2782 liens privés
Plutôt que de recourir aux accusations outrancières, ses auteurs seraient plus inspirés de se pencher sur les causes réelles de l’impopularité croissante d’Israël, à savoir le maintien des Palestiniens sous un régime colonial d’apartheid
Commenter l’actualité de la Palestine en 2021 sans faire un retour en arrière n’a pas plus de sens que lors des événements dramatiques précédents. Ce qui se passe aujourd’hui n’a pas commencé il y a quelques semaines à Cheik Jarrah mais remonte à bien plus loin.
Sans remonter jusqu’aux premiers achats de terre en Palestine par le baron Rothschild à la fin du XIXe siècle, il faut au moins remonter à la Nakba, la catastrophe en arabe, qui s’est abattue en 1948 sur le peuple palestinien, qui n’avait rien demandé.
La partition de la Palestine à l’initiative de l’ONU, contre l’avis de la population locale, a rapidement conduit les colons juifs à bousculer ces locaux, jusqu’à provoquer l’exode de près de 800.000 personnes, qui espéraient pour la plupart regagner leurs villes et villages dès que le calme serait revenu.
Non seulement, cela n’a jamais été possible, mais vingt ans plus tard, les colons, désormais israéliens, se sont emparés du reste de la Palestine, provoquant au passage un deuxième exode des populations locales.
Depuis 1948, les Palestiniens ont été soumis à un régime colonial qui a instauré l’apartheid entre Israéliens juifs et la population d’origine.
Les autorités israéliennes commettent les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui. Cette conclusion se fonde sur une politique globale du gouvernement israélien qui vise à maintenir la domination des Israéliens juifs sur les Palestiniens, et sur de graves abus commis contre les Palestiniens vivant dans le territoire occupé, y compris Jérusalem-Est.
Le rapport de 213 pages, intitulé « A Threshold Crossed: Israeli Authorities and the Crimes of Apartheid and Persecution » (« Un seuil franchi : Les autorités israéliennes et les crimes d’apartheid et de persécution » - résumé en français), examine le traitement réservé aux Palestiniens par Israël.
Lettre ouverte conjointe de l’union progressiste des juifs de Belgique et l’association belgo-palestinienne à la rédaction du Vif- l’Express en réaction au dossier
publié dans son numéro du 6/12/2018 intitulé « Enquête sur le nouvel antisémitisme »
La Nakba, «la catastrophe». Tous les 15 mai, les Palestiniens commémorent l'expulsion de plus de 700.000 d'entre eux, en 1948, à la suite de la création de l'État d'Israël. Ce jour-là, l'écrivain britannique était sur place pour Le Figaro.
Article paru dans Le Figaro du 16 juin 1948
Nonviolent struggle against violent occupiers is politically effective. That is why Israel fears it, represses it, and seeks to push it into violent confrontation (as they did in 2000, in the first weeks of the “second intifada,” in which a million bullets were fired against unarmed demonstrators). Nonviolent struggle changes the prevailing Israel-Palestine narrative from an occupiers’ fight against terrorism to an anticolonial struggle against occupation.
- Le droit de s’exprimer
- La condamnation du racisme sous toutes ses formes
- Le refus des amalgames
- La résistance aux pressions et aux intimidations
- La défense des moyens pacifiques d’agir
- Le développement d’un débat libre et démocratique
Explications, pétition : https://6principes.fr/spip.php?article2
Lettre ouverte des initiateurs : [Contester librement la politique israélienne? Un droit qui reste à conquérir](http:// https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080218/contester-librement-la-politique-israelienne-un-droit-qui-reste-conquerir)
Inspiré par le mouvement anti-apartheid sud-africain et par le mouvement pour les droits civiques américain, le mouvement de base dirigé par les Palestiniens est un mouvement de défense des droits humains, pacifique, mondial qui exhorte au recours au boycott économique et culturel pour mettre fin à la violation par Israël des droits humains des Palestiniens et du droit international.
Le mouvement BDS cherche à mettre fin à un demi-siècle de régime militaire israélien sur 4,5 millions de Palestiniens, incluant les dix ans du siège dévastateur qui exerce une punition collective et étouffe près de 2 millions de Palestiniens à Gaza, l’expulsion de Palestiniens de leurs maisons et le vol de terres palestiniennes via la construction de colonies illégales en Cisjordanie occupée.
Aujourd’hui, ceux qui soutiennent BDS sont mus par des valeurs d’égalité et d’équité, ainsi que par la reconnaissance d’une humanité partagée. Voilà pourquoi ils trouvent si révoltante la négation de la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël, pourquoi ils exigent la fin de l’occupation militaire des territoires palestiniens volés en 1967 et pourquoi ils demandent pourquoi les Palestiniens qui ont été expulsés par les milices juives en 1948 ne sont pas autorisés à exercer leur droit de retour à leurs domiciles. Cette revendication n’a rien de subversif ni de fanatique, c’est juste, après tout, un droit reconnu au niveau international.
"Ce n'est pas Donald Trump qui a déclaré Jérusalem comme capitale du peuple juif mais c'est le roi David qui l'a fait, il y a 3000 ans!" Voilà les propos tenus par l'ambassadeur d'Israël en Belgique, Simona Frankel, sur La Première. Dans cette phrase, ainsi que dans le reste de son interview, plusieurs éléments doivent être vérifiés à la lumière du droit international.
"Ce type d'argument n'est pas acceptable en droit international", explique Olivier Corten, professeur de droit international. Imaginez plutôt: sur cette base historique, la Grèce se mettrait à réclamer des territoires sous prétexte des frontières que connaissait la Grèce antique ou encore l'Italie revendiquerait Paris en invoquant l'étendue de l'Empire romain. "En droit international, on se réfère aux textes les plus récents. Et ces textes sont clairs, le statut de Jérusalem doit être négocié et Israël ne peut pas annexer Jérusalem-est, ce qui est le véritable problème ici", précise ce spécialiste.
50 ans d’occupation et de colonisation de la Palestine par Israël. 70 ans de dépossession. 100 ans d’injustice. En 2017, l’ABP lance avec de nombreuses autres organisations une campagne de sensibilisation et de pression politique pour le rétablissement des droits du peuple palestinien. Stop à l’occupation !
50 ans d’occupation et de colonisation.
70 ans de dépossession.
100 ans d’injustice.
L’ONG israélienne Rompre le silence publie des témoignages d’anciens appelés en Cisjordanie qui décrivent le flou entourant leurs règles d’engagement.
Télécharger le rapport sur lequel se base cet article :
Interactive: the data provides detailed insights into the scale and scope of Israel's home demolitions, revealing the devastating toll on Palestinian families. 2016 was a record year, with the highest number of demolitions and displacements.
"Israël règne sur deux sociétés qui sont l’une et l’autre incapables de débattre de l’occupation. Il y a, d’un côté, la société juive qui vit dans le déni et la répression, qui n’est au courant de rien et ne veut rien savoir, et, de l’autre, la société palestinienne qui est au courant de tout ce qui concerne l’occupation, mais qui est privée de droits."
"Dans ce contexte où il y a, d’un côté, une société qui détient le pouvoir mais ne reconnaît pas la situation réelle et, de l’autre, une société qui connaît cette situation mais à qui personne ne demande son opinion, il est impératif de faire sortir le débat, de faire en sorte que le monde sache à quoi ressemble l’occupation israélienne et connaisse ses crimes. C’est la seule manière d’y mettre un terme."
En Israël, un groupe de 200 anciens cadres de l'armée, des services de sécurité et de renseignement, jette un pavé de la marre en signant un « plan pour sortir de l'impasse ». Le document appelle entre autres à geler les constructions dans les colonies et à reconnaître que Jérusalem devra faire partie d'un futur Etat palestinien. Une critique très claire de la politique du gouvernement de Benyamin Netanyahu.
D’un côté, il y a ceux qui défendent un Etat juif tout puissant ; de l’autre, des partisans d’un Etat commun où Juifs et Arabes vivraient en égaux. Entre les deux, la question de la souveraineté d’Israël.
Les autorités israéliennes ont entrepris de démolir toutes les constructions palestiniennes en zone C de Cisjordanie, pourtant financées par les Européens. Rien que pour le premier trimestre de 2016, 104 structures financées par les Européens ont ainsi été démolies par Israël. Des installations agricoles, des panneaux solaires, des maisons préfabriquées...
Oscar du Meilleur Documentaire en 2013, ce film nous plonge au cœur du service israélien de sécurité et de renseignement. Pour la première fois, six anciens directeurs du Shin Bet ont accepté de partager leurs expériences et de commenter publiquement leurs décisions et leurs actions depuis 1967 et la guerre des six jours.
[GORAFI] Et si la paix au Proche-Orient revenait à cause d’un simple malentendu ? Benyamin Netanyahou, à la suite d’une banale faute d’inattention, vient de signer un accord de paix avec l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas ainsi qu’avec le Hamas. L’accord de paix prévoit la reconnaissance d’un état palestinien aux frontières nettes et la tutelle conjointe d’Israël et de la Palestine sur Jérusalem. Décryptage.
Quand, dans un état démocratique, la Police arrête un.e militant.e pacifiste à cause du T-shirt qu'il.elle porte, il y a vraiment de quoi se poser des question...
L'Europe d'aujourd'hui me fait peur.