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Comme dans l’ensemble de la population, il y a des antisémites parmi les antisionistes. Mais c’est loin d’être le cas de la majorité d’entre eux. À commencer par les Palestiniens qui sont quasi tous antisionistes puisqu’ils n’acceptent pas que le pays où ils vivent ou dont ils sont exilés soit devenu l’« État des Juifs », au prix de leur déplacement forcé ou de très fortes discriminations pour ceux qui y sont restés, même pour ceux d’entre eux qui ont obtenu la citoyenneté israélienne[1]. Cela n’en fait pas des ennemis des Juifs.
Les antisionistes sont aujourd’hui ceux qui s’opposent à la perpétuation, au Proche-Orient, de l’existence d’un État auto-défini comme juif, accueillant pour tous ceux que ses autorités reconnaissent comme tels, aux dépends des populations non juives des territoires sur lesquels il s’est édifié puis élargi. Parmi ces antisionistes, se trouvent de nombreux Juifs, partisans de la « désionisation » d’Israël, c’est-à-dire de sa transformation en un ou deux États démocratiques, traitant de manière égale tous ses habitants.
Au fil de la série documentaire "Les enfants de la colonisation" de Canvas (sous-titrée en français), une vingtaine de témoins en Belgique et en RDC évoquent le Congo à l’époque coloniale et la manière dont l’héritage colonial a influencé leur propre vie. Le premier épisode revient sur l’histoire de la colonisation du Congo depuis la Conférence de Berlin sur les colonies de 1885.
L’ONG israélienne Rompre le silence publie des témoignages d’anciens appelés en Cisjordanie qui décrivent le flou entourant leurs règles d’engagement.
Télécharger le rapport sur lequel se base cet article :
Interactive: the data provides detailed insights into the scale and scope of Israel's home demolitions, revealing the devastating toll on Palestinian families. 2016 was a record year, with the highest number of demolitions and displacements.
En Israël, un groupe de 200 anciens cadres de l'armée, des services de sécurité et de renseignement, jette un pavé de la marre en signant un « plan pour sortir de l'impasse ». Le document appelle entre autres à geler les constructions dans les colonies et à reconnaître que Jérusalem devra faire partie d'un futur Etat palestinien. Une critique très claire de la politique du gouvernement de Benyamin Netanyahu.
D’un côté, il y a ceux qui défendent un Etat juif tout puissant ; de l’autre, des partisans d’un Etat commun où Juifs et Arabes vivraient en égaux. Entre les deux, la question de la souveraineté d’Israël.
Guillaume Meurice s'intéresse au conflit Israélo - Palestinien, et il s'est rendu à l'exposition "Open a door to Israël" organisé par le ministère des affaires étrangères d'Israël. Il y a rencontré des soutiens à Benjamin Netanyahu.
Une résolution adoptée lundi fait le lien entre violences palestiniennes et manque de perspective de paix. L’Etat hébreu a tenté de faire capoter l’initiative, sans succès.
"Etienne Balibar, philosophe, Alice Cherki, psychanalyste et Mohammed Harbi, Gilles Manceron et Bernard Ravenel, historiens, considèrent que le crime commis fin juillet dans un village de Cisjordanie contre une famille palestinienne, dont le père et un bébé ont été brûlés vifs est une conséquence directe de la colonisation. Avec le collectif « Trop, c’est trop ! », ils militent pour que des sanctions soient imposées à Israël."
Commentaire de l'ABP (Association Belgo Palestinienne) :
"Ca n'a l'air de rien, ça ne fait aucun bruit dans la presse traditionnelle et pourtant les deux avis successifs de la Cour suprême israélienne tuent encore un peu plus tout espoir d'une paix durable et d'une solution à deux Etats.
En considérant que tout appel à boycotter des produits issus des colonies est un délit punissable par la loi et en légitimant les politiques d'expropriation et de confiscation, la Cour ne porte pas seulement atteinte à des droits fondamentaux tels que la liberté d'expression ou le droit de propriété. Elle légitime aussi la politique acharnée de colonisation menée par Netenyahou et le conforte un peu plus dans sa politique ségrégationniste."
Extrait :
"Le paradoxe de ces décisions est qu’en criminalisant l’appel au boycott et en légalisant l’expropriation des propriétaires palestiniens à Jérusalem-Est, la Cour suprême israélienne justifie de facto l’accusation selon laquelle Israël, pour ce qui touche aux rapports avec les Palestiniens, tourne le dos à la démocratie et pratique une politique de ségrégation. Telle a été la réaction unanime des organisations et associations qui, en Israël même, luttent contre l’occupation des territoires palestiniens. Comme l’a écrit le journaliste Gideon Levy, pour la Cour suprême, « les masques tombent ». L’institution qui a « toujours trahi son rôle de gardien des droits de l’homme, de la loi internationale, de l’égalité et de la justice dans les territoires occupés » en vient à faire de même avec les droits du citoyen en Israël."
"Les consuls et consuls généraux représentant les pays de l’UE (aujourd’hui au nombre de 28) en Israël et dans les territoires occupés palestiniens, rédigent chaque année pour le comité politique et de sécurité du Service européen d’action extérieure une sorte « d’état des lieux », qui fait le point sur la situation à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. "
"[Selon ce rapport] la tension dans la ville n’a jamais été aussi forte depuis 1967. Si la politique de discrimination et de colonisation menée par Israël se poursuit, ce sont les bases mêmes d’une solution pacifique qui seront détruites. Il est peut-être encore temps d’agir, mais l’Europe doit faire preuve de courage."
L'article de Médiapart est également consultable (in extenso) sur :
http://www.europalestine.com/spip.php?article10511&lang=fr
"The Heads of Mission in Jerusalem and Ramallah herewith submit to the Political and Security Committee the Jerusalem Report 2014 (Annex 1) and for a discussion a series of recommendations to reinforce EU policy on East Jerusalem (Annex 2). Annex 3 contains additional facts and figures on Jerusalem."
Ce rapport de l'EU HoM (EU Heads of Mission) est téléchargeable ici :
https://www.mediapart.fr/files/EU_HOMS_REPORT_ON_JERUSALEM.pdf
Pour bien comprendre ce qui se passe actuellement à Jérusalem, soumis aussi aux règles de la colonisation illégale de l'Etat israélien...