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Bifo, philosophe et activiste, analyse les comportements dus à l’hypermédiatisation.
par Marie Lechner
Vivagora est une plate forme de veille, d’information et de dialogue pour une participation citoyenne aux choix scientifiques et techniques. Elle propose des outils pour la concertation et une gouvernance partagée
Dans un récent article pour le magazine Discover, Jaron Lanier se livre à une critique virulente du concept de “logiciel libre” ou open source. (...)
“Avant que vous ne m’inondiez d’e-mails rageurs, précise-t-il, je tiens à préciser que je ne suis pas anti open source. C’est une approche que je conseille fréquemment dans des projets spécifiques. Mais il existe une vision politiquement correcte qui affirme que l’open source est la meilleure voie vers la créativité et l’innovation, et cette idée ne tient pas face à l’épreuve des faits”.
Ce qu’il critique, c’est la philosophie selon lui au coeur du logiciel libre, celle du “bazar” revendiquée par Eric Raymond (site), bref l’idée que la création collective suffirait à élaborer des programmes innovants.
A quoi sert la communication ? On essaie de nous faire croire qu’elle servirait à unifier et à pacifier le monde. Qu’il suffirait que la communication se globalise et se mondialise – grâce, en particulier, au couplage des ordinateurs et des téléphones, et à l’essor d’Internet – pour que les conflits sociaux, politiques ou militaires s’apaisent et disparaissent. C’est un mythe, bien sûr. Que répandent ceux qui possèdent le contrôle des concepts. D’où l’énorme importance de la bataille des mots qui se livre actuellement.
Brain Fitness and Memory Improvement
Compte-rendu de la conférence Access to knowledge
qui s’est tenue à l’Université de Yale du 21 au 23 avril 2006,
Rédigé le 7 juin 2006, par Hervé Le Crosnier (Université de Caen), pour l’Organisation Internationale de la Francophonie
Small is beautiful (ou du nouveau dans les usages)
L’étude de la coopération et de l’action collective part de trois “mythes fondateurs” sur la coopération (ou son absence) :
- le dilemme du prisonnier : l’absence de coopération, liée par exemple au fait que les acteurs ne se connaissent pas ou ne peuvent pas communiquer entre eux, aboutit à une solution sous-optimale pour tous – une impasse qu’eBay a par exemple levé en introduisant son système de réputation.
- la tragédie des communs : livrés à eux-mêmes, les humains surconsommeront toujours les ressources communes – une analyse très célèbre du biologiste Garret Hardin, que les observations ne confirment pas toujours, comme l’explique par exemple Yochai Benkler dans ” L’économie politique des biens communs“.
- le dilemme des biens publics : pourquoi y contribuer alors qu’on peut les consommer pour rien ?
Ces dilemmes sont censés fournir une explication rationnelle à la nécessité d’imposer aux humains des formes institutionnelles de coopération – et pourtant, on constate dans l’histoire qu’un grand nombre d’institutions d’action collective ont pu émerger sans contrainte.(...)
La première phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), qui s’est déroulée à Genève en décembre 2003, a laissé deux sujets cruciaux en suspens. Le premier traite de la manière de financer l’implantation appropriée des technologies de l’information et de la communication pour le développement. Outre l’inclusion numérique, ceci implique, surtout dans les pays moins développés, un effet de levier dans les domaines de l’infrastructure, de la formation et du développement durable.
Cet article décrit les caractéristiques institutionnelles et normatives des biens communs, et explique pourquoi ils sont pérennes dans de nombreux contextes. Il explique comment l'entretien d'une infrastructure centrale de biens communs, pour les ressources nécessaires à la production et à l'échange d'information à travers l'environnement informationnel, est important aussi bien pour la démocratie que pour les libertés individuelles. Il conclut en donnant les grandes lignes d'une liste de décisions politiques concrètes nécessaires à la mise en place d'une telle infrastructure centrale de biens communs.
Voir aussi : https://web.archive.org/web/20100228065917/http://temps-reels.net/article1418.html
Production is shifting from physical products like blue jeans, to decentralized information goods, like articles on the Internet. This gives users more power (they can publish instead of just reading), creates more opportunities for democratic participation, lowers costs for developing countries, and democratizes the creation of our culture.
This book will analyze these changes by looking at what new technologies make easy, applying an individualist economic model, and examining the effects on human beings. As the state's role has largely been to support big companies, this book will largely ignore it, even though it could be used as a force for good.