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Une étude internationale a examiné la susceptibilité à la désinformation chez plus de 66 000 personnes dans 24 pays en utilisant le Test de Susceptibilité à la Désinformation (MIST).
La Génération Z a obtenu les pires résultats au test, tout en évaluant sa propre capacité à détecter la désinformation avec la plus grande justesse. Cette étude fournit ainsi le premier profil systématique et global de la vulnérabilité à la désinformation et vient corroborer des résultats plus anciens. Selon une étude de l’Université de Cambridge publiée le 29 juin 2023, les 18-29 ans, pourtant très à l’aise avec les outils numériques, sont les plus vulnérables aux fake news.
Testée sur plus de 8 000 participants et utilisée par YouGov aux États-Unis, l’enquête montrait que seuls 11 % des jeunes adultes obtiennent un score élevé au MIST, contre 36 % des plus de 65 ans. Plus le temps passé en ligne augmente, plus la capacité à distinguer le vrai du faux diminue. Les utilisateurs de Snapchat, TikTok ou Truth Social figurent parmi les plus perméables à la désinformation.
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Les partis politiques belges ont dépensé plus de 15 millions d’euros en publicités sur les réseaux sociaux en 2024. Soit plus de 1700 euros/ heure.
(...) Depuis le début des années 1990, les partis politiques reçoivent des dotations de l’État pour assurer leur financement. À l’heure où les négociateurs de l’Arizona se demandent comment couper les dépenses de l’État, le rapport collectif Adlens vient rappeler au monde politique belge qu’il est parfois utile de balayer devant sa porte.
Un outil pratique pour retrouver les comptes que l'on suit :
https://www.sky-follower-bridge.dev/get-started.html
Et un autre pour importer ses Tweets dans Bluesky (extension pour Chrome uniquement) :
https://lifehacker.com/tech/use-porto-to-upload-all-your-old-tweets-to-bluesky
Retrouvez-moi sur : https://bsky.app/profile/alexisj.bsky.social
(et Mastodon : https://framapiaf.org/@alexisju)
Faisant directement référence à Alice au pays des merveilles, le phénomène inquiète de plus en plus et touche particulièrement les plus jeunes. Plusieurs entités ont entamé une lutte pour contrer cette menace. ”Le terrier de lapin”, ce nom peut paraître de prime abord amusant. Pourtant, il désigne un phénomène sur les réseaux sociaux qui inquiète...
Twitter's utility wasn't in how many people used it, it was in who used it. From Hollywood celebrities to heads of state, journalists, activists, and so many more—Twitter was more valuable as a source than it was as a platform.
C’était un scientifique éminent, spécialiste dans son domaine.
Et puis, vint Twitter. Et le voilà donc qu’il s’empare de ce nouveau média si prometteur....
"On pourrait en rire, mais nous, qui sommes réellement en première ligne, rions jaune. Parce que ces prises de position complotistes ont pour effet de diffuser dans la population l’idée que les médecins leur mentent, et font partie d’une vaste conspiration pour, au mieux, les asservir, au pire, les tuer. Bercoff et Rioufol peuvent alléguer leur respect pour «un si vital métier», leurs tweets alimentent la suspicion et la haine envers ceux et celles qui tentent de protéger les patients. Ils fragilisent ceux qui tentent de leur éviter de succomber à une expérimentation humaine n’obéissant à aucune règle scientifique, basée sur l’intuition d’un mégalomane narcissique, dont l’absence de doute a enflammé tous ceux qui sont devenus virologues sur YouTube en deux semaines. Leur responsabilité dans le fiasco actuel est immense, et eux qui n’ont de cesse de dépister et de dénoncer des «ennemis de l’intérieur», n’ont probablement pas la moindre idée du mal qu’ils causent. C’est grâce à eux qu’on peut lire ce genre de choses sous le clavier de semi-débiles : «Les médecins traitants sont des vendus, des traîtres et des criminels en blouse blanche, Raoult est un homme intègre.»"
Company’s work in 68 countries laid bare with release of more than 100,000 documents.
An explosive leak of tens of thousands of documents from the defunct data firm Cambridge Analytica is set to expose the inner workings of the company that collapsed after the Observer revealed it had misappropriated 87 million Facebook profiles.
"Les gouvernements font pression sur les plate-formes [de réseaux sociaux] par des voies plus ou moins officieuses en leur demandant de retirer tel ou tel contenu.
Ce sont des véritable accords secrets dont on ne sait que très peu de choses.
A la longue, les plate-formes finiront par prendre elles-mêmes les décisions. Ce sont elles qui interpréteront la loi, qui décideront ce qui est légal ou pas, de ce qui est légitime ou pas.
Qu'un tel pouvoir de décision soit abandonné à ces plate-formes devrait vraiment inquiéter dans les sociétés démocratiques."
David Kaye
Rapport auprès des Nations Unies pour la liberté d'expression
Comment se comporter sur les réseaux sociaux lorsqu’on est volontaire dans une ONG en Afrique ? Comment éviter de véhiculer des stéréotypes ? Le fond d’assistance international des étudiants et chercheurs norvégiens (SAIH) a la réponse. Dans un petit guide (http://www.rustyradiator.com/social-media-guide/) récemment publié sur internet, l’organisation met en garde contre les clichés du « white savior » ou « sauveur blanc » avec humour.
https://www.youtube.com/watch?v=7c9mwY31iMI
Et dans le même "genre":
https://www.youtube.com/watch?v=ymcflrj_rRc
https://www.youtube.com/watch?v=xbqA6o8_WC0
https://www.youtube.com/watch?v=oJLqyuxm96k
If you don't have a lot of friends on social media, it may mean that you are just a little less concerned with material possessions in your everyday life.
Nous sommes vulnérables à la manipulation, rappelle le chercheur, notamment parce que nous avons tendance à faire confiance aux signaux de notre cercle relationnel, et parce que nous avons tendance à rejeter l’information qui contredit nos croyances. (...) En fait, l’information qui s’ajuste à nos croyances renforce l’engagement, et l’engagement, c’est ce que cherchent à développer les médias sociaux. Ce sont les réseaux sociaux eux-mêmes qui ne sont pas conçus pour trier l’information, mais pour développer une attention très sélective.
"Une semaine avant le plus grand fiasco de la presse d’information américaine, abasourdie par l’élection de Donald Trump, le quotidien Le Monde publiait une enquête à charge, dénonciation sur une double page des bulles de filtre intitulée: « Facebook, faux ami de la démocratie »1. Une fois encore, c’est un journal papier qui nous alerte sur le danger constitué par les réseaux sociaux. Sous couvert de promouvoir l’échange et de favoriser la discussion, ceux-ci nous enfermeraient en réalité dans une chambre d’écho, nouvelle caverne de Platon qui ne ferait que nous renvoyer indéfiniment notre reflet."
Lire également :
Facebook ne vous montre pas l’intégralité des posts des pages et comptes auxquels vous êtes abonné, mais seulement une portion congrue soigneusement sélectionnée, vous utilisez le réseau social au travers d’une sorte de filtre qui vous expose à certains types de publications (susceptibles de vous plaire), et pas à d’autres (susceptibles de vous déplaire). On appelle cela le phénomène de chambre d’écho, ou « bulle de filtres. »
Conséquence : Facebook nous isole des personnes et des points de vue qui pourraient nous amener à nous remettre en question.
Des réseaux sociaux, comme Facebook ou d'autres, nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces.
En clair, Facebook a intérêt à ce qu'on passe notre temps sur son fil d'actualité toute la journée. Et pour arriver à cette fin, il nous détourne de notre intention initiale. (...)
Le numérique nous donne l'impression de choisir, mais en réalité, nous sommes conditionnés à choisir ce que les entreprises de la Silicon Valley ont décidé que nous devions choisir. (...)
Toutes ces entreprises se battent pour capter notre attention, qu'elles transforment en publicité, bien entendu.
La prolifération de l’usage des médias sociaux n’a pas abouti à un changement social significatif, estiment les chercheurs Alex Pentland, Manuel Cebrian et Iyad Rahwan dans un article du dernier numéro de la revue Communications of the ACM. Pour Alex Pentland, le directeur du Laboratoire des dynamiques humaines du Media Lab du MIT (...) si les médias sociaux ont fourni un carburant aux mobilisations spontanées, ils n’ont pas aidé à construire un changement social durable et réfléchi, c’est-à-dire des actions collectives coordonnées.
"Recent events have raised conversation about the necessity for operational security in relation to social media. Discussions about how to maintain an online presence while protecting one’s private life and personal identity are cropping up in communities who had previously never felt the need to exercise operational security, and who had never considered the possibility of falling prey to compromised security and data breaches."
A list of basic strategies for helping to mask the link between a social media account and one’s true identity:
- Use a unique email address.
- Choose a unique handle.
- Don’t use the same photos.
- Your tabs are YOUR business.
- Scrub your browsing history.
- When possible, pay in cash.
- Don’t use your legal name.
- If you want to keep a secret, KEEP QUIET.
- Use strong passphrases.
- Don’t share identifying information.
- “Plausible deniability” is a terrible failsafe.
- Being recognized will fuck your shit up.
- Alibis can be helpful, but they’re hard.
- Strict compartmentalization.
- Maintain composure.
- Don’t get cocky.
- Perfection takes practice.
"Le sociologue développe le concept de «digital labor», le travail qui ne dit pas son nom, produit par les internautes qui alimentent les réseaux sociaux. Il défend l’idée d’un «revenu de base universel» en taxant les grandes firmes numériques."
Une plate-forme de réseau social de plus? (mais qui ne vend pas vos information personnelles à des fins marketing).