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Les Alter Citoyens discutent de prohibition, décriminalisation et légalisation des substances psychoactives avec Jean-Sébastien Fallu, professeur de psychoéducation à l'Université de Montréal. Un regard critique et nuancé sur les enjeux entourant cette réalité incontournable pour la société contemporaine.
Le think thank britannique VolteFace vient de publier son rapport "Street Lottery". Les auteurs y démontrent comment la prohibition aggrave l'impact potentiellement négatif du cannabis sur la santé mentale (et physique). Réguler le marché pourrait contribuer à une protéger la santé publique. Le think thank invite les autorités publiques à envisager sérieusement cette option.
La réglementation en matière de détention et de consommation de cannabis reste floue… et continue de laisser libre champs aux réseaux criminels. Les moyens financiers gaspillés sont considérables. Il est urgent de passer d’un système répressif à un système d’accompagnement des consommateurs
Le club de réflexion Terra Nova propose une légalisation contrôlée par une autorité de régulation, sur le modèle de la libéralisation des jeux en ligne.
Dans son nouvel ouvrage Pour en finir avec les mafias - Sexe, drogue, clandestins : et si on légalisait ?, Emmanuelle Auriol, professeure à l’Ecole d’économie de Toulouse, propose plusieurs moyens pour lutter contre le crime organisé. Opposée à la vision étatique actuelle, faisant de la prohibition la seule solution pour éradiquer ces marchés, elle estime que des politiques publiques couplant légalisation, répression et éducation auraient de meilleurs résultats - qu’ils soient économiques ou sociaux.
Plan adopted at special session focuses on reform and cooperation between nations but maintains policies that criminalise non-medical or scientific drug use
Berne, 21.12.2015 - La Commission fédérale pour les questions liées aux drogues (CFLD) s'engage depuis qu'elle existe pour un traitement plus rationnel des substances psychoactives par la société. Suite à sa dernière étude qui vient de paraître sur la dangerosité de ces substances, la Commission relève que la législation actuelle en matière de drogues, basée sur l'interdiction, ne suffit plus à faire face aux défis à venir. Elle demande en conséquence, pour toutes les substances aujourd'hui illicites, que soient développés des modèles de régulation qui permettent de les rendre accessibles et contrôlées par l'Etat. En outre, la politique doit continuer à promouvoir la responsabilité individuelle, protéger les groupes vulnérables et assurer aux personnes dépendantes l'assistance nécessaire.
"Internationally, the drug policies created over the past 50 years have been a bust. The emphasis on prohibition and security has done little to control the production, transit, or consumption of drugs. These policies have failed because the factors driving thousands of people to join illicit drug markets are deep and structural. Try as you might, you can’t just police them out of existence."
Le Journal Le Monde publie un grand format sur différents modèles de régulation du cannabis de part le monde : États-Unis, Jamaïque, Urugay, Espagne, Pays-Bas.
"Un peu partout en Occident, l’attitude des autorités et du grand public à l’égard du cannabis est en train de changer. Aux Etats-Unis, à l’issue de référendums, cinq Etats l’ont récemment légalisé. Ainsi, à Seattle, patrie de Boeing, de Microsoft et d’Amazon, la culture et la commercialisation de la marijuana se développent à toute vitesse, souvent sous l’impulsion d’entrepreneurs du milieu high tech. A Washington, la capitale fédérale, le commerce en reste interdit, mais, depuis cette année, l’autoculture et la consommation y sont légales […] En Europe occidentale, la tolérance envers le cannabis gagne du terrain. En Catalogne, des centaines de « clubs cannabis » ont vu le jour. Beaucoup possèdent des salles confortables et conviviales où leurs membres viennent fumer à leur guise. Un projet de loi visant à doter les clubs d’un vrai statut juridique est en préparation.[…]"
"Decriminalisation refers to the repeal of laws and policies that define drug use and/or the possession of drugs for personal use as a criminal offence. The act remains illegal, but sanctions are administrative or abolished entirely.
21 countries and jurisdictions are reported to have decriminalised drug use or possession of drugs for personal use. However, the models of decriminalisation implemented all over the world vary widely. This e-tool, developed by the International Drug Policy Consortium, aims to map out how these models work in practice, describing their legal framework, the role of the police (if any), the judicial or administrative process, the applicable sanction (if any), and examples of countries illustrating each model. The e-tool enables you to compare the various models of decriminalisation."
"A call for the reform of outdated drug laws that only make drug problems worse."
"The risk for advocates of strict drug control measures, he says, is that if the international treaties aren't significantly reformed, countries may simply decide to bow out of them completely. There is, in fact, a mechanism within the treaties for countries to do precisely that: they can simply leave the treaties and then re-join with "reservations" that allow them to ignore whichever portions of the treaties they object to. Bolivia has already done so, citing its objection to the ban on coca-leaf chewing by indigenous people."
Ou quand l'idéologie prime sur les questions de santé publique...
Imagine going online to take advantage of a 420 sale, picking up an ounce of Northern Lights indica for $125 and a decadent spread of pot brownies and treats for $100. After completing the checkout, the loot would be delivered straight to your mailbox.
“That’s something we’d ideally like to see,” Erik Altieri, the communications director for NORML (the National Organization for the Reform of Marijuana Laws), told the Kernel. “That’s very new territory even when it comes to liquor sales. Wine is finally starting to get into it with direct-to-consumer sales [and hit over $1 billion in sales last year]. They’re testing the water for us.”
Alors que le débat est bloqué en France sur la question du cannabis, une étude du think tank Terra Nova, dont Le Monde publie les conclusions en exclusivité, relève qu’un cadre moins répressif pourrait avoir un résultat plus satisfaisant pour limiter la consommation. Il modélise les scénarios sanitaires et financiers de la dépénalisation ou la légalisation du cannabis, qui pourraient rapporter près de 2 milliards d’euros par an à l’Etat.
http://www.liberation.fr/societe/2014/12/19/pourquoi-terra-nova-veut-legaliser-le-cannabis_1167100
http://www.tnova.fr/note/cannabis-r-guler-le-march-pour-sortir-de-l-impasse
[Maggie De Block] a une nouvelle fois répété l'utilité d'une réflexion avec des experts sur la politique de drogues menée en Belgique. "Il est correct de dire qu'un débat doit avoir lieu dans notre pays, en Europe. Il ne faut pas se taire, il faut être ouvert au débat", a-t-elle dit.
Pour Laurette Onkelinx il est temps de relancer ce "débat très difficile" [sur l'usage récréatif du cannabis]."La politique de prohibition ne fonctionne pas", a dit l'ex-ministre de la Santé [...] tout en rendant hommage à "l'ouverture" dont a fait preuve la ministre libérale.
On parle depuis des années de la légalisation des drogues douces. Le gouvernement est divisé sur le sujet. Les associations de terrain veulent un marché réglementé.
"En 2011, la Suède comptait presque deux fois plus de décès liés à la drogue que la moyenne européenne, à 35,5 pour 1 million d'habitants selon l'EMCDDA. En quinze ans, le nombre de ces décès a presque quadruplé dans le pays scandinave, pendant qu'il diminuait en Espagne, en Allemagne et en Italie. "
[Article] Une réflexion sur les #politiques des #drogues #européennes et l'augmentation de l'usage.
The Drug Policy Alliance (DPA) is the US nation's leading organization promoting drug policies that are grounded in science, compassion, health and human rights.