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Enquêtes, indics, interpellations… Un officier des stups raconte son quotidien dans l’univers du trafic de drogue
« J’ai parfois plus d’estime pour certains mecs en garde à vue que pour certains de mes collègues. »
Chapeau au commissaire principal de la zone de Voorkempen, Peter Muyshondt. Enfin une autorité qui ose prendre des risques, et n'attend pas sa pension pour désapprouver la guerre contre la drogue. Dans un pays où le principal leader politique du pays souhaite poursuivre cette guerre insensée, c'est presque un acte de résistance. Son implication personnelle ne fait que renforcer son témoignage.
"Le commissaire Pierre Vandersmissen s'est fait agresser lors de la manifestation de mardi. Le policier a une réputation sulfureuse. Certains le jugent provocateur. Des manifestants ont dénoncé à plusieurs reprises ses arrestations musclées et l'usage de la violence gratuite. Il n'est pas du genre à palabrer. Il n'hésite pas à monter au front, à entrer dans l'action et dispose du soutien de sa base."
A toutes fins utiles, pour en savoir plus sur les violences policières, visitez le site de l'Observatoire des violences policières en Belgique de la Ligue des Droits de l'Hommes (Belgique) : https://www.obspol.be
«Il y a un calcul politique assez simple : dire à a population que l'on va lancer de la vidéosurveillance est plutôt rentable pour un élu, ça se voit tout de suite. On peut dire « levez les yeux, regardez, on ne peut plus nous reprocher de ne pas l'avoir fait ». Mais quand on discute avec les élus en privé, ils sont les premiers à reconnaître qu'ils ne savent pas exactement à quoi ça sert, si ce n'est d'aider la police ou la gendarmerie dans des proportions très modestes et peut-être pas à hauteur du coût financier que cela représente.»
"Ce dispositif de maintien de l’ordre est surtout connu sous le terme anglais de kettle (« bouilloire ») ou kettling. (...) L’idée est d’isoler tout ou partie du cortège, afin éventuellement de l’immobiliser, d’arrêter certains de ses membres ou de provoquer sa dispersion au compte-goutte. (...)
Si on ne peut pas gagner le rapport de force en s’affrontant dans la rue et physiquement à ce dispositif (bien que, de manière circonstanciée, cela puisse parfois réussir ; on l’a vu), il faut le gagner politiquement. C’est à dire, annuler les effets politiques recherchés par une telle opération : terreur, isolement, dissociation.
Entretien. Gardien de la paix au renseignement territorial, secrétaire général de la CGT police, Alexandre Langlois dénonce une volonté délibérée de « dégoûter les manifestants ». Il raconte les coulisses des violences.
Réunis le 2 avril dans le centre de la capitale belge, des militants, parmi lesquels le président de la ligue des droits de l’homme, ont été arrêtés et menottés. Pour la presse belge, la police n’avait pas déployé le même zèle lors de la manifestation d’extrême droite le week-end précédent.
L'intervention de la Police (et de chiens policiers) dans les écoles pose, en effet, question.
Quid des dispositifs de prévention et de la concertation avec les équipes éducatives?
N'est-ce pas injustement désavouer leur pertinence et leur efficacité?
N'est-ce pas poursuivre dans une logique obsolète, notoirement coûteuse et inefficace, qui consiste à (faire) croire que les approches répressives sont une réussite en terme de prévention des usages de drogues ou bénéfiques en terme de santé publique (ou encore d'éducation, puisqu'on parle tout de même d'enfants et d'adolescents en milieu scolaire)?
Sur le fond, une fois de plus, on ne peut que déplorer le manque de cohérence des politiques drogues en Belgique et un problème de répartition des moyens.
Depuis des années, le secteur des addictions dénonce le manque de reconnaissance et de moyens alloués structurellement aux dispositifs de prévention et de réduction des risques... - entre autres choses - .
"État d'urgence" en France, "niveau 4 d'alerte terroriste" à Bruxelles. Pas mal de débordements policiers. Quand il n'y a plus de séparation des pouvoirs, et que des droits fondamentaux sont bafoués, la démocratie est en danger.
http://www.bastamag.net/Perquisition-administrative-chez-des-maraichers-bio-Ils-s-attendaient-a-quoi
http://www.liberation.fr/france/2015/11/26/cop21-un-militant-de-la-coalition-climat-assigne-a-residence_1416493
"Selon le juriste Mathieu Beys, auteur du livre Quels droits face à la police ? (Couleur livres, 2014), une interdiction de prendre l'image des policiers n'améliorera pas leur sécurité, mais sera un retour à la censure contraire à la liberté d'expression des citoyens et journalistes. Cela ira aussi l'encontre de l'obligation étatique d'identifier et de sanctionner les policiers qui dérapent."
"La police d'Hasselt mobilisera pas moins de six personnes sur les réseaux sociaux durant le Pukkelpop pour traquer les bagarreurs, les dealers et même les... terroristes."
Que signifie ce « je ne vous avais pas vu « ?
« je n’avais pas vu qu’il y avait un avocat dans les parages susceptible de contester la légalité du contrôle, visiblement « au faciès » ? Et de témoigner sur la violence de l’arrivée, sur la main sur l’épaule, sur le tutoiement ? »
« Je n’avais pas vu que cet allogène était accompagné d’un blanc avec un costume une cravate et des lunettes ? »
Et après on s’étonnera encore que Zyed et Bouna aient fui la police sans avoir rien à se reprocher…
Pétage de plomb au nom du droit d'auteur : visitant un musée de Mons, pour le motif qu'elle réalisait des croquis des lieux dans son carnet, une personne a été priée de quitter le musée; face à son refus, ce sont finalement des policiers qui s'en son chargé manu militari. La personne a été menottée, privée de liberté 4 heures, fichée...
Gabriella Coleman a travaillé sur les Anonymous pendant six ans. Dans un long article titré « mon hacker, ma source, ma balance », la chercheuse raconte la relation personnelle qu’elle avait tissée avec Hector Monsegur, alias Sabu, l’un des fondateurs du groupe de hackers LulzSec qui s’est avéré être aussi un informateur du FBI.
"Sèchement interpellé par un policier de faction devant le Parlement bruxellois, le député Youssef Handichi s'insurge contre les discriminations ordinaires et quotidiennes. Il dénonce un racisme «structurel», répandu, écrit-il dans une carte blanche publiée dans Le Soir du 4 novembre 2014, jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat."
Sous forme d'une Petite Œuvre Multimédia et de web reportages, plongée interactive dans des témoignages, des fiches pédagogiques expliquant nos droits et proposant des analyses au sujet des violences policières.
La Région de Bruxelles-Capitale, conjointement avec le Parquet et deux zones de police bruxelloises, utilisera prochainement des vélos appâts afin de surveiller les vols de vélos et pouvoir intervenir plus rapidement si nécessaire. Les vélos appâts sont des vélos équipés d'une puce que la police peut suivre pour mieux répertorier les vols de vélos, annonce le secrétaire d'Etat bruxellois à la Mobilité, Bruno De Lille.