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Si l’on en croit les experts, ce ne sont pas des millions, mais des dizaines de millions d’emplois qui sont menacés à l’échelle mondiale par les robots et les intelligences artificielles.
Les autorités semblent dépassées par l’ampleur du défi. En Europe comme ailleurs, on se concentre sur la compétitivité de l’économie, dans l’espoir un peu naïf que les nouveaux emplois suffiront à compenser la perte des anciens.
Un quart de la population suisse travaille en indépendant. Et toujours plus de jeunes actifs sont séduits par les principes de ce que l’on appelle la «gig economy»: travailler «à la mission» et sans employeur fixe.
Quand Bernard Van Den Broeck, belge d’origine marocaine, postule à différentes offres d’emploi, il est surpris de constater l’influence de sa photo sur les réponses à ses candidatures. Il était une voix vous propose un récit sur la discrimination à l’embauche, et des pistes de solution pour tenter d’y remédier.
La jeunesse bruxelloise se caractérise par une forte dualisation dans plusieurs domaines comme l’éducation, l’emploi ou le logement, selon une étude menée par cinq chercheurs de l’ULB et de la VUB et publiée dans la revue Brussels Studies.
L’enseignement, largement étudié, se caractérise par de fortes inégalités. «Les quelques statistiques désagrégées à l’échelle communale mettent en évidence la très forte dualisation des parcours scolaires au sein du territoire bruxellois. Les élèves résidant dans les communes les plus défavorisées sont ceux qui ont le plus tendance à suivre un enseignement technique ou professionnel, à l’inverse de ce qui se passe dans les communes plus aisées», notent les chercheurs. En plus de la hiérarchisation certaine des types d’enseignement et la présence d’écoles «ghettos» et élitistes, l’étude souligne que «les établissements d’enseignement secondaire, surtout de la filière générale, opèrent une ségrégation sociale et ethnique des publics notamment pas le biais du redoublement et de la réorientation scolaires. Ce processus contribue fortement à transformer les inégalités sociales en inégalités scolaires.»
L'assembleur des smartphones de la marque à la Pomme, le groupe taïwanais Foxconn vient de décider de remplacer 60 000 salariés par des robots pour faire augmenter la vitesse de production en réduisant les coûts.
De janvier à avril 2016, le Mouvement Antiraciste Européen – EGAM a conduit dans neuf pays la campagne européenne de Situation Testing pour évaluer le degré des discriminations raciales sur le marché du travail.
Les résultats présentés indiquent des pics alarmants...
It seems like many of us follow in our parents' footsteps when it comes to choosing a career, but in reality, how often does it actually happen? And if we don't follow our parents into the same line of work, how do their occupations affect what we...
En français : http://www.numerama.com/politique/153861-quand-facebook-met-a-jour-bourdieu-pour-etudier-le-determinisme-social.html
Tom Watson, l’un des principaux leader du parti travailliste, s’inquiète, dans une tribune pour le Guardian, de l’arrivée prochaine des camions sans conducteurs, qui devraient être mis à l’essai prochainement au Royaume-Uni. Pour le député, les perspectives de l’automatisation et du développement de l’intelligence artificielle sur l’emploi - Deloitte prévoit la suppression de 11 millions d’emplois d’ici 10 ans au Royaume-Uni, soit presque 1/3 des emplois actuels ! -, nécessitent de réfléchir à nouvelle stratégie industrielle.
Les usagers du rail sont souvent représentés comme des otages des syndicats. Nous ne nous reconnaissons pas dans cette image et en tant que citoyens-usagers nous souhaitons témoigner notre solidarité à l'égard des protestations sociales qui ont lieu aux chemins de fer" écrit un groupe d'académiciens de l'Université de Gand, de l'Université d'Anvers et de la VUB.
Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, les troubles mentaux sont devenus, depuis une décennie la première cause d’invalidité temporaire ou permanente. Dans ce groupe de maladies assez composites, dépression et burn-out se taille la plus grande part des cas. [...]
Si nous n’y prenons pas garde, nous glisserons tout doucement de cette société malade du travail vers une société de malades. Pour la première fois dans notre pays, les dépenses liées à l’indemnisation de l’incapacité de travail dépasseront dans les deux prochaines années les dépenses d’indemnisation du chômage. [...]
"Un lieu: un bureau de l’Onem de Charleroi. D’un côté de la table, des chômeurs. De l’autre, des contrôleurs. Les réalisatrices Charlotte Grégoire et Anne Schiltz ont assisté à des dizaines de face-à-face entre l'Onem et le chômeur, sommé de prouver sa recherche d'emploi. Rencontre avec les réalisatrices du documentaire «Bureau de chômage», qui offre une plongée saisissante dans la machinerie complexe des contrôles de chômage."
"Les machines ont déjà remplacé de nombreux ouvriers. Mais, demain, elles vont aussi s’en prendre aux travailleurs du tertiaire. Médecins, banquiers ou avocats sont en ligne de mire."
Il serait peut-être temps (pour nos politiciens, administrations... et syndicats) d'envisager autre chose que la croissance et le plein emploi comme idéal normatif. Plus que jamais il faut plancher sur le revenu de base et redéfinir des idéaux autres que l'identité-par-l'emploi. Dès aujourd'hui cesser de stigmatiser les bénéficiaires d'allocations (revenus de remplacement, allocataire sociaux,...), redonner du temps pour soi, pour la culture, pour le don, pour la famille (congé de ma.pa.ternité),...
"Le sociologue développe le concept de «digital labor», le travail qui ne dit pas son nom, produit par les internautes qui alimentent les réseaux sociaux. Il défend l’idée d’un «revenu de base universel» en taxant les grandes firmes numériques."
"D’ici 2025, 3 millions d’emplois touchant tout autant les classes moyennes, les emplois d’encadrement et les professions libérales que les métiers manuels pourraient avoir disparu en France, selon une étude de Roland Berger commandée par le Journal du Dimanche (JDD). Une transformation immense, qui annonce une nouvelle explosion d’insolvabilité généralisée, bien pire que celle de 2008, s’inquiète Bernard Stiegler dans son nouveau livre La société automatique - l’Avenir du travail."
"A court et moyen terme, il sera de plus en plus difficile d'améliorer, voire même de maintenir le niveau d'activité de l'économie allemande. Et à plus long terme, c'est la question du coût vieillissement qui va se poser.
La conclusion est donc claire : l'Allemagne doit impérativement augmenter sa population pour assurer son avenir. Et c'est tout de suite : en mai dernier, 557 000 postes de travail étaient à pourvoir.
Il y a des besoins urgents de main d'œuvre qualifiée dans de nombreux secteur : la santé, l'aide aux personnes ou encore l'industrie."
" L'automatisation croissante de l'économie n'est pas assez prise en compte selon des chercheurs, qui plaident pour des mesures radicales. "
« "Le chômage a atteint en Europe des ordres de grandeurs insupportables. Le chômage des jeunes est particulièrement effrayant", alertent des économistes allemands. Sans oublier les travailleurs pauvres, qui triment parfois 50h par semaine sans pouvoir en vivre. Dans une lettre ouverte, ces économistes proposent de réduire équitablement le temps de travail en passant à la semaine de 30h, sans baisse de salaires. Une proposition qui suscite le débat en Allemagne.»
Hans De Witte, professeur en psychologie du travail à la KULeuven, étudie les conséquences du chômage depuis 30 ans et suit de très près les études internationales à ce sujet. Il évoque neuf vérités qui dérangent :
- Le chômage désocialise
- Les personnes qui postulent beaucoup perdent leur équilibre
- Plus la période de chômage se prolonge, plus le bien-être en souffre
- Les hommes souffrent plus du chômage de longue durée
- Le chômage rend malade
- Le chômage est plus pénible pour les gens d'âge moyen que pour les jeunes.
- Le chômage est plus pénible pour les personnes peu qualifiées
- Le chômage entraîne (parfois) une radicalisation
- Le chômage découle d'un échec collectif