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"L’Allemagne doit en réalité à l’Union européenne une somme largement plus importante que la dette grecque. [...] Si l’on s’en tient à la dernière décennie, [les] coûts collatéraux cachés – ces « externalités négatives », disent les économistes – liés à l’industrie chimique [allemande] ont donc vraisemblablement coûté au moins 1 570 milliards d’euros à l’économie européenne. Sur cette même décennie, la dette grecque est passée de 195 milliards à 320 milliards d’euros, soit un accroissement de 125 milliards d’euros. Plus de dix fois moins que les externalités négatives des chimistes sur la même période, et certainement beaucoup, beaucoup moins que celles des géants allemands du secteur."
Il y a trente ans à Bhopal en Inde, 40 tonnes de gaz toxique s’échappaient d'une filiale de la firme américaine Union Carbide causant la mort de 22 000 personnes. Les autorités indiennes ne sont jamais parvenues à établir de lien avec la catastrophe, une décision qui aurait permis d'indemniser enfin les victimes.
Ce drame souligne la difficulté de rendre responsable une multinationale en cas de catastrophe. C'est le sens d'une des dernières campagnes qu'a lancé l'ONG Amnesty International.
"Ecover, l’entreprise belge qui fabrique des produits d’entretien domestiques « verts », s’apprêterait à lancer un produit « naturel » obtenu grâce à la biologie synthétique, une forme extrême de génie génétique."
"Nous demandons à Ecover de lever toute ambigüité sur ses intentions et donc :
· de s‘engager à ne pas utiliser dans ses produits, des ingrédients obtenus par biologie de synthèse ou génie génétique ;
· de reconnaître que les adjectifs « naturel », « vert », écologique » et « durable » ne peuvent s’appliquer ni aux produits de la biologie de synthèse, ni à aucun OGM ;
· et de se joindre à nous pour demander à la Convention sur la Biodiversité et aux gouvernements nationaux de mettre en place un moratoire sur l’utilisation commerciale et la dissémination dans l’environnement d’organismes synthétiquement modifiés, jusqu’à ce que les « principes à appliquer pour la surveillance de la biologie de synthèse »[ii] aient été pleinement intégrés tant dans les réglementations internationales, fédérales, nationales et locales que dans les pratiques de la recherche et de l’industrie."
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/ecover-renoncer-utilisation-produit-800.html
"Silkroad est souvent perçu comme l’antichambre de l’enfer numérique. C’est le site internet le plus connu de ce que l’on appelle le « Dark net ». On peut y acheter à peu près tout anonymement. Notamment des produits illicites. Fermé en octobre 2013 par le FBI, le site a rouvert quelques semaines plus tard. Et il a réalisé un exploit grâce à une petite contribution à chaque transaction : il a remboursé quasiment l'intégralité des Bitcoins perdus par ses utilisateurs lors de la fermeture. Et si Silkroad était un terrain d’expérimentation de nouveaux rapports sociaux ? Si le fameux « Dark net » devenait un modèle pour le web tout entier ? Notamment pour ses codes de communication et son anonymat généralisé. Mais aussi son usage du Bitcoin, sa culture du crowdsourcing et du Do-it-yourself. Petit trip en clics et en sons. "
A voir ? Bof. En fait, c'est assez triste de se dire qu'il faut faire des docu aussi pourris pour intéresser M et Mme Michu. L'essentiel se résume en moins de 5 minutes et d'autres aspects importants sont à peines soulevés (les perturbateurs du système endocrinien par exemple - https://fr.wikipedia.org/wiki/Perturbation_endocrinienne).
Si vous êtes déjà sensible à ces questions, vous n'apprendrez rien. Ou pas grand chose. Pour vous faire gagner du temps, voici l'essentiel:
- rappel : pour faire du savon il faut des matières grasses (suif/saindoux/huiles d'olive/de palme/de coco...) et la soude. Le reste n'est qu'additifs (parfums, conservateurs, agents hydratants,...).
- en production industrielle, ce sont surtout des additifs de synthèses qui sont utilisés (parfums, colorants, conservateurs, détergents...);
- Il y a 20 ans, on a remplacé les isothiazolinones (conservateurs biocides), trop allergisants, par les parabens. Mais aujourd'hui que le consommateur n'en veut plus (à raison) les isothiazolinones ont été réintroduits, y compris dans les "savons hypoallergeniques" (genre Dove, Le Petit Marseillais, l'Occitane) alors qu'ils sont plus agressifs que le parabens. On les retrouve sous les mentions méthylisothiazolinone et méthylchloroisothiazolinone et sont à éviter (en savoir + http://leflacon.free.fr/allergenes-dimdi.php ). Méfiez-vous quand vous voyez la mention "sans paraben".
- sodium laureth sulfate : c'est un agent détergent qui fait mousser le savon. Critiquable car irritant et pas nécessaire en soi (il remplace peu à peu le laurylsulfate de sodium qui est encore plus irritant et est à éviter). Cfr http://leflacon.free.fr/ingredient.php?fiche=77
- sodium tallowate : c'est un sel de suif issu de la graisse animale (boeuf). Pas top pour le marketing, ni pour les végétariens. Mais tant qu'on produira de la viande pour la consommation, je ne vois pas tellement où est le problème de trouver une application industrielle aux résidus de cette filière. D'autant que privilégier huile végétale les yeux fermés n'est pas plus respectueux de l'environnement (huile de palme). Notez qu'il peut être utile de vérifier la présence ou non de sodium tallowate : dans du "vrai" Savon de Marseille par exemple, ou dans un savon sensé être à l'huile végétale, vous ne devriez pas en retrouver.
Conseil : choisir des produits avec un petit nombre d'ingrédient; éviter les produits trop colorés et parfumés; privilégier les savons (qui sont vraiment) naturels...
Non, mais franchement, perdez pas plus de temps, visitez plutôt:
- Pour la liste des substances - http://leflacon.free.fr/liste-ingredients.php
- Pour apprendre à analyser les étiquettes - http://www.laveritesurlescosmetiques.com/themen_052_fr.php
Le furane est un composé organique qui se forme durant le traitement thermique des aliments et s’est avéré être carcinogène (provoque le cancer). Il est présent dans un grand nombre d'aliments courants (conserves en métal, en verre, dans le café,...).
L'artiste Sarah Schoenfeld s'est amusée à étudier et photographier au microscope les molécules de drogues récréatives les plus consommées au travers d'un négatif.
C'est non sans rappeler un certain personnage de la série Breaking Bad...
Dr. Watson est le réseau d´informations sur les aliments, la consommation et les sujets touchant à la santé. Dr. Watson s´adresse aux personnes surveillant leur santé qui souhaitent savoir ce qu´elles absorbent en s´alimentant.
Au centre, il y a Dr. Watson – La base de données. Elle rassemble le plus grand recueil d'informations concernant les additifs alimentaires et leurs risques pour la santé. Dr. Watson offre en outre des informations sur les aliments, la consommation et les sujets touchant à la santé.
Connaissez-vous l'histoire de Ching Shih, le plus grand pirate de tous les temps, de Phineas Gage qui survécu mais changea de personnalité lorsqu'une barre de fer transperça son crâne, la vie d'Adrian Carton de Wiart qui "franchement, [adora] la guerre", celle du chimiste Thomas Midgley qui ajoutant le plomb dans l'essence puis, plus tard inventa le CFC, et puis il y a aussi Hedy Lamarr, Mad "jack" Churchill, Tsutomu Yamaguchi, Dashrath Manjhi, Frano Selak ou James Harrison...