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Le journaliste a enquêté sur la fondation du patron de Microsoft et de sa femme. La fondation Bill et Melinda Gates, dont l'intention affichée est de lutter contres les inégalités, investirait dans des activités "peu éthiques" et "nourrirait les fléaux contre lesquels elle prétend lutter". Écoutez cette interview...
OGM et produits phyto de Monsanto, investissement dans le pétrole, la malbouffe,...
Information sur le livre de Lionel Astruc (publié chez Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/catalogue/societe/lart-de-la-fausse-generosite
Pas moins de 40 % de conflits d’intérêts. Le chiffre, frappant, caractérise tout un corpus d’articles scientifiques portant sur les organismes génétiquement modifiés (OGM). Voilà la première conclusion d’une étude publiée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) dans la revue scientifique PLOS ONE, le 15 décembre. Seconde conclusion : ces conflits d’intérêts ont une influence patente sur les résultats de ces publications. Quand conflit d’intérêts il y a, « les conclusions ont 49 % de chances d’être plus favorables aux intérêts des industries semencières »
"Ecover, l’entreprise belge qui fabrique des produits d’entretien domestiques « verts », s’apprêterait à lancer un produit « naturel » obtenu grâce à la biologie synthétique, une forme extrême de génie génétique."
"Nous demandons à Ecover de lever toute ambigüité sur ses intentions et donc :
· de s‘engager à ne pas utiliser dans ses produits, des ingrédients obtenus par biologie de synthèse ou génie génétique ;
· de reconnaître que les adjectifs « naturel », « vert », écologique » et « durable » ne peuvent s’appliquer ni aux produits de la biologie de synthèse, ni à aucun OGM ;
· et de se joindre à nous pour demander à la Convention sur la Biodiversité et aux gouvernements nationaux de mettre en place un moratoire sur l’utilisation commerciale et la dissémination dans l’environnement d’organismes synthétiquement modifiés, jusqu’à ce que les « principes à appliquer pour la surveillance de la biologie de synthèse »[ii] aient été pleinement intégrés tant dans les réglementations internationales, fédérales, nationales et locales que dans les pratiques de la recherche et de l’industrie."
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/ecover-renoncer-utilisation-produit-800.html
Plus de la moitié des marques n'ont pas répondu aux questions...
Monsanto remporte le "nobel" de l'alimentation...
Monsanto's patents on biological resources prevent farmers from saving seeds from one season's crop to the next.
Six mois de prison ferme pour la libératrice d’un champ de pommes de terre OGM à Wetteren
Les contrefeux destinés à discréditer l’étude de Gilles-Eric Séralini et sa personne ne sont pas près de cesser. Le courage et le mérite de Séralini et de quelques rares scientifiques d’aller à contre-courant sont d’autant plus grands. (...)
Une société démocratique doit-elle se laisser dicter sa loi par les experts – ces "« hommes compétents qui se trompent en suivant les règles »" (Paul Valéry) - pour évaluer la dangerosité des clones pesticides brevetés (ou tout autre problème)? (...)
L’expression Ogm et les débats qu’elle impose, typiques de notre époque d’enfumage, révèlent l’état de notre démocratie. Appeler les choses par leur nom, ouvre un possible renouveau démocratique: démonter une législation semencière dépassée qui impose les clones et condamne des associations qui, comme Kokopelli, luttent pour sauvegarder la diversité. Lutter sérieusement contre l’addiction aux pesticides. En finir, enfin et surtout, avec le brevet du vivant. (...)
Un article de Jean-Pierre Berlan, ex-Directeur de Recherche Inra (Institut national de la recherche agronomique).