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Les niches et l’évasion fiscales coûtent deux cent fois plus d’argent au pays que l’accueil des demandeurs d’asile. Là où la première problématique suscite de simples haussements d’épaules, la seconde noircit les journaux, accapare le temps d’antenne et inonde les réseaux sociaux. Et seule cette dernière semble mériter le terme de « crise ». Jan Blommaert remonte le fil de la « crise migratoire » jusqu’à sa dimension réelle.
Une nouvelle étude macroéconomique révèle que les flux migratoires ont eu un effet positif sur l’économie au cours des trente dernières années en Europe. Plus encore, les demandeurs d’asile ne pèseraient pas sur les finances publiques des pays qui les accueillent. Explications avec l’économiste Hippolyte d’Albis, l’un des auteurs de cette étude.
L'étude démontre qu'une augmentation du flux de migrants permanents à une date donnée produit des effets positifs jusqu'à quatre ans après : le PIB par habitant augmente, le taux de chômage diminue et les dépenses publiques supplémentaires sont plus que compensées par l'augmentation des recettes fiscales. Dans le cas des demandeurs d'asile, les économistes n'observent aucun effet négatif. L'impact positif se fait sentir au bout de trois à cinq ans, lorsqu'une partie des demandeurs obtient l'asile et rejoint la catégorie des migrants permanents.
Témoins médiatiques, rescapés, politiques et responsables associatifs se sont succédé jeudi et vendredi à la barre du Tribunal permanent des peuples, à Paris. Le verdict a été rendu dimanche au festival Moussem de Gennevilliers.
Cette décision sera effective le 1er janvier 2017.
Pour en savoir plus sur cette incroyable information, lire l’article.
These maps show European migration in numbers – with surprising results.
Accueillir décemment les demandeurs d'asile n'est pas un débat politique. C'est une obligation légale (...). Les demandeurs d'asile qui toquent à nos frontières ont vécu des traumatismes profonds. Plus nous leur rendons le séjour d'attente pénible au nom d'une politique de dissuasion douteuse, plus ils en sortiront frustrés et inaptes à s'intégrer. C'est donc aussi un raisonnement élémentaire d'harmonie sociale que nous exhortons notre gouvernement à engager d'urgence."
"On pourrait s’interroger sur la facilité avec laquelle on envisage de discriminer l’ensemble des réfugiés dès que se produit un incident. On pourrait aussi se pencher sur la presse qui semble considérer le recoupement des informations comme un luxe inutile et l’investigation comme se limitant à un microtrottoir. On pourrait répéter à quel point il est criminel – au sens littéral du terme – de sciemment laisser s’exprimer en ligne les pires appels à la haine, dans des forums légitimés par un organe de presse, pourtant défenseur supposé des libertés publiques et de la démocratie."
Depuis quelques mois, la "crise des migrants" est sur le devant de la scène. Mais quelles réalités la composent ? Plongeons dans les données pour tenter de comprendre un peu mieux quels sont ces flux et surtout qui sont celles et ceux qui migrent, pourquoi et vers où.
Derrière les chiffres, derrière les idées reçues, découvrez le vrai visage des migrants. Ils n’ont pas d’autre choix que l’exil.
"La fracture sociale et culturelle s’approfondit. Elle porte les germes de la peur et du rejet de l’autre. Quand on réduit l’aide sociale, quand on punit les chômeurs de longue durée, quand on réprime plus sévèrement la fraude sociale que la fraude fiscale, quand on taille dans les budgets de la culture, au bout de la chaîne, on obtient du racisme."
"Le 23 octobre, la Hongrie se soulevait contre l’occupant soviétiques. Très vite, plus de 200 000 Hongrois ont dû fuir leur pays. Aujourd’hui, ce pays ferme ses frontières aux réfugiés. Il est temps d’apprendre de son histoire et de gérer cette crise avec humanité, pas des barbelés.
"Mai 2014. Je retourne à Calais et je découvre les campements de ceux que l'on appelle "les migrants". Il y a un camp près de la mairie et autre près du port... Un superbe reportage dessiné, finaliste du concours, présenté au Grand Bivouac d'Albertville."
"Quand l'agence européenne chargée du contrôle extérieur des frontières de l'UE confond le nombre d'entrées sur le territoire européen avec celui des migrants, les statistiques s'envolent."
"Depuis quelques temps déjà, je nourrissais des doutes sur la façon dont Frontex collectait, agrégeait et présentait des données issues de diverses sources. Or je me suis aperçu, il y a peu, que l’agence confondait le nombre de passages de frontières avec celui des entrées effectives au sein de l'Union européenne (UE)."
"Une étude réalisée par des économistes de l'Université Catholique de Louvain (UCL) estime que l'impact budgétaire de l'immigration est de 0,5% du PIB, soit environ deux milliards d'euros actuellement [en Belgique], indique mercredi le quotidien Le Soir."
Voir également : http://www.lesoir.be/1015854/article/actualite/belgique/2015-10-13/migrants-renforcent-l-economie-belge
"One is missing his bed. Another, her doll with the dark eyes. A third is dreaming himself back to a time when his pillow was not an enemy.
The war in Syria has continued for almost five years and more than two million children are fleeing the war, within and outside of the country borders. They have left their friends, their homes, and their beds behind. A few of these children offered to show where they sleep now, when everything that once was no longer exists.
Magnus Wennman, winner of two World Press Photo Awards and fourfold winner of Sweden’s Photographer of the Year Award, has met refugees in countless refugee camps and on their journeys through Europe this year. The story of when the night comes is a living narrative with no given ending."
Forteresse Europe - "À en croire un document secret dévoilé par le quotidien britannique Times et relayé par De Morgen, l'Union européenne prépare l'expulsion de 400 000 migrants. Il s'agit de personnes entrées dans l'UE au premier semestre de l'année et qui n'ont aucune chance d'obtenir l'asile."
"En 2014, les expulsions par avion organisées par Frontex ont coûté plus de 7,5 millions d’euros. [Le Soir propose une infographie qui] donne le détail de ces vols : pays d’origine et destinations, pays participants, dates, nombre d’expulsés et de personnes d’encadrement, budgets…"
"Pourquoi on parle tellement de la crise des réfugiés? Quelle est sa relation avec la Syrie? Pourquoi devrions-nous nous soucier? Voici une vidéo qu'il faut voir. Elle explique en détail les racines de la crise et que fait - ou ne fait pas - l'Europe."
"Pour diverses raisons, des personnes souhaitent quitter leur pays. Certaines de ces raisons sont considérées comme légitimes et engagent tous les États : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays » (Article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, 1948). [...] Des « passeurs », donc. Tous ne sont pas forcément des criminels au sens moral."