2775 liens privés
Le journaliste a enquêté sur la fondation du patron de Microsoft et de sa femme. La fondation Bill et Melinda Gates, dont l'intention affichée est de lutter contres les inégalités, investirait dans des activités "peu éthiques" et "nourrirait les fléaux contre lesquels elle prétend lutter". Écoutez cette interview...
OGM et produits phyto de Monsanto, investissement dans le pétrole, la malbouffe,...
Information sur le livre de Lionel Astruc (publié chez Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/catalogue/societe/lart-de-la-fausse-generosite
Le ministre de l'Agriculture Willy Borsus indique vendredi qu'il soutient la proposition de renouveler l'approbation du glyphosate, présent notamment dans le Roundup, sur laquelle doit se prononcer la Commission européenne les 7 et 8 mars prochains.
Des médecins argentins et brésiliens écartent le virus Zika dans l'apparition de graves malformations crâniennes chez les nouveaux-nés au Brésil. Et mettent en cause l'utilisation d'un insecticide fabriqué par un partenaire de Monsanto censé protéger de la dengue.
Théorie "complotiste"?
Lire aussi : http://www.nytimes.com/2016/02/17/world/americas/conspiracy-theories-about-zika-spread-along-with-the-virus.html
L'Europe dans toute sa splendeur. Encore.
"Il est "improbable" que le glyphosate, que l'on retrouve notamment dans la composition du désherbant Roundup, soit cancérogène affirme l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans un rapport rendu public jeudi." Greenpeace remet en cause l'indépendance de l'EFSA.
Analyse de Greenpeace :
"La dernière analyse de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ouvre la voie à un renouvellement de l’autorisation du glyphosate dans l’Union européenne. Greenpeace rappelle que l’herbicide le plus utilisé au monde a été associé au cancer par l’Organisation mondiale de la Santé.
Comment l’EFSA peut-elle aboutir à une conclusion différente de celle de l’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisation mondiale de la Santé ? Une grande partie du rapport qu’elle publie aujourd’hui ressemble à un copier-coller d’études non publiées commanditées par les producteurs. Les preuves que le glyphosate provoque le cancer sont habilement éludées.
Que l’EFSA recommande de prolonger l’autorisation d’utilisation du glyphosate ne fait que poser de sérieux doutes sur son indépendance scientifique."
Voir également : https://mrmondialisation.org/le-glyphosate-pas-cancerigene-leurope-soppose-a-loms/
" Pour défendre les petits fermiers et lutter contre le brevetage du vivant, Vandana Shiva emploie les méthodes de Gandhi : la désobéissance civile et la résistance non violente, en s'appuyant d'abord sur les femmes. Des armes si efficaces qu'après avoir organisé une marche mondiale contre Monsanto et gagné plusieurs grands procès, dont un face à Coca-Cola, elle est devenue une icône de l'altermondialisme. Rencontre avec une militante au sourire de velours et à la volonté de fer..."
«Je ne crois pas que le glyphosate en Argentine cause le cancer (de la rate). Vous pouvez en boire un grand verre et ça ne fait aucun mal, explique au journaliste de l'émission Spécial Investigation, le Dr Patrick Moore.
- Ah bon, vous en voulez ? J'en ai là si vous en voulez», lui demande le journaliste.
Le Dr Moore lui dit oui juste avant de se rétracter : «Bon en fait, pas vraiment, reconnait-il. Je ne suis pas un idiot.»
L'Office européen des brevets valide encore une fois un brevet sur la sélection végétale conventionnelle.
Monsanto remporte le "nobel" de l'alimentation...
Monsanto's patents on biological resources prevent farmers from saving seeds from one season's crop to the next.
Les contrefeux destinés à discréditer l’étude de Gilles-Eric Séralini et sa personne ne sont pas près de cesser. Le courage et le mérite de Séralini et de quelques rares scientifiques d’aller à contre-courant sont d’autant plus grands. (...)
Une société démocratique doit-elle se laisser dicter sa loi par les experts – ces "« hommes compétents qui se trompent en suivant les règles »" (Paul Valéry) - pour évaluer la dangerosité des clones pesticides brevetés (ou tout autre problème)? (...)
L’expression Ogm et les débats qu’elle impose, typiques de notre époque d’enfumage, révèlent l’état de notre démocratie. Appeler les choses par leur nom, ouvre un possible renouveau démocratique: démonter une législation semencière dépassée qui impose les clones et condamne des associations qui, comme Kokopelli, luttent pour sauvegarder la diversité. Lutter sérieusement contre l’addiction aux pesticides. En finir, enfin et surtout, avec le brevet du vivant. (...)
Un article de Jean-Pierre Berlan, ex-Directeur de Recherche Inra (Institut national de la recherche agronomique).