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« Je comprends la colère des jeunes taxis, qui sont rentrés dans la profession il y a moins de cinq ans et qui ont eu le malheur de payer une licence 200 000 euros. Aujourd’hui, ils ont le couteau sous la gorge.
Mais les vieux taxis, qui ont quinze ans de métier, pourquoi ne sont-ils pas arrivés à se faire leur propre clientèle ? Quand on monte dans leur voiture, on a l’impression de rentrer dans leur salon et de les déranger devant la télévision. Ils n’ont pas fait d’effort pendant un temps et aujourd’hui, ça ne passe plus. »
L’Etat n’a pas joué son rôle dans la régulation du secteur depuis de nombreuses années:
« Comment ont-ils pu laisser flamber le prix des licences à ce point-là, alors qu’elles étaient gratuites à l’origine ? Le gouvernement aurait dû fixer un plafond, selon les villes et les années. Il n’y aurait pas tout ça aujourd’hui. »
Interview with Christopher David of Arcade City on building a decentralized, peer-to-peer ride-sharing service.
"Pendant la polémique autour d’Uber, ce service de covoiturage entre particuliers, le secteur des taxis accusait l’entreprise américaine de travail au noir et de concurrence déloyale. De nouveaux chiffres montrent que le secteur professionnel n’est pourtant pas le plus vertueux. Selon une série de contrôles menés par le Service d’information et de recherche sociale (SIRS), organe qui chapeaute la lutte contre la fraude sociale au niveau fédéral, 17 % des chauffeurs de taxi sont en infraction, soit près d’un sur cinq."
Des chiffres où l'on découvre que les utilisateurs d'Uber ne sont pas nécessairement les utilisateurs des taxis traditionnels...
"[...] Je suis d’accord avec les entreprises de taxis : sus au laxisme des autorités dans le secteur du transports rémunérés des personnes. DANS SON ENSEMBLE. On va rire. [...] Combien de taxis ai-je pris avec un chauffeur qui n’était pas celui de la fiche accrochée dans le taxi; qui ne connaissait pas plus Bruxelles que moi Varsovie; qui n’avaient aucune monnaie; qui refusaient toute forme de carte de crédit, ou alors moyennant un supplément; qui conduisaient le GSM à la main, en roulant à fond la caisse; qui n’avaient pas d’imprimante pour le ticket… ? [...]"
"Drôle d’entrée en matière pour un blog qui se targue de défendre la liberté d’entreprendre. Et pourtant, la colère des taximen face à Über et à Djump est compréhensible. Les chauffeurs de taxis sont dans l’impasse. En cause ? L’incapacité chronique de notre société à évoluer. Explications…"