2782 liens privés
Cet Atlas est le fruit d’une coopération entre la Fondation Heinrich Böll, Friends of the Earth Europe, BUND et le Pesticide Action Network Europe, et sa version française, enrichie de plusieurs chapitres, est publiée par le bureau de Paris de la Fondation Heinrich Böll et La Fabrique Écologique. Pourquoi utilisons-nous tant de pesticides et depuis quand ? Quels sont les impacts sur la santé et sont-ils différenciés selon le genre, quels impacts sur la biodiversité et notamment sur les insectes ? Qui détient les clés du marché mondial ? Que fait l'Europe, et que fait la France pour réduire leur utilisation de pesticides ? Quelles sont les alternatives aux pesticides qui existent et qui se développent dans le monde et à travers les territoires, en France hexagonale et dans les Outre-mer, particulièrement touchés par leur usage ? Vous trouverez dans cet Atlas des réponses à ces questions et de nombreux faits et chiffres au travers plus d'une vingtaine de chapitres, des graphiques et cartes qui visent à alimenter le débat et à contribuer au développement de solutions alternatives aux pesticides.
Malgré les promesses, les grandes banques poursuivent leurs financements climaticides
Big banques theory. En 2022, le secteur bancaire a continué d’investir dans l’industrie fossile, plus lucrative que jamais. Piétinant au passage ses propres engagements climatiques.
Les 60 plus grandes banques du monde ont ajouté pas moins de 673 milliards de dollars (612 Mds€) «au chaos climatique» en finançant l’industrie fossile en 2022, selon le rapport Banking on climate chaos publié jeudi. Leurs investissements dans ce secteur climaticide restent désespérément stables depuis la signature de l’Accord de Paris sur le climat fin 2015, déplorent les ONG à l’origine du décompte dont BankTrack, Reclaim Finance ou encore Urgewald. Au total, pas moins de 5 500 milliards de dollars (5 000 Mds€) ont été investis au cours des sept dernières années.
Dans une indifférence générale, les études se succèdent et indiquent un effondrement vertigineux des populations d’insectes, en Europe et ailleurs. Les estimations de ces déclins, dans les régions de basse altitude dominées par les activités humaines, sont souvent à peine croyables, mais toutes convergent, quel que soit le pays. Prises dans leur ensemble, elles suggèrent des chutes d’abondance de ces organismes, vitaux pour les écosystèmes et l’agriculture, d’au moins 70 % à 80 % au cours des dernières décennies.
« À la fin, il terminait par dire grosso modo : “vous voyez, tout est une question d’ordre de grandeur, c’est sûr, on n’y arrivera qu’avec le nucléaire”. Il nous avait invité, il avait installé son charisme, il était notre professeur. Donc on avait envie de le croire. Mais en rentrant de Combloux, j’ai réfléchi, je me suis souvenu qu’il n’est pas chercheur mais ingénieur lobbyiste, qu’il est pro-nucléaire. J’ai eu le sentiment de m’être fait un peu avoir. »
"Le pellet renouvelable, durable, belge et bon marché ! ", la pub passe en boucle. Toutefois, cette promesse de combustible pas cher, vertueux pour la planète et l’économie nationale mérite que l’on s’y attarde un moment, histoire de voir si, des fois, la mariée ne serait pas trop belle.(...)
La filière du bois de chauffage et du bois énergie répète en boucle que le bois, lorsqu’il brûle ne fait que restituer le gaz carbonique qu’il a stocké lors de la croissance de l’arbre dont il est issu. C’est sur ce postulat qu’est basée l’affirmation que la combustion du bois a un bilan carbone neutre.
Le problème est que pour retrouver la capacité d’absorption de CO2 d’un arbre coupé, il faudra patienter plusieurs dizaines d’années. Faut-il encore qu’un nouvel arbre ait été planté pour remplacer le précédent. On parle dans ce cas de figure de " dette carbone ". Vu l’urgence climatique, ces dizaines d’années sont un luxe que la planète ne peut pas se permettre.
La théorie de la neutralité carbone du combustible bois n’est en fait valide que si et seulement si le patrimoine forestier mondial est en forte croissance. Mais au rythme où l’on déboise au Brésil ou en Afrique centrale, on est loin du compte. A cela il faut encore ajouter la surexploitation forestière en Scandinavie et en Europe de l’Est.(...)
On accuse souvent – en partie à raison – la Région flamande de freiner le reste du pays sur ces questions. Mais la Wallonie est loin d’être un élève modèle. Parmi ses incohérences les plus manifestes, celle de continuer de vouloir miser sur la logistique comme pôle majeur de son (re)déploiement économique.
Un degré, deux degrés, trois degrés, quatre degrés… Au cours du siècle à venir, la température de la planète va continuer de monter. Plus l’humanité émettra de gaz à effet de serre, plus le réchauffement climatique sera important. Mais en quoi ce dérèglement du climat est-il un problème ? Pourquoi doit-on se soucier de quelques degrés de plus ?
Naturellement, la hausse des températures va avant tout entraîner des canicules de plus en plus fréquentes et meurtrières. Et ces épisodes de chaleur s’accompagneront de sécheresses très problématiques pour l’agriculture.
Mais ce n’est pas tout. Un autre mécanisme risque d’être mis à rude épreuve : le cycle de l’eau. Entre la fonte des glaciers, la montée des eaux et les inondations, les conséquences pourraient bien être meurtrières pour les humains, mais aussi pour l’ensemble de la biodiversité.
Cette vidéo, conçue en collaboration avec Rodolphe Meyer (de la chaîne Youtube Le Réveilleur), présente certaines des conséquences les plus problématiques du changement climatique et permet de comprendre pourquoi il est un défi majeur du XXIe siècle.
Produites en Europe, où leur utilisation est interdite en raison de leur très haute toxicité, quarante et une substances ont pu être vendues à l’étranger en 2018.
L'impact sur le climat de 1 steak haché de 100 grammes de bœufs équivaut à l'impact de manger 672 gr de porc, 746 gr de canard, 800 gr lapin, 884 gr de poulet ou encore 30 œufs moyens...
Thanks to its sound quality and unique audio engineering, myNoise sets the standard among online background noise machines.
Une initiative citoyenne européenne à propos d’une taxe carbone avec dividendes. Elle plaide en faveur d’une taxe sur les combustibles fossiles qui augmenterait progressivement et dont le produit serait redistribué chaque mois à tous les citoyens sous forme de dividendes.
Une étude a révélé que ce type de taxe est le moyen le plus efficace de réduire les émissions de CO2.Par ailleurs, les principaux coûts du changement climatique seraient pris en charge par les plus grands pollueurs. Pour inscrire la proposition à l’ordre du jour du Parlement européen, Citizens Climate Lobby doit recueillir 1 million de signatures d’ici au mois de mai 2020. Aidez-les !
Construit par les États-Unis dans les années 70 pour enfouir des déchets nucléaires, il menace aujourd'hui l'archipel. Et pas que.
Nous avons décidé de faire un enfant sur fond de fin du monde.
Ce fut une décision douloureuse, pas entièrement éclairée, et totalement biaisée par notre envie profonde d’avoir un enfant.
Pour tout te dire, nous ne réalisions pas la gravité de la situation quand j’étais enceinte de toi.
Nous étions évidemment conscients des changements climatiques, mais ça semblait encore une réalité assez lointaine.
Ce serait peut-être pour le prochain siècle.
Nous aurions le temps de changer notre mode de vie, de trouver des solutions, d’élever la prochaine génération dans un rapport au monde plus sain que celui qui nous a été inculqué.
J’aimerais dire que nous ne savions pas, mais en fait, nous étions aussi beaucoup dans le déni.
Ta naissance a coïncidé avec le dépôt d’un rapport alarmant du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). C’est à ce moment que l’ampleur et l’imminence de la catastrophe me sont apparues pour la première fois. J’ai fait davantage de recherches, lu des rapports, des articles. J’y ai appris qu’au cours de ma vie, la moitié de la vie sauvage sur Terre a été éradiquée, et à ce jour, un million d’espèces sont au bord de l’extinction. Quatre-vingt pour cent des forêts de la planète ont été rasées. Des records de température sont continuellement battus un peu partout dans le monde et des incendies de forêt sans précédent font rage. Les glaciers fondent à vue d’œil, menaçant de faire monter le niveau des océans. Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter en flèche.
...
Tout comme les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, les oiseaux et les mammifères de la région souffrent de cataracte et présentent des cerveaux plus petits. Ce sont les conséquences directes de l’exposition aux substances radioactives présentes dans l’air, l’eau et la nourriture. Comme les personnes dont on traite un cancer par radiothérapie, la plupart des oiseaux ont des spermatozoïdes déformés. Dans les zones les plus touchées, près de 40 % des oiseaux mâles sont totalement stériles, ne possédant aucun sperme ou seulement des spermatozoïdes morts en période de reproduction.
Des tumeurs, vraisemblablement cancéreuses, s’observent sur les oiseaux présents dans les zones les plus irradiées. On constate de même des anomalies dans le développement de certaines plantes et insectes.
Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.
Pour le collectif Back on Track (https://back-on-track.eu/), qui vient d’achever une semaine de mobilisation européenne, le train de nuit peut donc permettre aux pays européens de tenir leurs objectifs climatiques. Le collectif demande la création d’un réseau européen de trains de nuit avec une plateforme de réservation harmonisée. Il réclame également que « cesse la discrimination dont le train de nuit est victime par rapport au transport aérien et routier ». Joachim Holstein rappelle que l’avion est exonéré de taxe sur le carburant et de TVA sur les billets, tandis que les bus longue distance ne paient pas de péage aux frontières, contrairement aux trains. « Cette situation est complètement injuste au regard de l’avantage écologique des trains de nuit », explique-t-il. Sur ce point, la balle est dans le camp de la Commission européenne, qui doit recevoir une délégation du collectif fin avril à Bruxelles.
Plus d’un tiers des personnes qui décèdent chaque année en Europe à cause des émissions des moteurs diesel émises en violation des normes européennes vivent dans une centaine d’agglomérations urbaines. Celles-ci se trouvent en Italie, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne.
Privés de revenus par la politique d’occupation, les habitants de plusieurs localités de Cisjordanie se sont rabattus sur le traitement « sauvage » de déchets électroniques et électroménagers... venus d’Israël. Un business qui bénéficie d’une réglementation minimaliste entretenue par les autorités israéliennes, en violation des normes internationales. Avec des conséquences dramatiques pour la santé des personnes exposées, de même que pour la terre et les eaux pollués. Des ONG israéliennes dénoncent une pratique « typiquement colonialiste ». Reportage.
Pour aller plus loin : rapport de B'Tselem sur le sujet : https://www.btselem.org/publications/summaries/201712_made_in_israel (Décembre 2017)
Et si en 2018, nous faisions grève pour le climat et l’environnement?
Carte blanche : http://plus.lesoir.be/133058/article/2018-01-09/et-si-en-2018-nous-faisions-greve-pour-le-climat-et-lenvironnement
Pétition : http://grevepourleclimat.be/