Par la présente, je souhaite transmettre mon encouragement à mes con-citoyens qui sont grévistes aujourd’hui, le seront peut-être demain, ou lors des prochaines actions annoncées par les syndicats.
Je souhaite également communiquer ma joie de voir que des citoyens se mobilisent - enfin - pour préserver des jours de repos, obtenir un meilleur financement des services publics et de la justice, empêcher une augmentation de la charge de travail.
Il ne m’est encore jamais arrivé de prendre la plume pour commenter l’actualité, mais, cette fois, la lecture de la presse et, plus encore, des commentaires qui l’accompagne me donne, plus que jamais, la nausée.
Notre intérêt est du côté des syndicats
C’en est trop, et il est temps, je pense, de l’affirmer : face à la férocité du système économique actuel, notre intérêt à nous, citoyen, est d’exiger une redistribution des richesses efficaces, promouvoir la sécurité sociale, encourager la culture, bénéficier d’une justice bienveillante et accorder une attention particulière à l’enseignement. Et ceux qui les défendent, malgré tous leurs défauts de fonctionnement, sont les syndicats.
Notre intérêt n’est pas de foncer, tête baissée, vers une économie qui ne nous apporte pas plus de bien-être - et dont 80% des profits sont accaparés par 20% des plus riches.