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Les Israéliens concèdent que ce qui s’est passé en 1948 a été dramatique. Mais tout n'est pas vrai dans la version officielle racontée par Israël.
Pierre Krähenbühl dirige l'Unrwa, l'agence de l'ONU responsable des réfugiés palestiniens. Il s'agit de 5 millions de personnes, membres des familles qui ont dû fuir Israël en 1948 et éparpillés aujourd'hui dans la région. Les guerres à Gaza et en Syrie les frappent de plein fouet. Il nous dit son inquiétude pour la région.
The unidentified street artist Banksy has re-emerged in Gaza to create a political mini-documentary about life inside the war-torn region.
Compter les enfants tués, qu'ils soient palestiniens ou israéliens. Et voir la différence. Tous innocents, quelqu'ils soient...
Basé sur des sources sûres dont B'tselem,Addamer, Law, PCHR etc. + les chiffres officiels.
Terrible.
Hajo Meyer (1924-2014) nous a quittés.
Survivant d’Auchwitz, il a toujours lutté contre la politique sioniste de l’État Juif et pour la défense des droits humains des Palestiniens.
Ses paroles demeurent.
Né en 1924 à Bielefeld, Allemagne. Après la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938, interdit, parce que juif, de fréquenter le lycée classique, il fuit seul aux Pays-Bas. En I944, après avoir passé un an dans la clandestinité, il a été pris et déporté à Auschwitz, où il a été libéré 10 mois plus tard. Il a consacré toute sa vie à la lutte contre la manipulation du génocide nazi par la politique sioniste de l’État d’Israël pour justifier la colonisation de la Palestine.
On ne peut dire mieux que lui-même :
"L’un des principaux tracas de ma vie, c’est qu’Israël se considère comme un État juif, alors qu’en réalité il est sioniste. Il veut le maximum de territoire avec un minimum de Palestiniens. J’ai quatre grands-parents juifs. Je suis athée. Je partage l’héritage socio - culturel juif et j’ai appris l’éthique juive. Je ne veux pas être représenté par un État sioniste. Ils n’ont aucune idée de l’Holocauste. Ils utilisent l’Holocauste pour implanter la paranoïa chez leurs enfants." [1]
« Comme la plupart des Juifs allemands, j’ai été élevé dans une tradition séculaire et humaniste qui était plus hostile que sympathisante envers le sionisme. Depuis 1967, il est devenu clair que le sionisme politique a un objectif monolithique : le maximum de la terre en Palestine avec un minimum de Palestiniens. Ce but a été poursuivi avec une cruauté inexcusable comme l’a démontré l’assaut sur Gaza. [2]
En 2010, il a fait un tournée en France et en Europe sur le thème « Never Again » organisé par IJAN (International Jewish Anti-Zionist Network), qui a été suivie par des interventions aux États-Unis en 2011, dont on trouve des enregistrements :
Pour ceux qui veulent comprendre la Palestine sans s'ennuyer, regardez "Le Serment". 4 épisodes super bien documentés (sur Gaza un peu moins) de 1948 à nos jours.
(Bon, cinématographiquement, c'est pas ce qu'il y a de mieux, surtout en version française, mais 'faut pas s'arrêter à ça!)
Réalisateur : Peter Kosminsky
Acteurs : Perdita Weeks, Itay Tiran, Ben Miles, Christian Cooke, Claire Foy
Producteurs : BREAKOUT FILMS, DAYBREAK PICTURES
Erin, jeune Londonienne de 18 ans, s’apprête à partir passer l’été avec sa meilleure amie, Eliza Meyer, en Israël. Eliza doit y effectuer son service militaire.
À travers un double regard – celui d'une jeune Londonienne qui se rend pour la première fois en Israël et celui de son grand-père, soldat britannique dans la Palestine des années 1940 –, Peter Kosminsky (Warriors, Les années Tony Blair) retrace l’histoire du conflit israélo-palestinien de 1946 à nos jours. Captivant.
Que s'est-il passé durant l'attaque massive de Gaza par les forces israéliennes l'été dernier ? Le médecin norvégien Mads Gilbert était sur place pour apporter son aide au personnel médical de l'hôpital al-Shifa. Dans une interview de 10 min, réalisée par un journaliste du Monde Diplomatique (Édition scandinave), le Dr Gilbert raconte les attaques dont il a été témoin. A noter que le Dr Mads Gilbert s’est vu récemment interdire par Israël l’entrée en Palestine...
Sabri, un Palestinien qui travaille en Israël depuis des années raconte son quotidien : "En ce qui me concerne, quand j'arrive au point de passage, j'entre en enfer. Les gens se bousculent dans ce passage étroit comme des animaux. Ils se mettent à pousser, la pression monte et, souvent, des gens sont blessés et finissent par être emmenés à l'hôpital de Tulkarem en ambulance."
Le plus souvent, seuls quatre ou cinq des 16 postes de contrôle biométrique fonctionnent, ce qui ralentit le passage, explique encore Sabri, qui impute également la congestion du tunnel au manque d'organisation des autorités palestiniennes.
Mais c'est surtout l'attitude méprisante du personnel israélien que les grévistes entendent dénoncer. "Parfois, ils nous traitent sans une once de respect", déplore Azam.
Pour bien comprendre ce qui se passe actuellement à Jérusalem, soumis aussi aux règles de la colonisation illégale de l'Etat israélien...
Comprendre la situation à Jérusalem: un article bien documenté et très clair.
Mads Gilbert, le médecin norvégien qui avait passé l’été à l’hôpital de Gaza pour soigner des blessés vient d’être désigné comme Persona non grata par les autorités israéliennes et interdit d’entrée dans la bande de Gaza à vie.
Nouvelle campagne européenne " No Association with Occupation" contre les accords d'associations entre l'Europe et Israel ! Ecrivez à vos parlementaires européens!
Israël répond à la Suède : "Le Moyen-Orient est plus compliqué qu'un meuble Ikea"
http://www.lalibre.be/actu/international/israel-repond-a-la-suede-le-moyen-orient-est-plus-complique-qu-un-meuble-ikea-545245523570fe7cfbf98d9b
Elisabeth et Ciro ont assisté au Russell Tribunal on Palestine qui s'est tenu la semaine dernière. Ils en ressortent avec cet article accompagné de ces illustrations pour partager avec nous leurs impressions.
« Il nous parle de tunnels au lieu de désenclaver Gaza. Ils ont bombardé des écoles, un marché, la station électrique. Il y a 400 000 réfugiés, dont certains pour la deuxième ou troisième fois. Ils admettent que plus de 70 % des victimes sont des civils : quelle excuse peut-on trouver à cela ? Ça ressemble à Damas. »
Frapper les civils redevient un objectif stratégique pour affaiblir l’adversaire, plus qu’un « dommage collatéral ». Reportage.