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Le président de l'Islande : "Nous avons pu nous remettre assez rapidement parce que nous n’avons pas tenu compte des recommandations de l'UE et du FMI, qui voulaient que nous mettions en œuvre des mesures d'austérité. Maintenant, il semble que la CE avait totalement tort dans le cas de l'Islande, pourquoi les recommandations qu’elle à faites à d'autres pays seraient-elles bonnes? Les intérêts économiques d'un pays ne doivent en effet pas être confondus avec le bon fonctionnement d'une démocratie ».
La nouvelle Constitution islandaise, choisie par référendum, prévoit que les ressources naturelles soient « détenues par le peuple islandais ».
En rejetant par référendum le sauvetage de leurs banques et le remboursement de la dette extérieure du pays, les Islandais ont montré qu’il est possible d’échapper aux lois du capitalisme et de prendre son destin en main, se réjouit un historien espagnol.
L’Islande est le pays qui a nationalisé les banques privées et qui a emprisonné les banquiers responsables de la crise.L’Islande a été le seul pays européen qui a rejeté par un référendum citoyen le sauvetage des banques privées, laissant s’effondrer certaines d’entre elles et jugeant de nombreux banquiers pour leurs crimes financiers.
Les deux îles ont été entraînées dans la récession par les excès de leurs banques. Mais l’une est dans la zone euro, l’autre pas. Et cela fait toute la différence.
L'exemple de l'Islande marque un profond contraste avec le visage de chaos que l'on voit en Grèce (...)
"Une véritable révolution démocratique et anticapitaliste a lieu en Islande en ce moment même, et personne n’en parle, aucun média ne relaie l’information, vous n’en trouverez presque pas trace sur Google, le black-out total. Pourtant, la nature des évènements en cours en Islande est sidérante : Un Peuple qui chasse la droite au pouvoir en assiégeant pacifiquement le palais présidentiel, une « gauche » libérale de remplacement elle aussi évincée des « responsabilités » parce qu’elle entendait mener la même politique que la droite, un référendum imposé par le Peuple pour déterminer s’il fallait rembourser ou pas les banques capitalistes qui ont plongé par leur irresponsabilité le pays dans la crise, une victoire à 93% imposant le non-remboursement des banques, une nationalisation des banques, et, point d’orgue de ce processus par bien des aspects « révolutionnaire » : l’élection d’une assemblée constituante le 27 novembre 2010, chargée d’écrire les nouvelles lois fondamentales qui traduiront dorénavant la colère populaire contre le capitalisme, et les aspirations du Peuple à une autre société."
Le 15 juin 2010, le Parlement islandais, Alpinghi, a voté à l'unanimité la résolution baptisée « Initiative islandaise pour les médias modernes » (IMMI, Icelandic Modern Media Initiative). En vertu de ce texte, le gouvernement est désormais chargé d'élaborer un projet de loi basé sur ces recommandations visant à protéger les médias, les journalistes et les blogueurs dans leur mission d’information.
Reporters sans frontières salue cette initiative ambitieuse et positive.