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"Aujourd’hui, les pratiques collaboratives numériques peuvent permettre aux associations d’être plus réactives et efficaces, en actionnant des réseaux et des personnes plus rapidement, en facilitant l’implication de bénévoles ou de partenaires, en permettant de mieux répartir les pouvoirs et la responsabilité, en encourageant la transparence, etc.
Cependant, ces collectifs et associations sont parfois à la peine avec les outils numériques, qui permettent parfois (ce n’est pas systématique) d’accroître leur pouvoir d’agir. Notamment, elles disposent rarement de parcours de formation adaptés à leurs besoins ou leurs moyens et elles doivent composer avec des niveaux de compétences numériques très différents dans leurs structures.
Par ailleurs, même lorsqu’elles ont des connaissances et des facilités avec le numérique, elles sont poussées à utiliser des outils toxiques (ex : Google Workspace, Microsoft 365, Zoom, etc) dont elles n’ont pas réellement la maîtrise, et qui, surtout, sont rarement en cohérence avec leurs objectifs et leurs valeurs.
Formulé autrement : les associations sont souvent consommatrices d’un numérique pensé par des acteurs qui veulent créer un monde dont les associations ne veulent pas. La réciproque est aussi vraie : le monde rêvé par ces acteurs du numérique ne veut pas d’associations puissantes, politiques, proposant d’autres façons de vivre ensemble.
En effet ces entreprises (notamment les GAFAM) ont une vision du monde très libérale où l’argent compte plus que la générosité. Où le succès compte plus que la solidarité. Où un profit immédiat vaut plus qu’un impact à long terme sur la planète."
OnlyOffice est un logiciel de bureau en ligne qui peut être utilisé sur leurs serveurs, dans le cloud, ou être installé sur les vôtres.
Conclusion? Ploum est accro à son Mac et à des services cloud propriétaires hébergés sur des serveurs non-européens :-)
"Et si les services de renseignement d’un autre pays venaient consulter vos informations confidentielles dans les centres de données situés en Europe ? C’est ce que revendiquent les autorités américaines dans le cadre du Patriot Act voté au lendemain du 11 septembre 2001. Microsoft tente de s’y opposer dans un bras de fer judiciaire débuté il y a deux ans et dont la conclusion est attendue dans les prochaines semaines. Un enjeu démocratique pour le respect de notre vie privée, doublé d’un enjeu économique pour les géants informatiques américains qui craignent de perdre des milliards de dollars dans l’opération."
Fed up with the continuing stream of news about U.S. intelligence efforts to monitor cloud services, valuable E.U. customers may just use their own local clouds
Forums communautaire francophone autour d'OwnCloud
Turn your web server into a powerfull file management system
Edit : renommé Pydio (https://pyd.io/)
En charge du redressement productif, Arnaud Montebourg a défendu la "démondialisation des données personnelles", qui consiste à rapatrier en France le stockage et le traitement des données personnelles des Français. Pour obliger les géants américains à suivre ce principe, le ministre plaide pour une action à l'échelle européenne.
Il est désormais possible de se passer de la suite bureautique Microsoft Office et du système d’exploitation Windows en utilisant de fiables alternatives libres (GNU/Linux et Libreoffice pour ne pas les nommer).
Mais quid du réseau social Facebook et des services Google par exemple ? Est-il possible de proposer des alternatives libres à ces applications dans les nuages du web qui demandent une énorme bande passante et nécessitent des batteries de serveurs, avec tous les coûts faramineux qui vont avec (et que ne pourra jamais se permettre le moindre projet libre qui commence avec cinq gus dans un garage) ?
Un service européen qui héberge des instance d'OwnCLoud
SpiderOak est un outil de sauvegarde en ligne multiplateforme qui permet aux utilisateurs de sauvegarder, partager, synchroniser, accéder et stocker leurs données sur un serveur hors-site. SpiderOak utilise l'informatique dans le nuage (cloud), il chiffre les données sur le serveur, en fonction d'une clé et d'un chiffrement générés par le client, ce qui fait que même les employés de SpiderOak n'ont aucun moyen d'accéder aux données des utilisateurs, c'est l'approche dite de la "connaissance-zéro".