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"Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d'année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage."
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Pierre Krähenbühl dirige l'Unrwa, l'agence de l'ONU responsable des réfugiés palestiniens. Il s'agit de 5 millions de personnes, membres des familles qui ont dû fuir Israël en 1948 et éparpillés aujourd'hui dans la région. Les guerres à Gaza et en Syrie les frappent de plein fouet. Il nous dit son inquiétude pour la région.
The unidentified street artist Banksy has re-emerged in Gaza to create a political mini-documentary about life inside the war-torn region.
« Il nous parle de tunnels au lieu de désenclaver Gaza. Ils ont bombardé des écoles, un marché, la station électrique. Il y a 400 000 réfugiés, dont certains pour la deuxième ou troisième fois. Ils admettent que plus de 70 % des victimes sont des civils : quelle excuse peut-on trouver à cela ? Ça ressemble à Damas. »
Frapper les civils redevient un objectif stratégique pour affaiblir l’adversaire, plus qu’un « dommage collatéral ». Reportage.
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"The refrain that Israel has the right to self-defense is a red herring: the real question is, does Israel have the right to use force to maintain an illegal occupation? The answer is no.”
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When you take into account everything [I mentioned so far], you begin to realize that the ubiquitous talking point “Israel was forced to defend itself from Hamas rockets” is wrong on three counts: 1) This round of violence did not start with Hamas rockets; 2) Israel was not “forced” into this confrontation; and 3) Israel as the occupying power is certainly not “defending” itself.
Under these circumstances, the atrocious bombing of Gaza and the killing of hundreds of civilians makes clear that Israel’s message to Palestinians is this: You will live under our boot, occupied, besieged, dispossessed and humiliated without any semblance of freedom. On occasion, we may even go on a violent rampage against you, but you better not respond. Because if any of you ever dare respond to our violence with violence, we will be forced to “defend ourselves” by using our overwhelming military might to beat your entire society into submission.
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Pour comprendre l’escalade à Gaza, il faut toujours rappeler quelques données sur ce territoire (360 kilomètres carrés, plus de 1,5 million d’habitants, soit plus de 4 500 personnes par kilomètre carré — ce qui en fait un des endroits de la planète où la densité de population est la plus élevée), occupé depuis 1967 par Israël. Même si l’armée s’en est retirée, ses accès avec le monde extérieur sont toujours contrôlés par Israël ; la circulation à l’intérieur même de cette mince bande de terre est limitée et le blocus mis en place depuis des années perdure : pour les Nations unies, Gaza reste un territoire occupé.