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Ainsi donc la loi Création et Internet la fort mal nommée, aussi connue sous le nom d'Hadopi, vient d'être votée, et je suis en colère.
En colère, de voir le débat politique voler aussi bas. Voir certains députés UMP[1] (certes pas tous élus) mentir comme des arracheurs de dents, à prétendre que si on est contre la loi Hadopi, on est contre le droit d'auteur et la rémunération des artistes. Cette simplification lamentable, ces contre-vérités me navrent.
En colère, parce que les valeurs auxquelles je tiens sont bafouées, de la présomption d'innocence (on est coupable aux yeux de l'Hadopi tant qu'on a pas prouvé son innocence), le fait que des sanctions soient prises par une autorité administrative et non judiciaire, ainsi que la liberté d'Internet.
L’association de consommateurs remet en cause le système d’identification des internautes préconisé par le projet de loi Création et Internet.
Pourquoi Hadopi ne sera pas applicable d'un point de vue juridique
Partout en Europe, la guerre au partage s’enlise. Les uns après les autres, tous les acteurs soucieux de liberté et de culture se détournent de cette approche et appellent à construire de nouvelles synergies entre la liberté des échanges hors marché sur internet et le financement de la création. Sentant leur défaite proche, les tenants du contrôle centralisé sur l’accès aux oeuvres se crispent dans d’ultimes assauts, toujours plus absurdes et dangereux pour les libertés. Il semble que le gouvernement français veuille être à l’avant-garde de cet obscurantisme...