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Accueillir décemment les demandeurs d'asile n'est pas un débat politique. C'est une obligation légale (...). Les demandeurs d'asile qui toquent à nos frontières ont vécu des traumatismes profonds. Plus nous leur rendons le séjour d'attente pénible au nom d'une politique de dissuasion douteuse, plus ils en sortiront frustrés et inaptes à s'intégrer. C'est donc aussi un raisonnement élémentaire d'harmonie sociale que nous exhortons notre gouvernement à engager d'urgence."
"La semaine passée, j’ai a visité l’île de Lesbos. Je crains queles Européens ne se rendent pas compte de l’ampleur de l’accordscandaleux que les Etats ont signé en leurs noms. S’ils devaienten être conscients, ils se sentiraient mal et en rage. Comme moi. Une opinion de Federica Zamatto, coordinatrice médicale auprès de Médecins sans Frontières."
"Je ne sais pas ce que j’attendais quand je suis arrivée à Munich. Je voulais simplement l’endroit le plus sûr auquel je pouvais penser, où nous pourrions attendre avant de retourner en Syrie quand la guerre prendrait fin. Chaque personne que je connais souhaite rentrer au pays. Je pensais que je serais capable de faire des amis en Allemagne, ou de commencer à apprendre la langue. Mais durant notre première nuit, nous avons du dormir sur un banc, et la suivante, nous avons été amenés dans de vieux baraquements de l’armée. Ensuite, mon passeport a été confisqué, et jusqu’à maintenant, personne ne m’a dit quand je le récupérerai. Il fait froid ici, et nous avons tous la grippe, mais il n’y a aucun médicament. J’ai peur d’être oubliée, et parfois, je me sens très seule. C’est difficile de ne pas pleurer tout le temps.
Je sais que nous sommes en sécurité, et que nous avons de la chance, cela veut tout dire. Mais je commence à réaliser qu’arriver en Europe n’est pas la fin de nos problèmes. Atteindre l’Europe n’en était que le début."
"Le 23 octobre, la Hongrie se soulevait contre l’occupant soviétiques. Très vite, plus de 200 000 Hongrois ont dû fuir leur pays. Aujourd’hui, ce pays ferme ses frontières aux réfugiés. Il est temps d’apprendre de son histoire et de gérer cette crise avec humanité, pas des barbelés.
"Pourquoi on parle tellement de la crise des réfugiés? Quelle est sa relation avec la Syrie? Pourquoi devrions-nous nous soucier? Voici une vidéo qu'il faut voir. Elle explique en détail les racines de la crise et que fait - ou ne fait pas - l'Europe."
"Pour diverses raisons, des personnes souhaitent quitter leur pays. Certaines de ces raisons sont considérées comme légitimes et engagent tous les États : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays » (Article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, 1948). [...] Des « passeurs », donc. Tous ne sont pas forcément des criminels au sens moral."
"Dans le cadre de stratégies de plus en plus répressives, les États membres de l’Union européenne et leurs voisins déploient un nombre croissant de lieux de cantonnement pour migrants. Dans toute l’Europe, des mobilisations s’organisent pour un droit de regard citoyen sur ces zones de non-droit."
Le plus grand lanceur d'alerte au monde est bloqué en plein hiver russe, et risque l'infamie, la prison et l'isolement à vie si les agents américains l'arrêtent. Mais cette semaine, nous pouvons l'aider à vivre en sécurité.