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Alors que le réseau 4G de Base et de Proximus est déployé dans plusieurs villes, Apple ne permet toujours pas à ses smartphones compatibles de s'y connecter... « Apple protège son partenaire [téléphonique] privilégié [en Belgique] en retardant cette certification tant que Mobistar n’a pas lancé son propre réseau 4G »...
Voir aussi (en néerlandais): http://www.standaard.be/cnt/dmf20131120_00847340
Cannabis : bis ? Plaidoyer pour une évaluation critique de la politique belge en matière de cannabis
Le criminologue Tom Decorte (Université de Gand), l'économiste Paul De Grauwe (Université Catholique de Louvain et Londen School of Economics) et le toxicologue Jan Tytgat (Université Catholique de Louvain) [ont publié une étude en novembre 2013] dans laquelle ils plaident pour une évaluation critique de la politique actuelle en matière de cannabis. En un mot, la politique actuelle est un échec selon les auteurs. Ces derniers espèrent relancer le débat entre des experts en matière de drogues aussi bien que le débat public sur la réglementation du cannabis...
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[Lettre accompagnant le rapport :]
Monsieur, Madame,
Les principaux objectifs de la politique belge en matière de cannabis sont la diminution du nombre de personnes dépendantes, la diminution des dommages physiques et psychologiques que l'abus de cannabis peut entraîner et la diminution des effets négatifs du phénomène du cannabis pour la société. Dans leur texte de la vision, le criminologue Tom Decorte (Université de Gand), l'économiste Paul De Grauwe (Université Catholique de Louvain et Londen School of Economics) et le toxicologue Jan Tytgat (Université Catholique de Louvain) évaluent les résultats de la politique belge en matière de cannabis.
Près de vingt ans après les recommandations du groupe de travail parlementaire, les auteurs concluent que la politique belge en matière de cannabis n'a pas réussi à atteindre ses objectifs. Par ailleurs, ce politique crée de nombreuses conséquences inattendues. Les trois auteurs préconisent donc une évaluation critique des résultats et des conséquences imprévues de la politique belge en matière de cannabis et un débat sur les modèles de réglementation différents pour le cannabis.
Veuillez trouver ci-joint le texte intégral de la vision. Nous espérons sincèrement que ce texte encouragera le débat entre des experts en matière de drogue aussi bien que le débat public sur la réglementation du cannabis. Nous vous invitons fortement à distribuer ce texte à vos collègues et autres professionnels.
Veuillez agréer nos salutations distinguées,
Prof. Dr. Tom Decorte
Prof. Dr. Jan Tytgat
Prof. Dr. Paul De Grauwe
Lire le rapport: http://www.feditobxl.be/files/201311-Plaidoyer%20pour%20une%20%C3%A9valuation%20critique.pdf
Pétition lancée par le Réseau Financement Alternatif, FairFin et le collectif citoyen Roosevelt
Le procureur général d'Anvers veut prélever l'ADN de tous les nouveaux-nés belges... futurs criminels en puissance
En Belgique, le congé-éducation payé constitue un droit des travailleurs du secteur privé de suivre des formations reconnues et de s'absenter du travail avec maintien de leur rémunération. L'employeur ne peut refuser mais doit marquer son accord sur la prise du congé. Enfin, il se fait rembourser après la formation en introduisant une déclaration de créance.
Acte 1. Mme Baum jette 4 extraits de compte dans une poubelle de la Grand-Place, à deux pas de son agence bancaire Belfius.
Acte 2. Des agents sanctionnateurs fouillent cette poubelle, y retrouve les extraits et assimile ceux-ci à des « déchets ménagers ».
Or, selon le règlement de police communal, les déchets ménagers n'ont pas le droit d'être jetés dans les poubelles publiques. Pas de chance, le règlement de police communal ne précise pas ce que la commune entend par « déchets ménagers ». Avec le système SAC, c'est Mme Baum qui doit payer le prix de cette incertitude juridique, car le fonctionnaire sanctionnateur n'est pas payé pour prouver ce qu'il avance. Le fonctionnaire sanctionnateur considère que les extraits sont des « déchets ménagers », c'est comme ça. Ce sera à Mme Baum de prouver que l'accusation n'est pas justifiée.
L'histoire pourrait s'arrêter là et déjà donner de l'urticaire à tous les démocrates. Elle ne concerne d'ailleurs pas que Mme Baum, une autre dame de la commune dit avoir reçu la même menace d'amende (cette fois-ci pour des factures). Mais, pour Mme Baum, ce n'est pas fini.
Acte 3. Les agents sanctionnateurs supposent sur cette simple base que la « décharge illégale de déchets ménagers » fait partie des habitudes de Mme Baum.
Acte 4. Prise dans le feu de cette enquête passionnante et certainement prioritaire, les agents sanctionnateurs cherchent des informations supplémentaires auprès du service de propreté de la commune. Il s'avère que Mme Baum jette « trop peu » de déchets par rapport à la moyenne.
Comment la commune peut-elle être au courant de ce genre d'information ? Parce que Herentals fait partie des communes qui utilisent un système de containers payants pour la collecte des déchets non triés. À chaque passage, le camion enregistre le poids des déchets grâce à une puce individuelle et les frais sont ensuite facturés aux habitants.
Acte 5. Il n'en fallait pas plus pour corroborer les soupçons des agents sanctionnateurs : si Mme Baum jette si peu de déchets, c'est bien la preuve qu'elle s'en débarrasse clandestinement et illégalement. Elle mérite donc une sanction.
Cette affaire est éclairante à plus d'un titre sur le système SAC. Après les affaires concernant le pic-nic sur les marches d’une église, la bataille de boules de neige et la plante devant la maison, ce nouvel épisode est avant tout révélateur de la créativité dont peuvent faire preuve les communes pour leur règlement sur les SAC. Par ailleurs, l’histoire de Mme Baum montre aussi à quel point l’arbitraire règne en la matière.
Une future réforme des droits d'auteur et voisins en Belgique?
À l'annonce de la journée d'étude « Bientôt des salles de consommation à moindre risque en Belgique » organisée le 24 octobre prochain par la Liaison antiprohibitionniste, Alter Échos s'est jeté sur son téléphone pour prendre le pouls de l'état d'avancement de la réflexion ici et là. Force est de constater que le sujet est sensible. Et que la communication des autorités publiques sur le sujet est sous contrôle...
"Bruxelles = Chicago + La Grand Place". Fin des années 60, les appétits immobiliers déchirent le tissu urbain bruxellois. La capitale subit une vague de destructions qui vont la transformer profondément.