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Dans leur rapport, les inspecteurs apportent plusieurs arguments en faveur de ces dispositifs sanitaires. Alors que l’opposition des riverains est l’un des motifs avancés par les collectivités pour renoncer à l’ouverture de ces salles, les inspecteurs confirment qu’elles « améliorent la tranquillité publique » en diminuant les consommations de rue, conformément aux conclusions de l’étude scientifique menée par l’Inserm en 2021. Elles « n’engendrent pas de délinquance », écrivent-ils aussi. A titre d’exemple, les seringues ramassées autour de la salle parisienne sont passées, depuis 2016, de 150 à moins de dix par jour. Quelque 550 000 injections ont eu lieu dans les deux structures, soit autant de moins dans l’espace public. Leurs bénéfices pour les usagers sont en outre documentés de longue date (diminution du risque de transmission infectieuse, de surdose…).
Récemment, la majorité parlementaire a rejeté la proposition de loi introduite par Willy Demeyer [http://www.alterechos.be/fil-infos/salles-de-conso-et-tadam-mis-a-mort-par-la-majorite] visant à créer un cadre légal pour permettre la mise en route de salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogues les plus précarisés.
Aujourd'hui, une trentaine d'acteurs du secteur de la toxicomanie dénoncent, dans une carte blanche parue dans la Libre Belgique du 25 avril 2015 [http://www.lalibre.be/debats/opinions/salles-de-shoot-la-belgique-continue-a-bloquer-553a68963570fde9b2e341d9] , l'immobilisme des décideurs politiques belges sur ces questions.
Ou quand l'idéologie prime sur les questions de santé publique...
"Les salles de consommation supervisée réduisent les overdoses et les nuisances publiques liées à l’usage de drogues. L’expérimentation de ce type de dispositif rencontre pourtant de fortes résistances en France où la criminalisation de la consommation de stupéfiants entrave le développement d’une politique volontariste de réduction des risques sanitaires."
This report provides an overview of the organisation and working methods of drug consumption rooms (DCRs) in Europe It offers information about the functioning of DCRs as well as on the organisation and structure of such facilities and aims to benefit various groups of stakeholders.
Interview de JP Couteron de la Fédération Addiction.
Note : on dit "salle de consommation à moindre risque" (SCMR) PAS "salle de shoot". Ce sont des dispositifs psycho-médico-sociaux qui ont fait leur preuves et qui sont encadrés par des professionnels et qui s'intègrent dans une politique de santé publique. Rien à voir avec un squat, une cage d'escalier ou une planque sous un pont...
Réponse à l'avis négatif de l'Académie nationale de Pharmacie aux #SallesDeConsommation à moindre risque.
Ou quand le Figaro tire ses sources auprès de l'Eglise de Scientologie. Le mouvement "Drug Free" ("Non à la drogue", en France), ou la "Fédération mondiale contre les drogues" sont directement rattachés à l'Eglise de Scientologie. Leur argumentation n'est pas scientifique et ne reflète absolument pas les constats faits par les experts en santé publique et les acteurs de terrain.
Alors quand on voit que l'UMP utilise les mêmes sources pour une question parlementaire, il y a de quoi s'interroger : http://www.senat.fr/questions/base/2012/qSEQ121203602.html (Cfr Question écrite n° 03602 de M. Pierre Charon (Paris - UMP) )
NOTE: L'article date de 2012. La critique de la source et du traitement de cette information est toujours d'actualité cependant.
Le succès des SCMR au Danemark
Rapport sur les SCMR 2012
Quand les traitements de substitution aux opiacés traditionnels échouent, la prescription de DiAcétylMorphine s'avère efficace.
Voir aussi : http://www.ulg.ac.be/cms/c_1526006/fr/un-traitement-assiste-par-diacetylmorphine