2782 liens privés
"Je ne sais pas ce que j’attendais quand je suis arrivée à Munich. Je voulais simplement l’endroit le plus sûr auquel je pouvais penser, où nous pourrions attendre avant de retourner en Syrie quand la guerre prendrait fin. Chaque personne que je connais souhaite rentrer au pays. Je pensais que je serais capable de faire des amis en Allemagne, ou de commencer à apprendre la langue. Mais durant notre première nuit, nous avons du dormir sur un banc, et la suivante, nous avons été amenés dans de vieux baraquements de l’armée. Ensuite, mon passeport a été confisqué, et jusqu’à maintenant, personne ne m’a dit quand je le récupérerai. Il fait froid ici, et nous avons tous la grippe, mais il n’y a aucun médicament. J’ai peur d’être oubliée, et parfois, je me sens très seule. C’est difficile de ne pas pleurer tout le temps.
Je sais que nous sommes en sécurité, et que nous avons de la chance, cela veut tout dire. Mais je commence à réaliser qu’arriver en Europe n’est pas la fin de nos problèmes. Atteindre l’Europe n’en était que le début."
An activist based in Raqqa, Syria describes the horror of everyday life in the city.
"Marie Peltier, spécialiste de la Syrie, s’est rendue le 17 octobre dernier à un gala de l’ONG Syria Charity, à Villejuif en France. Et pour cela, a acheté des billets de Thalys que sa banque lui demande aujourd’hui de… justifier, bloquant la transaction de 130 euros tant que les choses ne sont pas éclaircies. Une histoire révélatrice, déplore-t-elle, des amalgames autour du conflit."
Sur le même sujet (+itw vidéo) :
https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_quand-votre-banquier-se-prend-pour-la-police-la-mesaventure-d-une-bruxelloise?id=9127536
Oui, les banques se prennent bien pour Big Brother, et c'est légal :
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_oui-les-banques-se-prennent-bien-pour-big-brother-et-c-est-legal?id=9128130
Pierre Krähenbühl dirige l'Unrwa, l'agence de l'ONU responsable des réfugiés palestiniens. Il s'agit de 5 millions de personnes, membres des familles qui ont dû fuir Israël en 1948 et éparpillés aujourd'hui dans la région. Les guerres à Gaza et en Syrie les frappent de plein fouet. Il nous dit son inquiétude pour la région.
Le ministre de l’Intérieur tunisien a admis jeudi que des femmes – sans préciser leur nombre – avaient réussi à quitter la Tunisie pour se rendre en Syrie où elles assouvissent les désirs sexuels des combattants djihadistes avant de revenir enceinte.