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« Les gouvernements américain et britannique le répètent ad nauseam : Edward Snowden est un traître. Peu importe que l’espionnage massif par l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) des données téléphoniques, dévoilé par le lanceur d’alerte, ait été déclaré illégal par une cour d’appel de New York. Peu importe qu’une juridiction britannique ait considéré que le troc de renseignements auquel se livrent Londres et Washington contrevenait à la Convention européenne des droits de l’homme. Peu importe que les Nations unies aient adopté, après les révélations de l’ancien consultant de la NSA, une résolution pointant «l’impact négatif de la surveillance de masse» sur les droits humains. Comme tous les précédents lanceurs d’alerte, Snowden est un traître, assènent Washington et Londres. Complaisamment repris par The Sunday Times, puis par une flopée de médias.»
« Western journalists claim that the big lesson they learned from their key role in selling the Iraq War to the public is that it’s hideous, corrupt and often dangerous journalism to give anonymity to government officials to let them propagandize the public, then uncritically accept those anonymously voiced claims as Truth. But they’ve learned no such lesson. That tactic continues to be the staple of how major U.S. and British media outlets “report,” especially in the national security area. And journalists who read such reports continue to treat self-serving decrees by unnamed, unseen officials — laundered through their media — as gospel, no matter how dubious are the claims or factually false is the reporting.»
« Pourquoi les classes populaires préfèrent-elles les médias de la domination aux médias qui la dénoncent ? Vincent Goulet, sociologue des médias et des classes populaires, nous propose une explication et des pistes de réflexion pour qui voudrait « redonner la parole au peuple » »
« un projet de directive européenne, qui, sous couvert de lutte contre l'espionnage industriel, menace la liberté de la presse pour tout ce qui touche de près ou de loin à l'information économique. »
Ne laissons pas les entreprises dicter l'info. Stop Directive Secret des Affaires #Tradesecrets - Pétition : https://www.change.org/p/ne-laissons-pas-les-entreprises-dicter-l-info-stop-directive-secret-des-affaires-tradesecrets
« POUR donne aux citoyens les connaissances et les outils pour se mobiliser et exiger l’arrêt des négociations, l’abandon complet du Traité transatlantique (TTIP) et construire notre société autrement. »
« les journalistes ne font pas partie de la « population générale », ils sont du côté du pouvoir – doit-on rappeler que l’avocat, en France, est un « auxiliaire de justice ». Voilà à quoi mène la volonté de se singulariser pour se protéger. La loi sur le renseignement est une loi de surveillance généralisée, mais la profession a choisi de faire porter l’essentiel de ses efforts sur la défense corporatiste d’une exception de plus.»
« From the Pentagon Papers to Hollywood e-mails, reporters and editors face complex decisions when it comes to reporting on information from hackers and leakers»
"The noted scholar offers his thoughts on the current media landscape in the era of the World Wide Web and Edward Snowden."
"Pour dénoncer les études sur la nutrition, dont les données sont souvent manipulées, un journaliste a lancé un hoax."
Critique de l'impacte de ce canular : http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2015/05/29/chocolat-manchettes-vouloir-croire-aux-miracles
Rendez-vous sur arte le 5 juin : http://future.arte.tv/fr/etudes-scientifiques-info-ou-intox
"Robert Cialdini est un spécialiste scientifique de l'influence. Présenté aux Etats-Unis comme le « Parrain » en ce domaine, cet auteur à succès et professeur universitaire donne quelques pistes...."
Robert Cialdini : "il y a six principes universels d’influence qui opèrent de façon automatique. Le premier est la réciprocité : un être humain traite autrui comme il a lui-même été traité. Le deuxième est le manque : un individu est encore plus attiré par les opportunités qui lui sont offertes si elles sont rares. Le troisième est l’autorité : on est plus enclin à vous croire si vous « donnez l’impression » d’être savant et crédible sur le sujet traité. La quatrième est la consistance : les individus ressentiront le besoin d’obtempérer à votre demande si elle est en adéquation avec des engagements publics pris en votre présence. Le cinquième est l’affection : les gens préfèrent répondre favorablement à une demande de votre part s’ils vous connaissent et vous apprécient – cela ne surprendra personne. Le sixième levier, c’est donc la preuve sociale, qui consiste en la faculté d’un homme à faire quelque chose si vous lui donnez la preuve que d’autres comme lui le font aussi. Tous ces principes sont utilisés par les marques, avec plus ou moins de succès…"
"Conçu à la demande du Ministère de la Défense et utilisé par l’AFP, Tungstène est un logiciel de photo-interprétation avancée qui permet de détecter les altérations dans les images numériques. Avant de parler d’image trompeuse, encore faut-il savoir toutefois aux moyens de quels critères on la considère comme telle. OAI13 s’est entretenu à ce sujet avec Roger Cozien, docteur en informatique et sciences physiques et créateur du logiciel..."
Un nouveau site francophone qui décrypte la presse flamande
« Alexis Tsipras va devoir atterrir. » Et Le Monde ?
"Depuis quelques jours plusieurs médias font état d’une-étude-norvégienne-qui-dit-que-pour-l’entourage-la-cigarette-électronique-d’être-aussi-dangereuse-que-la-cigarette-de-tabac-pour-l’entourage."
Analyse.
"On peut lutter contre les thèses de BDS, contre toutes ou, comme dans mon cas, certaines d’entre elles, mais on ne peut le faire au détriment de la vérité, de la justice et du respect que l’on doit à toute personne. La fin ne justifie pas les moyens et je condamne les moyens utilisés en l’occurrence. Jusque dans la dramatisation de l’incident (Christophe Goossens parle de « tragédie »), jusque dans le montage d’une video, jusque dans l’amalgame dont les étudiants de BDS ont fait les frais (ma proposition de débat entre l’UEJB et BDS est traduite par un débat entre « Juifs et antisémites/antisionistes » (sic !). Amalgame dont je ne fus pas épargné puisque mon attitude fut qualifiée de « tactique d’apaisement…, destinée à étouffer le scandale, compromission qui trahit les valeurs de l’ULB ». Mais comment peut-on espérer convaincre du risque des amalgames dangereux quand soi-même on en use avec une telle désinvolture ? Comment croire que l’on va aider la communauté juive à retrouver le calme et la sécurité auxquels elle a droit en s’abaissant à de telles manipulations ? En un mot comme en cent, l’ULB n’est complice d’aucun antisémitisme ; elle ne le tolère pas plus qu’elle ne tolère l’intolérance et le communautarisme comme solutions aux problèmes que rencontre notre société. Et j’ai la faiblesse de croire que, face à une telle déferlante de consciences offusquées, il faut bien du courage à mon Université pour emprunter le chemin du dialogue, de l’échange, de l’indépendance de jugement et d’un libre-examen qui refuse les clichés et la parole des grands prêtres. Et pourtant, c’est la voie que j’ai choisie, n’en déplaise à certains."
Prof. Didier Viviers, Recteur