Quotidien Shaarli
October 4, 2023
Sur la base de toutes une série de considérations qui incluent les commentaires des comités d’éthique et des sports de l’Agence mondiale antidopage (AMA), il a été conclu que l’usage du cannabis répondait au critère de "l’esprit du sport".
L’AMA insiste sur le fait que l’interdiction du cannabis ne s’applique qu’en compétition, c’est-à-dire après 23h59 le jour précédant la compétition. La limite de détection actuelle de 180 ng/ml de ∆9-THC-COOH dans l’urine et un seuil de 150 ng/ml, plus l’incertitude de la mesure de 30 ng/ml, tient compte de ce fait. En raison de ces seuils élevés, ce sont principalement les consommateurs chroniques et fréquents de cannabis et les athlètes consommant des doses élevées en compétition qui seront détectés. Par conséquent, le seuil n’affectera généralement pas la liberté d’un athlète qui souhaite consommer légalement du cannabis en dehors de la compétition. Les sportifs qui ont besoin d’un traitement médical à base de cannabis doivent demander une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT).
"Enseigner la réalité des faits devient une prise de risque"
"J’ai reçu des menaces de viol et de mort par courrier électronique, par courrier, par les réseaux sociaux ou encore par le standard de l'établissement, se souvient Sophie Djigo au micro de franceinfo. Quelqu’un a menacé de me dépecer." Ces pressions sont "largement efficaces", déplore la professeure, qui estime ne pas être un cas isolé. "J'ai reçu depuis beaucoup de messages de collègues dans toute la France, en particulier des enseignants de SVT, d'histoire et de lettres, qui se retrouvent confrontés à des pressions de groupes qui refusent l'enseignement de la théorie du genre, du fait islamique en cours d'histoire, l'enseignement de la Shoah, des mémoires de l'esclavage, de l'histoire coloniale ou de la décolonisation."