Une opinion de Tristan Dissaux, chercheur postdoctorant en économie, Université Libre de Bruxelles .
"Avant 1914, la terre appartenait à tous ses habitants. Chacun allait où il voulait et y restait aussi longtemps qu’il voulait. Il n’y avait pas de permissions, pas d’autorisations, et cela m’amuse toujours de voir l’étonnement des jeunes lorsque je leur raconte qu’avant 1914, je voyageais en Inde et en Amérique sans avoir de passeport et même n’en avais jamais vu aucun. On montait dans le train et on en descendait sans rien demander, sans qu’on vous demandât rien, on n’avait pas à remplir un seul de ces centaines de papiers qu’on réclame aujourd’hui. Il n’y avait ni permis, ni visas, ni tracasseries ; ces mêmes frontières qui, avec leurs douaniers, leur police, leurs postes de gendarmerie, sont aujourd’hui transformées en réseau de barbelés en raison de la méfiance pathologique de tous envers tous, n’étaient rien d’autre que des lignes symboliques qu’on traversait avec autant d’insouciance que le méridien de Greenwich. C’est seulement après la guerre que le monde se vit bouleversé par le national-socialisme, et le premier phénomène qu’engendra cette épidémie spirituelle de notre siècle fut la xénophobie : la haine ou du moins la peur de l’autre. On se défendait partout contre l’étranger, partout on l’excluait. Toutes les humiliations qu’autrefois on avait inventées exclusivement contre les criminels, on les infligeait maintenant à tous les voyageurs avant et pendant le voyage. "
/e/ est un projet à but non lucratif, dans l’intérêt de tous. Nous concevons des systèmes d’exploitation mobile open source et des services en lignes associés, qui respectent la vie privée et les données personnelles de chacun.
Nous sommes une équipe internationale d’entrepreneurs expérimentés, de développeurs et de designers, qui s’appuie sur une communauté de contributeurs grandissante.
Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Comme les personnes dont on traite un cancer par radiothérapie, la plupart des oiseaux ont des spermatozoïdes déformés. Dans les zones les plus touchées, près de 40 % des oiseaux mâles sont totalement stériles, ne possédant aucun sperme ou seulement des spermatozoïdes morts en période de reproduction.
Des tumeurs, vraisemblablement cancéreuses, s’observent sur les oiseaux présents dans les zones les plus irradiées. On constate de même des anomalies dans le développement de certaines plantes et insectes.
Gueule de bois. C’est le sentiment que nombre d’entre nous avons aujourd’hui. Nous avons fait la fête sur les promesses d’un nouveau monde. Nous pensions que les technologies en général et l’Internet en particulier signaient la promesse d’une nouvelle espérance. Nous imaginions que la technologie était par essence porteuse de sens. Qu’elle pouvait se substituer aux règnes des idéologies déchues. Internet était prophétique. C'était la multiplication des petits pains avec le porno en plus. Puis vint l’impensable.
En quelques semaines, coup sur coup, des milliardaires comme Bill Gates, Warren Buffet et même Jamie Dimon, le patron de JP Morgan la plus importante banque américaine, tous ont tiré la sonnette d'alarme. Ils estiment que les plus riches sont sous-taxés et que le rêve américain, c'est-à-dire la possibilité de devenir riche en partant de rien, n'est aujourd'hui plus possible à cause du système actuel qui rend les riches plus riches et que les pauvres n'ont plus l'occasion de sortir de leur condition.
Durant cent cinquante ans, une constante apparaît : celui qui maîtrise sa mobilité considère que le tram plus que le bus par son ancrage au sol et sa grande dimension lui porte préjudice. Les autorités ont toujours eu quelques difficultés à résister à ce lobby très puissant, peut-être entre autres en tant qu’eux-mêmes utilisateurs de véhicules individuels plus que de transport en commun.
Officiellement, notre baleine à roues (un SUV de 2 tonnes) ne consomme que 2 litres aux 100 km. Par contre, quand des journalistes automobiles le testent, ils arrivent à une conso réelle de 8 litres en conduisant de manière économe. Comptez plutôt 10 litres en conduite normale. La seule façon de diminuer ce chiffre, c’est de rouler tout le temps sur l’électrique. On a alors… un SUV électrique qu’il faut recharger tous les 40 kilomètres...
"Le monde de la culture participe à conforter et à légitimer le modèle économique des GAFAM pour en récupérer quelques miettes."
"On est en train de mettre en place des outils techniques de censure développés par les GAFAM, en partenariat avec les autorités publiques, qui seront ensuite généralisés à l’ensemble de l’internet."
Félix Tréguer (La Quadrature du Net)
La fin des problèmes de mobilités avec les voitures autonomes? Rien n'est moins sûr, une étude montre qu'en réalité, elles pourraient doubler le nombre de véhicules en circulation (afin de ne pas payer de parking ou pour en rejoindre des plus éloignés)...
Vive le vélo!
Le journaliste a enquêté sur la fondation du patron de Microsoft et de sa femme. La fondation Bill et Melinda Gates, dont l'intention affichée est de lutter contres les inégalités, investirait dans des activités "peu éthiques" et "nourrirait les fléaux contre lesquels elle prétend lutter". Écoutez cette interview...
OGM et produits phyto de Monsanto, investissement dans le pétrole, la malbouffe,...
Information sur le livre de Lionel Astruc (publié chez Actes Sud) : https://www.actes-sud.fr/catalogue/societe/lart-de-la-fausse-generosite
"Qu’il faille réguler l’activité d’entreprises hyperdominantes et faire pièce à leurs stratégies d’évitement de l’impôt est une évidence. Le faire au prix d’un «solutionnisme technologique» dangereux pour la liberté d’expression, et de la consolidation de facto de modèles économiques bâtis sur la prédation des données personnelles – sur lesquels il s’agira de faire reposer la «survie» des artistes, ou celle des médias par la création d’un nouveau «droit voisin» qui ne s’appliquera pas qu’à Google News, sans que jamais n’aient été envisagés d’autres modes de financement –, est infiniment plus contestable."
Lire aussi : https://www.nextinpact.com/news/107733-les-partisans-directive-droit-dauteur-lobbying-jusqua-saturation.htm
Mozilla : "Il n’y a rien à fêter aujourd’hui. Alors qu’elles avaient une chance de faire passer les règles relatives au droit d’auteur dans le XXIᵉ siècle, les institutions européennes ont gâché les progrès faits par celles et ceux qui innovent et créent pour imaginer de nouveaux contenus et les partagent avec des personnes du monde entier. Au lieu, elles ont remis le pouvoir aux grandes maisons de disques, studios de cinéma et grandes entreprises de technologie américains." (https://notreinternet.mozfr.org/post/2019/03/Declaration-Mozilla-adoption-directive-europeenne-droit-d-auteur)
Comme dans l’ensemble de la population, il y a des antisémites parmi les antisionistes. Mais c’est loin d’être le cas de la majorité d’entre eux. À commencer par les Palestiniens qui sont quasi tous antisionistes puisqu’ils n’acceptent pas que le pays où ils vivent ou dont ils sont exilés soit devenu l’« État des Juifs », au prix de leur déplacement forcé ou de très fortes discriminations pour ceux qui y sont restés, même pour ceux d’entre eux qui ont obtenu la citoyenneté israélienne[1]. Cela n’en fait pas des ennemis des Juifs.
Les antisionistes sont aujourd’hui ceux qui s’opposent à la perpétuation, au Proche-Orient, de l’existence d’un État auto-défini comme juif, accueillant pour tous ceux que ses autorités reconnaissent comme tels, aux dépends des populations non juives des territoires sur lesquels il s’est édifié puis élargi. Parmi ces antisionistes, se trouvent de nombreux Juifs, partisans de la « désionisation » d’Israël, c’est-à-dire de sa transformation en un ou deux États démocratiques, traitant de manière égale tous ses habitants.
Chrome, de navigateur internet novateur et ouvert, est devenu au fil des années un rouage essentiel de la domination d’Internet par Google.
En théorie, on pourrait fermer les yeux sur ces mauvaises pratiques si l’entreprise impliquée avait un bon bilan sur la gestion des données personnelles. En pratique cependant, Google est structurellement flippant, et ils n’arrivent pas à changer.
Après avoir mis en lumière les stratégies d’influence et les profits mirifiques dégagés par les labos pharmaceutiques sur le dos de la sécurité sociale, le dernier volet des « Pharma Papers » montre que des alternatives existent. Médicaments autoproduits par les pharmaciens ou les hôpitaux, remèdes développés en s’inspirant du modèle du commerce équitable, alliance entre gouvernements pour négocier ensemble avec l’industrie, priorité aux génériques... Reportage aux Pays-Bas, un pays qui fait figure de pionnier dans ce domaine.
Dans son billet "I was wrong about Google and Facebook: there’s nothing wrong with them (so say we all)", Aral Balkan raille l'hypocrisie des organisations de défense des libertés numériques qui acceptent des financements des Gafam.
Dans Ce qu’il reste de nos rêves*, Flore Vasseur inscrit le génie du code dans la lignée des lanceurs d’alerte ayant marqué l’histoire des États-Unis. Broyé par le gouvernement américain, Aaron Swartz était l’enfant qui voulait changer le monde.