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"Autant payer tout de suite les employés en alcool ou avec des cigarettes"
La plateforme sejourdereve.be est un projet développé à l'occasion des Journées Nationales Prison (2014), à l'initiative de l'asbl Artatouille et la Fondation pour l'Assistance Morale aux Détenus, avec le soutien du Centre d'Action Laïque.
" si ça tombe, ces milliers d'heures de travaux d'intérêt général vont créer du chômage...en plus ! Genre : "Ca va toi ? - Bof ! Je me suis retrouvé au chômage parce qu'on a donné mon boulot à des chômeurs gratuits - Ah bon? Ben si ça tombe, via le chômage longue durée, tu pourras dans quelques années refaire gratos le boulot pour lequel t'étais payé avant !"."
L’OCDE pointe une aggravation de la situation des étrangers non européens sur le marché de l’emploi. En cause notamment : l’école inégalitaire.
On parle depuis des années de la légalisation des drogues douces. Le gouvernement est divisé sur le sujet. Les associations de terrain veulent un marché réglementé.
"Sèchement interpellé par un policier de faction devant le Parlement bruxellois, le député Youssef Handichi s'insurge contre les discriminations ordinaires et quotidiennes. Il dénonce un racisme «structurel», répandu, écrit-il dans une carte blanche publiée dans Le Soir du 4 novembre 2014, jusque dans les plus hautes sphères de l'Etat."
La FEDITO BXL publie un argumentaire appelant à réglementer et à réguler le marché du cannabis en Belgique.
Communiqué de presse : « Cannabis : une directive à revisiter » (3/11/2014)
"Les fédérations bruxelloise (FEDITO Bruxelloise), flamande (VAD) et wallonne (FEDITO Wallonne) des institutions actives en toxicomanie constatent, de manière conjointe, des limites à la politique belge en matière de cannabis. Ces fédérations régionales soulignent en effet l’importance de l’émergence de modèles alternatifs en matière de cannabis, et interpellent conjointement les autorités fédérales en ce sens." (extrait)
http://feditobxl.be/fr/2014/11/communique-de-presse-cannabis-une-directive-a-revisiter-3112014/
"Notre société, nos chercheurs, nos journalistes sont en partie conscients de cette dilution des idées d'extrême droite au sein de tous les partis politique, et dans le débat public, en France, on parle de "lepénisation des esprits" pour décrire ce phénomène (Robert Badinter). Dès lors, lorsqu'on tombe sur des gens qui vont à un cocktail pour l'anniversaire d'un ancien collaborateur, ou qui sont ambigus sur la collaboration, cela nous rappelle la belle époque du cimetière juif, lorsqu'on pouvait trouver l'incarnation physique de l'extrême droite, le vrai antisémite, le vrai fasciste, celui pour lequel il n'y avait aucun doute !
Si Jan Jambon et Theo Francken, et d'autres demain, méritent toute notre vigilance, la banalisation des idées d'extrême droite est beaucoup plus préoccupante."
Cannabis : bis ? Plaidoyer pour une évaluation critique de la politique belge en matière de cannabis
"La politique belge en matière de cannabis au cours des dernières décennies n'a pas réussi à
atteindre ses objectifs. À cause du paradoxe fondamental de la répression (plus cette dernière
est intense et plus la rentabilité de la production et du trafic de drogues illicites augmente), le
gouvernement ne peut pas influencer l'offre et, qui plus est, la politique ne mène tout au plus qu'à
des déplacements géographiques et à des métamorphoses du phénomène.
Par ailleurs, le paradoxe crée de nombreuses conséquences inattendues : marché du cannabis «
criminel », corruption, préjudices à l'égard d'autres secteurs économiques et, au niveau international,
conflits violents, menaces à l'encontre des institutions démocratiques et dommages écologiques. Le
gouvernement ne possède pas les « outils » pour vérifier la composition et la qualité du cannabis
illégal et ainsi influencer les stratégies de marketing des producteurs de cannabis. En outre, une
politique répressive n'accorde que peu ou pas d'attention à la matrice personnelle et sociale sous-
jacente de la consommation de drogue en cause.
Les dépenses exubérantes qui vont de pair avec la politique de réclusion et avec les stratégies
infructueuses destinées à faire baisser l'offre brident les investissements, plus rentables et
fondés sur des preuves scientifiques, dans la réduction de la demande et la limitation des
dégâts."
Télécharger la synthèse : http://feditobxl.be/site/wp-content/uploads/2013/201311-plaidoyer_pour_une_evaluation_critique.pdf
Médor n’est pas un chien. Ce sera un magazine trimestriel belge et coopératif d'enquêtes et de récits.
Au programme, 128 pages en quadrichromie, 16 × 23 cm, avec 100 % de journalisme, des enquêtes, des récits, des portraits, des photos, des graphes, des rubriques qui en ont dans le ventre. Le tout centré sur la Belgique.
Médor, c’est un nouveau processus pour construire l’information. C’est créer des conditions de travail pour vous offrir un deep journalism de terrain indépendant, exigeant et amusant. Carrément.
Ces conditions de travail ont un prix. Médor, aujourd’hui, c’est une invitation à soutenir cette manière de penser le journalisme. Médor est le projet de 17 initiateurs. Et peut-être le vôtre.
"Bpost a présenté ce mercredi son nouveau service CycloSafe, un dispositif de sécurité pourvu d’une puce électronique permettant d’identifier les vélos volés. A l’aide d’un scanner, les facteurs pourront localiser les deux-roues dérobés avant de le signaler à la zone de police concernée..."
http://geeko.lesoir.be/2014/09/17/bpost-lance-un-service-de-detection-des-velos-voles/
http://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-facteurs-de-bpost-vont-pister-les-velos-voles?id=8357778
Quelle est l'utilité d'un tel dispositif? L'effet dissuasif? Plus dissuasif que de faire graver le cadre de son vélo?
Les vélos volés restent-ils vraiment dans la ville de leurs propriétaires?
Avec le vol massif de vélo que nous connaissons, on peut supposer qu'une bonne partie des vélos volés soient revendus à l'étranger, exportés par camions ou containers entiers... J'imagine mal qu'après un vol, on puisse retrouver son vélo dans le même quartier, attaché à nouveau avec un cadenas dans l'espace public...
Mais la project manager de bpost précise que les facteurs pourront "également faire des détours jusqu’aux parkings des gares". Je dois donc avoir tord ; si la Poste a connaissance que les parkings des gares sont connus pour être des planques de vélos volés...
Alors, la Poste sera-t-elle plus efficace que la police? Est-ce que cela changera quoique ce soit pour limiter le trafic de vol de vélo? On peut en douter.
J'ai oublié de préciser que ça coutait tout de même 30 euro pour ce gadget. De quoi rentabiliser le service de bpost?
Alors combien de mois ou d'années ce "service" sera-t-il maintenu? Combien de clients y croiront?
"Sabine donne cours depuis une quinzaine d’années. Son espoir c'est de parvenir enfin à trouver une ou deux écoles qui lui permettront d'atteindre un temps plein. " (...)
"[Elle] donnait cours l'an dernier dans cinq écoles primaires de la même commune et prestait un demi-horaire au collège [...]"
Et on s'étonne du manque d'enseignants ou de la qualité de l'enseignement?