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Les autorités israéliennes commettent les crimes contre l’humanité d’apartheid et de persécution, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui. Cette conclusion se fonde sur une politique globale du gouvernement israélien qui vise à maintenir la domination des Israéliens juifs sur les Palestiniens, et sur de graves abus commis contre les Palestiniens vivant dans le territoire occupé, y compris Jérusalem-Est.
Le rapport de 213 pages, intitulé « A Threshold Crossed: Israeli Authorities and the Crimes of Apartheid and Persecution » (« Un seuil franchi : Les autorités israéliennes et les crimes d’apartheid et de persécution » - résumé en français), examine le traitement réservé aux Palestiniens par Israël.
La police israélienne tire en fait sur les manifestants palestiniens des balles d’acier, recouvertes d’une pellicule de caoutchouc et capables d’infliger de graves blessures.
Comme dans l’ensemble de la population, il y a des antisémites parmi les antisionistes. Mais c’est loin d’être le cas de la majorité d’entre eux. À commencer par les Palestiniens qui sont quasi tous antisionistes puisqu’ils n’acceptent pas que le pays où ils vivent ou dont ils sont exilés soit devenu l’« État des Juifs », au prix de leur déplacement forcé ou de très fortes discriminations pour ceux qui y sont restés, même pour ceux d’entre eux qui ont obtenu la citoyenneté israélienne[1]. Cela n’en fait pas des ennemis des Juifs.
Les antisionistes sont aujourd’hui ceux qui s’opposent à la perpétuation, au Proche-Orient, de l’existence d’un État auto-défini comme juif, accueillant pour tous ceux que ses autorités reconnaissent comme tels, aux dépends des populations non juives des territoires sur lesquels il s’est édifié puis élargi. Parmi ces antisionistes, se trouvent de nombreux Juifs, partisans de la « désionisation » d’Israël, c’est-à-dire de sa transformation en un ou deux États démocratiques, traitant de manière égale tous ses habitants.
Lettre ouverte conjointe de l’union progressiste des juifs de Belgique et l’association belgo-palestinienne à la rédaction du Vif- l’Express en réaction au dossier
publié dans son numéro du 6/12/2018 intitulé « Enquête sur le nouvel antisémitisme »
La Nakba, «la catastrophe». Tous les 15 mai, les Palestiniens commémorent l'expulsion de plus de 700.000 d'entre eux, en 1948, à la suite de la création de l'État d'Israël. Ce jour-là, l'écrivain britannique était sur place pour Le Figaro.
Article paru dans Le Figaro du 16 juin 1948
“My name is Yaser Murtaja. I’m 30 years old. I live in Gaza City. I’ve never traveled!”
Murtaja, who was married and had a 2-year-old son, died Saturday after being shot the day before while covering protests at the edge of the Gaza Strip.
Murtaja was laid to rest Saturday in the land he never left. His body was carried through the streets of Gaza City draped in a Palestinian flag and the blue-and-white vest marked “PRESS” that he was wearing when he was shot.
Five other journalists were injured by live fire, as well, according to the Palestinian Journalists Syndicate. They were clearly identifiable as journalists, the syndicate said, raising further questions over Israel’s insistence that its use of snipers on the crowds at the border is carefully targeted.
Nonviolent struggle against violent occupiers is politically effective. That is why Israel fears it, represses it, and seeks to push it into violent confrontation (as they did in 2000, in the first weeks of the “second intifada,” in which a million bullets were fired against unarmed demonstrators). Nonviolent struggle changes the prevailing Israel-Palestine narrative from an occupiers’ fight against terrorism to an anticolonial struggle against occupation.
- Le droit de s’exprimer
- La condamnation du racisme sous toutes ses formes
- Le refus des amalgames
- La résistance aux pressions et aux intimidations
- La défense des moyens pacifiques d’agir
- Le développement d’un débat libre et démocratique
Explications, pétition : https://6principes.fr/spip.php?article2
Lettre ouverte des initiateurs : [Contester librement la politique israélienne? Un droit qui reste à conquérir](http:// https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/080218/contester-librement-la-politique-israelienne-un-droit-qui-reste-conquerir)
Privés de revenus par la politique d’occupation, les habitants de plusieurs localités de Cisjordanie se sont rabattus sur le traitement « sauvage » de déchets électroniques et électroménagers... venus d’Israël. Un business qui bénéficie d’une réglementation minimaliste entretenue par les autorités israéliennes, en violation des normes internationales. Avec des conséquences dramatiques pour la santé des personnes exposées, de même que pour la terre et les eaux pollués. Des ONG israéliennes dénoncent une pratique « typiquement colonialiste ». Reportage.
Pour aller plus loin : rapport de B'Tselem sur le sujet : https://www.btselem.org/publications/summaries/201712_made_in_israel (Décembre 2017)
Aujourd’hui, ceux qui soutiennent BDS sont mus par des valeurs d’égalité et d’équité, ainsi que par la reconnaissance d’une humanité partagée. Voilà pourquoi ils trouvent si révoltante la négation de la pleine égalité pour les citoyens palestiniens d’Israël, pourquoi ils exigent la fin de l’occupation militaire des territoires palestiniens volés en 1967 et pourquoi ils demandent pourquoi les Palestiniens qui ont été expulsés par les milices juives en 1948 ne sont pas autorisés à exercer leur droit de retour à leurs domiciles. Cette revendication n’a rien de subversif ni de fanatique, c’est juste, après tout, un droit reconnu au niveau international.
"Ce n'est pas Donald Trump qui a déclaré Jérusalem comme capitale du peuple juif mais c'est le roi David qui l'a fait, il y a 3000 ans!" Voilà les propos tenus par l'ambassadeur d'Israël en Belgique, Simona Frankel, sur La Première. Dans cette phrase, ainsi que dans le reste de son interview, plusieurs éléments doivent être vérifiés à la lumière du droit international.
"Ce type d'argument n'est pas acceptable en droit international", explique Olivier Corten, professeur de droit international. Imaginez plutôt: sur cette base historique, la Grèce se mettrait à réclamer des territoires sous prétexte des frontières que connaissait la Grèce antique ou encore l'Italie revendiquerait Paris en invoquant l'étendue de l'Empire romain. "En droit international, on se réfère aux textes les plus récents. Et ces textes sont clairs, le statut de Jérusalem doit être négocié et Israël ne peut pas annexer Jérusalem-est, ce qui est le véritable problème ici", précise ce spécialiste.
« “Fier d’être un gay, fier d’être un visiteur gay dans un pays fier d’être Israël”. Aussi simplette semble-t-elle, la formule Lave Plus Rose cartonne, surtout quand la baise est mémorable. Ensuite, de réseau en réseau, dans leur sphère publique comme dans leur cercle d’amis, les gays de retour de Tel Aviv ne tarissent pas d’éloge sur leur séjour, et contribuent à remplir les charters de touristes homonationalistes émoustillés d’avance. […] Cerise sur le gâteau, Israël fait de sa politique ultrasécuritaire un joker. Pour jouir en toute quiétude, les gays d’aujourd’hui saluent la “sécurité” du pays ; comme ceux qui draguaient autrefois au Maroc ou en Tunisie cherchaient la “discrétion”. C’est le grand succès du pinkwashing : le séjour ludique à Tel Aviv prend le ton d’un pèlerinage politique. »
En Israël pour la première fois en 15 ans l'armée a de facto reconnu l'objection de conscience sur la base de la politique menée en Cisjordanie et à Gaza. La jeune Tamar Ze'evi, 19 ans, a été libérée jeudi 23 mars après avoir passé 115 jours en prison car elle refusé de servir dans une armée qui mène, explique-t-elle, une «politique d'occupation militaire à l'égard des Palestiniens».
L’ONG israélienne Rompre le silence publie des témoignages d’anciens appelés en Cisjordanie qui décrivent le flou entourant leurs règles d’engagement.
Télécharger le rapport sur lequel se base cet article :
Interactive: the data provides detailed insights into the scale and scope of Israel's home demolitions, revealing the devastating toll on Palestinian families. 2016 was a record year, with the highest number of demolitions and displacements.
Piégé par une caméra cachée, un employé de l’ambassade d’Israël à Londres a dit vouloir “faire tomber” le secrétaire d‘État britannique à l’Europe et aux Amériques, Alan Duncan.
Pour en savoir plus lisez cet article détaillé : http://www.middleeasteye.net/fr/reportages/des-enregistrements-secrets-exposent-l-influence-isra-lienne-sur-le-parti-conservateur
Alors que les haines flambent dans le pays, les habitants tentent de préserver la coexistence qui a toujours eu droit de cité dans le grand port israélien.
Depuis [les récents attentats qui se sont déroulés en Europe], l'attention s'est tournée vers Israël et ses techniques pour prévenir les attentats. Écrivains, dessinateurs, cinéastes, entre autres, signent cette tribune. Ils appellent à la vigilance face à la confusion des termes, et nous mettent en garde : "Non, Israël n’est certainement pas le 'modèle' à suivre."
"Israël règne sur deux sociétés qui sont l’une et l’autre incapables de débattre de l’occupation. Il y a, d’un côté, la société juive qui vit dans le déni et la répression, qui n’est au courant de rien et ne veut rien savoir, et, de l’autre, la société palestinienne qui est au courant de tout ce qui concerne l’occupation, mais qui est privée de droits."
"Dans ce contexte où il y a, d’un côté, une société qui détient le pouvoir mais ne reconnaît pas la situation réelle et, de l’autre, une société qui connaît cette situation mais à qui personne ne demande son opinion, il est impératif de faire sortir le débat, de faire en sorte que le monde sache à quoi ressemble l’occupation israélienne et connaisse ses crimes. C’est la seule manière d’y mettre un terme."
Israel is concealing vital records to prevent darkest periods in its history from coming to light, academics say.