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L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite alerter les professionnels de santé sur le risque d’interaction entre cannabidiol (CBD) et médicaments.
Informations pour les patients :
Si vous prenez des médicaments et que vous utilisez ou envisagez d’utiliser des produits contenant du CBD à des fins de bien-être, signalez-le à votre médecin. Il en tiendra compte pour votre traitement.
Si vous ressentez des effets indésirables alors que vous prenez du CBD et des médicaments, ou si votre traitement semble agir différemment (plus ou moins fort par exemple) depuis que vous consommez du CBD, il y a peut-être une interaction entre le CBD et votre traitement. Contactez votre médecin ou demandez conseil à votre pharmacien.
Ces effets peuvent se produire quelle que soit la forme sous laquelle vous consommez du CBD (bonbons, gâteaux, tisanes…), que vous ayez commencé à en prendre depuis quelques heures ? ou il y a plusieurs mois, et quelle que soit la fréquence de votre consommation.
Si vous ressentez des nausées, diarrhées, vertiges, somnolence, fatigue, maux de tête, ou si vous avez des idées et comportements suicidaires, ou une crise d’épilepsie après la consommation d’un produit contenant du CBD, arrêter de le consommer et consultez votre médecin.
Sur la base de toutes une série de considérations qui incluent les commentaires des comités d’éthique et des sports de l’Agence mondiale antidopage (AMA), il a été conclu que l’usage du cannabis répondait au critère de "l’esprit du sport".
L’AMA insiste sur le fait que l’interdiction du cannabis ne s’applique qu’en compétition, c’est-à-dire après 23h59 le jour précédant la compétition. La limite de détection actuelle de 180 ng/ml de ∆9-THC-COOH dans l’urine et un seuil de 150 ng/ml, plus l’incertitude de la mesure de 30 ng/ml, tient compte de ce fait. En raison de ces seuils élevés, ce sont principalement les consommateurs chroniques et fréquents de cannabis et les athlètes consommant des doses élevées en compétition qui seront détectés. Par conséquent, le seuil n’affectera généralement pas la liberté d’un athlète qui souhaite consommer légalement du cannabis en dehors de la compétition. Les sportifs qui ont besoin d’un traitement médical à base de cannabis doivent demander une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT).
Germany’s tentative embrace of recreational cannabis legalization could trigger big changes across Europe.
Le gouvernement d’Olaf Scholz s’est accordé mercredi sur un cadre de légalisation du cannabis à usage récréatif pour adultes qui ferait de l’Allemagne l’un des pays les plus libéraux d’Europe, sous réserve toutefois de l’aval européen.
La production et le commerce du cannabis seront placés sous « contrôle public » ainsi que l’achat et la possession « d’une quantité maximum de 20 jusqu’à 30 grammes » seront autorisés pour la consommation personnelle, a détaillé le ministre de la Santé Karl Lauterbach lors d’une conférence de presse. (…)
Le ministre a justifié cette réforme par la volonté d' »obtenir une meilleure protection des enfants et des jeunes« , jugeant la politique actuelle inefficace, dans un contexte d’augmentation de la consommation de cannabis.(…)
Dans le détail, le document adopté mercredi prévoit « un contrôle public de la chaîne d’approvisionnement » en cannabis avec l’objectif de « garantir la protection sanitaire et d’enrayer la criminalité organisée ainsi que le marché noir« . Il organise « la production, la livraison et le commerce de cannabis récréatif dans un cadre de licences contrôlées par l’Etat« . Il autorise aussi la culture de trois pieds de cannabis par adulte pour un usage personnel.
Sa vente sera « strictement contrôlée« , les vendeurs n’auront pas le droit de faire de la publicité et l’emballage devra informer des risques et rester « neutre« . « Nous ne voulons pas faire les mêmes erreurs qu’avec l’alcool ou le tabac (…) ».
C'est officiel, la coalition du nouveau gouvernement post-Merkel annonce que l'Allemagne va légaliser le #cannabis.
Selon le média allemand #DerSpiegel, un représentant du groupe de travail chargé d’évaluer le changement de politique a déclaré : "Nous introduisons la distribution contrôlée de cannabis aux adultes à des fins récréatives dans les magasins agréés."
Cette annonce est une étape décisive pour l'avenir de l'industrie du cannabis en #Europe.
Cannabis et oisiveté? Un cliché!
"Fully adjusted regression models indicated that current cannabis users’ accelerometer-measured sedentary behavior did not significantly differ from non-current users. Frequent cannabis users engaged in more physical activity than non-current users. Light cannabis users had greater odds of self-reporting physical activity compared to non-current users."
Pour pouvoir recentrer le débat des politiques drogues sur des bases scientifiques et non idéologiques, il est aussi important d’identifier les arguments qui pourraient être utilisés par les adversaires de la légalisation et y répondre sereinement.
Voici quelques exemples et contre arguments.
La légalisation se justifie du simple point de vue utilitariste de la santé publique. Elle permet d’éradiquer les trafics, de contrôler la qualité des produits, et d’améliorer les programmes de prévention, notamment en direction des mineurs – sans même mentionner les bénéfices économiques.
La prohibition est un échec. On ne compte plus les rapports faisant état des trafics, des troubles à l’ordre public qu’ils engendrent, du manque de connaissance quant aux risques supposés et ceux avérés, de la facilité de s’en procurer… « Ça pousse partout » entend-on lorsqu’on tend l’oreille. Dans de nombreux Etats, la légalisation du cannabis est en marche. Ces pays l’ont bien compris : légaliser pleinement permet de réguler efficacement. Autoriser signifie contrôler qui signifie sanctionner lorsque le droit n’est pas respecté. C’est ce que montre le nouveau rapport du Think tank GenerationLibre.
https://www.generationlibre.eu/cannabis-pourquoi-et-comment-legaliser/
Incertitudes sur les effets du cannabis au volant | GREA - Groupement Romand d'Etudes des Addictions
"Une publication récente s'interroge sur les résultats souvent divergents des études sur les effets de la consommation de cannabis au volant. La question est de savoir si les liens observés sont statistiquement significatifs.
Les études analysées ne permettent pas de montrer qu'il existe de relations statistiquement significatives du cannabis sur les incidents routiers. Les résultats montrent que les biais de publications sont très élevés".
A new study from the National Highway Traffic Safety Administration finds that drivers who use marijuana are at a significantly lower risk for a crash than drivers who use alcohol. And after adjusting for age, gender, race and alcohol use, drivers who tested positive for marijuana were no more likely to crash than who had not used any drugs or alcohol prior to driving.
http://www.nhtsa.gov/staticfiles/nti/pdf/812117-Drug_and_Alcohol_Crash_Risk.pdf
Selon les Nations Unies, 160 millions d'individus consomment du cannabis dans le Monde. En France, c'est la drogue illicite la plus consommée. Nous vous proposons un aperçu de la consommation de cannabis dans le monde en chiffres.
The Open Cannabis Project is building an archival record of all existing cannabis strains, in order to ensure that they remain forever in the public domain, available to all, and will not be restricted by commercialization or patenting.
Les Alter Citoyens discutent de prohibition, décriminalisation et légalisation des substances psychoactives avec Jean-Sébastien Fallu, professeur de psychoéducation à l'Université de Montréal. Un regard critique et nuancé sur les enjeux entourant cette réalité incontournable pour la société contemporaine.
Pur et administré avec soin, le cannabis «est l’un des médicaments les plus précieux que nous possédons». Ces mots ont été écrits en 1890 par Sir John Russell Reynolds, qui faisait l’éloge des propriétés thérapeutiques de cette plante venue d’Inde. Au point de la prescrire, sous la forme d’une teinture naturelle, à sa patiente la plus célèbre: la reine Victoria. Plus d’un siècle plus tard, le cannabis (hachisch ou marijuana) figure sur la liste des substances interdites en raison de ses effets psychotropes. Drogue dangereuse et dévastatrice pour les uns, remède sans égal en pharmacie pour les autres, le cannabis recommence aujourd’hui à être utilisé dans le traitement de maladies graves ou de douleurs chroniques.
Le think thank britannique VolteFace vient de publier son rapport "Street Lottery". Les auteurs y démontrent comment la prohibition aggrave l'impact potentiellement négatif du cannabis sur la santé mentale (et physique). Réguler le marché pourrait contribuer à une protéger la santé publique. Le think thank invite les autorités publiques à envisager sérieusement cette option.
Comme le rappelle Geraint Osborne, professeur de sociologie à l’Université d’Alberta, la meilleure protection contre n’importe quel abus de substance est le savoir et l’éducation. L’éducation commence à la maison, et devrait intervenir le plus tôt possible, avec un langage approprié à chaque âge.
Cacao, poivre, échinacée, marguerites… et même la carotte. Depuis l’Antiquité les herbes et les fleurs ont été utilisées comme base pour les médicaments de la médicine traditionnelle. Sans savoir très bien pourquoi elles fonctionnaient, on sait maintenant que leurs vertus sont le fait de contenir des principes actifs qui se relient au système endocannabinoïde, le même que le cannabis.
La réglementation en matière de détention et de consommation de cannabis reste floue… et continue de laisser libre champs aux réseaux criminels. Les moyens financiers gaspillés sont considérables. Il est urgent de passer d’un système répressif à un système d’accompagnement des consommateurs
Il peut être contre-intuitif de discuter de la légalisation d’une drogue dans une optique d’amélioration de la santé générale d’une population. Pourtant, c'est bien de ce dont il s'agit... Au Canada, comme en Belgique, à Anvers ou ailleurs...