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La finance est sans tête, portée par le déluge de liquidités déversées par les banques centrales. Mais, contrairement à 2008, elle n'est pas à l'origine du mal. C'est le politique, corseté par les rigidités du monde d'avant, qui attise la crise.
Les chiffres sont froids mais laissent songeurs : "80 personnes, à elles seules détiennent la moitié de la richesse mondiale", "En 2014, 80% de la population mondiale devait se contenter de 5,5% des richesses", "En 2016, les 1% les plus riches possèderont plus de richesses que les 99% restant"…
Didn’t make it onto the yearly roll call of the mega-wealthy? Now’s your chance to find out where you actually sit in comparison to the rest of the world.
A quoi sert la communication ? On essaie de nous faire croire qu’elle servirait à unifier et à pacifier le monde. Qu’il suffirait que la communication se globalise et se mondialise – grâce, en particulier, au couplage des ordinateurs et des téléphones, et à l’essor d’Internet – pour que les conflits sociaux, politiques ou militaires s’apaisent et disparaissent. C’est un mythe, bien sûr. Que répandent ceux qui possèdent le contrôle des concepts. D’où l’énorme importance de la bataille des mots qui se livre actuellement.
Vidéosurveillance, fichage, empreintes génétiques, écoutes, puces RFID… Dans les régimes démocratiques, les différentes techniques d’intrusion dans la vie quotidienne des individus se multiplient, au nom de la lutte contre les « nouvelles menaces ». La « guerre contre le terrorisme » n’a fait que rendre plus oppressant ce monde qui nous rapproche de celui imaginé par George Orwell dans 1984.
Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Comment les sociétés démocratiques ont-elles accepté que leurs droits et liberté soient peu à peu amputés par des dispositifs de surveillance de plus en plus sophistiqués ?
De l’anthropométrie du XIXe siècle au Patriot Act, en passant par l’analyse des doctrines militaires et du projet Echelon, Armand Mattelart construit une généalogie de ce nouveau pouvoir de contrôle et étudie sa dynamique de mondialisation. Il montre qu’au nom de la défense de la liberté et des impératifs de sécurité nationale, les États ont construit et imposé une définition de l’ennemi de plus en plus floue, tellement floue qu’elle a permis et permet encore tous les abus.
Ce livre invite à une prise de conscience indispensable à l’heure où le seuil de tolérance des sociétés démocratiques à l’égard de la surveillance ne cesse de baisser.
Collection : La Découverte Poche / Essais n°290
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Centre de recherche sur la mondialisation