Mensuel Shaarli
July, 2018

La réalité, c'est que la plupart du temps, les opérateurs de vidéosurveillance ne voient rien qui concerne la délinquance, et que le système est donc le plus souvent détourné pour faire autre chose. Depuis quelques années, le principal détournement - car c’est aussi le plus rentable - s’appelle la vidéoverbalisation. Les caméras ne servent donc pas principalement à confondre les voleurs ou les agresseurs, mais à augmenter le niveau de verbalisation des petites infractions routières de la vie quotidienne.

Le changement climatique, c'est concret et observable.

[La Wallonie] a transformé le réseau routier en un véritable coupe-gorge pour cyclistes. […] Les routes régionales jalonnant notre ville sont une parfaite illustration de cette politique. […] Sur la plupart des grands axes de communication, et même sur les voiries rénovées récemment, les cyclistes courent un danger grave, immédiat, évident, un danger de mort. Aujourd’hui, ce manque de sérieux a tué.

Qu’il pleuve et que la demande de livraisons augmente, ou qu’il y ait une grève et que l’offre de travail diminue, peu importe au fond, l’algo fera froidement son travail en faisant en sorte que les clients reçoivent au plus vite leur burger au bacon. (...)
De la même manière que les plateformes nient aux livreurs le droit d’être salariés, elles les empêchent aussi de faire valoir efficacement leur droit de grève.

Les niches et l’évasion fiscales coûtent deux cent fois plus d’argent au pays que l’accueil des demandeurs d’asile. Là où la première problématique suscite de simples haussements d’épaules, la seconde noircit les journaux, accapare le temps d’antenne et inonde les réseaux sociaux. Et seule cette dernière semble mériter le terme de « crise ». Jan Blommaert remonte le fil de la « crise migratoire » jusqu’à sa dimension réelle.
Si vous faites de confitures ou des conserves, il semblerait que la "stérilisation" préalable des bocaux au four soit une mauvaise idée à éviter!
A privilégier : casserole pression, ou à l'eau bouillante.
Dans cet ouvrage, Thibault Le Texier, docteur en économie et chercheur en sciences sociales, enquête sur « l’expérience de Stanford », menée par Philip G. Zimbardo en 1971. Cette expérience visait à étudier le comportement de deux groupes de sujets volontaires (des étudiants), assignés de façon aléatoire à endosser le rôle de « gardien » ou celui de « prisonnier » dans un environnement carcéral simulé (un sous-sol de l’université de Stanford). L’expérience devait durer deux semaines mais a été écourtée après six jours, en raison des comportements agressifs et déshumanisants des gardiens envers les prisonniers. Ces derniers se seraient complétement identifiés à leur rôle de gardien dans la prison, au point d’occulter leur identité personnelle. L’expérience de Stanford est devenue incontournable en psychologie sociale, du fait des conclusions que Philip Zimbardo a mises en lumière : il suffirait de placer des individus dans certaines situations pour qu’ils « fassent le mal » (p. 189). Histoire d’un mensonge livre pourtant de cette expérience une vision fort éloignée de celle présentée par Philip Zimbardo. Dans une démarche analogue à celle d’un historien, Thibault Le Texier a mené son enquête en étudiant les archives du chercheur américain (documents, photos, enregistrements...), conservées dans les universités de Stanford et d’Akron ou mises en ligne. Minutieusement recensées, ces diverses sources et références sont présentées à la fin de l’ouvrage. Ce travail sur les sources a été complété par des entretiens téléphoniques et des échanges par courrier électronique avec les participants de l’expérience et avec d’autres chercheurs.

Avec ce texte, les prestataires de services et opérateurs numériques américains sont désormais tenus de divulguer les informations personnelles de leurs utilisateurs à la demande des autorités (justice, police et administration), sans devoir passer par les tribunaux, ni même en informer les utilisateurs, et ce même lorsque les données ne sont pas stockées sur le territoire national. En clair, Microsoft, Google, Facebook et consorts ne sont plus en aucune mesure de garantir la confidentialité des données, même si ces dernières sont stockées en Europe. Ratifié le 23 mars dernier, le Cloud Act heurte donc de plein fouet le RGDP entré en vigueur deux mois plus tard.