras a demandé, mais que l’Allemagne a refusé."
"Ses fondateurs,
Ses citoyens,
Ses proches et apparentés,
ont la douleur de vous annoncer le décès de l’Idée européenne, survenu à Bruxelles dans des circonstances tragiques ce lundi 13 juillet 2015.
Condoléances à adresser au Parlement européen. Ni fleurs ni couronnes.
RIP"
"Les dirigeants de la zone euro ont imposé un accord aux conditions encore plus dures, presque punitif, aux Grecs. Mais la défaite d'Alexis Tsipras résonne comme une défaite pour toute la zone euro."
" Les institutions européennes viennent, à l'instigation notamment du gouvernement allemand, de s'acharner pendant de longs mois sur le gouvernement grec d'Alexis Tsipras, accusé de ne pas vouloir respecter les règles communes et les accords passés.
Il existe pourtant en Europe, un autre délinquant qui ne respecte pas lui non plus ces règles : il s'agit de l'Allemagne. "
"Cinq économistes de renom, dont Thomas Piketty, Jeffrey Sachs et Dani Rodrik, avertissent la chancelière allemande : " l’Histoire se souviendra de vous pour vos actions de cette semaine. " Cette lettre ouverte a été initiée par l’ONG Avaaz et a été jointe à une pétition signée par plus d’un demi-million d’Européens, exigeant la fin du programme d’austérité grec."
Paul Krugman dans le New-York Times : "Suppose you consider Tsipras an incompetent twerp. Suppose you dearly want to see Syriza out of power. Suppose, even, that you welcome the prospect of pushing those annoying Greeks out of the euro.
Even if all of that is true, this Eurogroup list of demands is madness. The trending hashtag #ThisIsACoup is exactly right. This goes beyond harsh into pure vindictiveness, complete destruction of national sovereignty, and no hope of relief. It is, presumably, meant to be an offer Greece can’t accept; but even so, it’s a grotesque betrayal of everything the European project was supposed to stand for. "
En français : http://www.courrierinternational.com/dessin/crise-grecque-les-propositions-de-leurogroupe-sont-bel-et-bien-un-coup-detat
"Alexis Tsipras s’est exprimé ce mercredi devant le Parlement européen. Voici les phrases à retenir de son discours.
1 - « Nulle part ces programmes n’ont été aussi durs et longs qu’ils ne l’ont été en Grèce. Mon pays est devenu un champ d’expérimentation de l’austérité. L’expérience a échoué : le chômage, la pauvreté, la marginalisation sociale ont explosé. »
2 - « Nous souhaitons un accord avec nos partenaires, mais un accord qui montre qu’il y a de la lumière au bout du tunnel. »
3 - « Je ne suis pas de ceux qui prétendent que tous les maux du pays sont à mettre sur le dos des étrangers. Si la Grèce est dans cette situation, c’est parce que, pendant des décennies, les gouvernements ont gouverné de façon clientéliste, sans contrôler la fraude fiscale. »
4 - « Ne laissons pas l’Union européenne se transformer en division de l’Europe. Nous voulons un compromis raisonnable pour éviter une rupture. »
5 - « Nous sommes déterminés, non pas à chercher l’affrontement avec l’Europe, mais à nous attaquer aux mentalités qui ont enfoncé la Grèce et la zone euro avec elle. »
6 - « Nous devons aboutir à une solution durable à la dette. Il ne doit pas y avoir de question taboue. Nous devons trouver une solution, aussi difficile soit-elle. »
7 - « Jusqu'à maintenant, les fonds européens ont été affectés au sauvetage des banques, ils ne sont jamais parvenus au peuple grec. »
8 - « Que les choses soient claires, les propositions du gouvernement grec pour financer ses obligations et restructurer sa dette ne visent pas à faire supporter ces charges par le contribuable européen. »
9 - « Si l’Europe n’est pas démocratique, elle aura beaucoup de mal à survivre aux moments difficiles que nous traversons. »
10 - « Le choix du peuple grec n’est pas le choix de la rupture avec l’Europe, mais celui du retour aux principes fondateurs : démocratie, solidarité, respect mutuel, égalité. »"
"Le premier ministre grec précise son propos en égrenant en moins de deux minutes les différentes réformes que la Grèce a appliquées et veut encore introduire. Honnêtement, l'exercice ne devait pas être compliqué, car la Grèce est le pays européen qui a mis en application le plus grand nombre de réformes. Il semble que Verhofstadt et ses applaudissant comparses n'en soient pas informés. Au fur et à mesure que Tsipras énonce les différentes réformes, Verhofstadt perd de sa superbe.
Très rapidement on remarque aussi que tant dans le style que sur le fond, Verhofstadt et Tsipras divergent. Alors que Verhofstadt éructe dans un anglais boiteux, Tsipras s'exprime de manière sereine et souriante. Les applaudissements de 20 secondes adressés à Verhofstadt ont été baptisés de triomphe par les médias. Que Tsipras ait été gratifié d'applaudissements deux fois plus longs à son entrée et après sa réponse à Verhofstadt n'a pas semblé digne d'intérêt pour ces mêmes médias. "