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Une étude internationale a examiné la susceptibilité à la désinformation chez plus de 66 000 personnes dans 24 pays en utilisant le Test de Susceptibilité à la Désinformation (MIST).
La Génération Z a obtenu les pires résultats au test, tout en évaluant sa propre capacité à détecter la désinformation avec la plus grande justesse. Cette étude fournit ainsi le premier profil systématique et global de la vulnérabilité à la désinformation et vient corroborer des résultats plus anciens. Selon une étude de l’Université de Cambridge publiée le 29 juin 2023, les 18-29 ans, pourtant très à l’aise avec les outils numériques, sont les plus vulnérables aux fake news.
Testée sur plus de 8 000 participants et utilisée par YouGov aux États-Unis, l’enquête montrait que seuls 11 % des jeunes adultes obtiennent un score élevé au MIST, contre 36 % des plus de 65 ans. Plus le temps passé en ligne augmente, plus la capacité à distinguer le vrai du faux diminue. Les utilisateurs de Snapchat, TikTok ou Truth Social figurent parmi les plus perméables à la désinformation.
via Newsletter Conspiracy Watch
Democracy Reporting International (DRI) was founded in 2006 by an international group of experts on democratic governance and elections.
Recognizing a gap in a field that was dominated by big intergovernmental organisations and commercial consultancies, they decided to form a non-governmental, independent organisation that could analyse democratic developments and advise on constitutional and electoral frameworks quickly and flexibly.
Une cinquantaine de sites occidentaux ont récemment été « clonés » afin de diffuser un message allant dans le sens des intérêts de la Russie. Radioscopie d’une opération d’influence.
Le brief égrène sur une vingtaine de pages, dont un bon tiers listant les références bibliographiques, les principaux hoax contre la vape et leurs réfutations. Pris dans la presse, les exemples de désinformation sur le sujet ne sont pas exhaustifs, tant ceux-ci pullulent. Le document de l’ASH, révisé par 16 scientifiques de haut niveau, a retenu les sujets typiques et les exemples particulièrement cyniques de tromperies.
Le document en question : https://ash.org.uk/uploads/Addressing-common-myths-about-vaping-ASH-brief.pdf
Index alphabétique des sites complotistes et de la fachosphère : qui transmet les fake news ? Qui tire les ficelles de la désinformation ?
Sont répertoriés dans cet index un grand nombre de sites complotistes et d’autres portails de « réinformation » qui ont le plus de portée en France et en Europe. Leur point commun ? La diffusion régulière de fantasmes et de théories du complot, de fausses nouvelles, ou « fake news » ou le déni de faits scientifiques afin de « fabriquer du doute ». Vous y trouverez aussi les portraits de certains influenceurs qui usent de ces infox en tant qu’instrument politique et/ou religieux.
Le film « Malaria Business », réalisé par Bernard Crutzen (l'auteur de « Ceci n'est pas un complot »), est sorti en 2017. Il préconise le recours à de simples tisanes comme remède efficace au paludisme. Mais le monde scientifique comme les autorités de santé feraient de la résistance, privilégiant les intérêts de l’industrie pharmaceutique aux dépens de la santé des populations affectées. Le film avait été largement salué et diffusé. Il avait fait, il y a cinq ans, l’objet d’une critique approfondie.
L'Organisation mondiale de la santé continue de présenter des informations trompeuses sur les cigarettes électroniques qui sèment le doute et la confusion parmi le public, les médias et les décideurs. Cet article passe en revue ses dernières questions et réponses et trouve de multiples erreurs d'analyse, des déclarations trompeuses et des préjugés évidents.
L’analyse de canaux publics de la messagerie cryptée Telegram a mis en évidence la porosité entre la désinformation liée à la pandémie de Covid-19 et la propagande de guerre pro russe. Cette nouvelle étude s’inscrit dans la continuité de l’analyse d’un phénomène également mis en évidence côté francophone, que ce soit en France ou en Belgique.
Cette enquête menée par la VUB et le DisinfoLab dans le cadre du hub européen de lutte contre la désinformation EDMO Belux, met également en lumière la façon dont ce phénomène s’inscrit dans une tendance plus globale de convergence des récits sur ces deux sujets.
Une société sans consensus sur ce qui est vrai est-elle possible ? Cette question se pose depuis le début de la pandémie de SARS-CoV-2 qui s'est caractérisée par une véritable "infodémie", une épidémie de fausses informations, parfois relayées par les décideurs politiques eux-mêmes. En santé publique, cette infodémie a fait presque autant de dégâts que les infections par le virus lui-même, estiment plusieurs chercheurs.
Liberties, in cooperation with Access Now and EDRi, published a policy guide on how to tackle disinformation while protecting human rights.
The report sets out certain actions that need to be taken in order to achieve this goal:
- Advertising based on tracking and targeting of personal data needs to be phased out. Targeted ads should be limited to using the information users provide voluntarily and explicitly for that purpose. Users should also be able to access, review and change what a platform knows about them.
- To give users ownership over their data and to provide proper transparency, content-recommendation systems need to be explained. This information should include the data input and how the algorithm was tested, which will make it easier to contest algorithmic decision-making.
- Additionally, we call for strong enforcement of the GDPR. The GDPR safeguards the rights of EU residents and prevents the misuse of their personal data for targeting purposes.
Julien Pain, journaliste, a passé une journée dans une "université citoyenne" près d'Avignon: "On m'avait dit que s'y trouveraient les têtes d'affiche de la désinformation et du complotisme en France. Et ils étaient presque tous là. Richard Boutry, un ancien journaliste qui pense aujourd'hui que le monde est dirigé par des élites satanistes. Francis Lalanne, chanteur qui dénonce une dictature installée en France. Ou Louis Fouché, un médecin qui fait campagne contre les vaccins et prend des positions dénoncées par la plupart de ses confrères."
La science pathologique, c’est un processus psychologique dans lequel un.e scientifique qui, à l’origine, respectait la méthode scientifique, commence à s’écarter progressivement de cette méthode et s’entête à interpréter ses travaux à sa façon.
On dit que ce processus est « pathologique » parce que ça devient une obsession. La personne est incapable d’admettre ses erreurs, même si tout indique qu’elle a tort.
"N’importe quelle étude qui prétend montrer un impact négatif de la cigarette électronique sur la santé fait les manchettes, même celles qui sont de qualité médiocre et publiées dans des journaux de second ordre, tandis que les études qui rapportent plutôt un effet positif sont tout simplement ignorées, même lorsqu’elles sont très solides scientifiquement et publiées dans des journaux médicaux prestigieux. Ce déséquilibre fait en sorte que la population est informée seulement des risques potentiels associés à la cigarette électronique, sans savoir qu’il existe en parallèle toute une littérature qui montre que ces dispositifs ont des effets positifs sur la santé des fumeurs."
En France, la vape est interdite partout où les cigarettes sont interdites au prétexte que cela peut inciter les fumeurs à fumer… Il est heureux que Pernault Ricard n’ait pas le poids de Philippe Morris, sans quoi, boire de l’eau serait prohibé au prétexte que cela peut donner envie à un alcoolique de boire de l’alcool…
"On pourrait aussi publier des études montrant que la bière sans alcool contient du sucre, que le sucre peut rendre le foie plus gras, et que le foie gras peut conduire à la cirrhose ! Une telle mise en garde ne serait heureusement pas prise au sérieux (même s’il vaut mieux boire de l’eau). Et nos chercheurs de ressortir à propos de la ecigarette des arguments eux aussi transposables à l'alcoolisme “Des études montrent que certains jeunes qui boivent des jus de fruits ou de la bière sans alcool finissent pas consommer des boissons alcoolisées” sur l’air de "l’un conduit à l’autre". Et bien non, il n’existe aucune preuve que la ecigarette favorise la consommation ultérieure de tabac.
Et donc, non, on ne peut peut pas comparer la toxicité toujours hypothétique et au pire quasi négligeable de la ecigarette, à celle prouvée, massive, gravissime de la cigarette fumée, sans faire le jeu de la maladie, de la mort et des cigarettiers."
Le rapport du Surgeon General, l'autorité américaine en termes de santé, vient juste d'être publié et fait les gros titres dans la presse mondiale. C'est son côté volontairement alarmiste qui en fait un sujet de choix pour les journalistes. Pourtant en y regardant de plus près, on voit très vite la supercherie consistant à diaboliser une fois de plus la nicotine et la vape.
"Une équipe de chercheurs américains confirment par une nouvelle étude les mises en garde contre la dangerosité des cigarettes electroniques."
Ce qui n'est pas dit dans tous ces articles et dans le communiqué de presse des chercheurs, c'est que les tests avec la vapeur ont duré plusieurs semaines pour montrer quelque chose, alors (mais c'est à peine formulé dans l'article original!) qu'exposées à la fumée de tabac les cellules ne tenaient pas 24h !
"Treatment media was replaced every three days with 1%
e-cigarette extract. Because of the high toxicity of cigarette smoke
extract, cigarette-treated samples of each cell line could only be
treated for 24 h."
Commentaire : Jacques Le Houezec (https://www.facebook.com/ToutCeQueVousAvezToujoursVouluSavoirSurLeTabac/posts/745485982219797 - http://jlhamzer.over-blog.com/qui-suis-je )
Un article du Guardian va également dans le sens du commentaire ci-dessus:
http://www.theguardian.com/science/sifting-the-evidence/2015/dec/31/no-theres-still-no-evidence-e-cigarettes-are-as-harmful-as-smoking
Vous savez combien on en trouve, de ces substances dangereuses, dans les cigarettes traditionnelles ?
Evidemment, on gagnerait a pouvoir proposer des e-liquides moins nocifs, mais il ne faudrait pas laisser croire qu'il vaut mieux fumer que vapoter. Or ce genre d'étude y contribue.
Cela étant, dans l'étude en question, le protocole laisse la résistance chauffer 8 secondes, avant d'attendre 15 secondes, puis recommencer.
Les vapoteurs autour de vous vapotent-ils aussi frénétiquement en appuyant aussi longtemps sur le déclencheur? Personnellement, cela me parait fort long, 8 secondes ; le gout en bouche ne doit pas être terrible du coup.
De là à dire que ce protocole ne reflète pas l'utilisation réelle des vapoteurs, il n'y a qu'un pas...
EDIT : Le tabacologue Bertrand Dautzenberg rappelle que le diacétyle, incriminé dans l'étude, est exclu des normes AFNOR pour les eliquides...
"L'étude espagnole est un exemple classique et évident d'une mauvaise interprétation des résultats d'une étude. Leur conclusion devrait être que les niveaux de PM2,5 dans la maison d'un vapeur se distinguent à peine de ceux de la maison d'un non-fumeur, et sont significativement plus faible que les niveaux mesurés dans la maison d'un fumeur. En outre, ils ignorent encore une fois que la composition des particules est d'une importance vitale dans la détermination de tout risque. Les particules des produits de combustion comme celles émises par les cigarettes et qui sont associées à la pollution de l'environnement sont très différents des micro-gouttelettes de PG, VG, de l'eau et de la nicotine qui composent les émissions d'e-cigarette."