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"Curieusement, le crash test ne mentionne pas la vitesse de la voiture. Et dans l'article correspondant, il n'est jamais fait mention de la dangerosité de l'automobiliste. Or ici, il est pourtant flagrant que peu importe la manière dont vous allez rouler avec vos enfants ou les transporter sur votre vélo, le danger n°1 reste le conducteur de la voiture. On pourrait ainsi avoir une autre lecture et conclure que, dans tous les cas, c'est l'automobiliste qui est dangereux."
Toute la différence réside entre une étude de risque en situation plutôt qu'en labo, comme c'est le cas ici. Ce n'est pas uniquement l'aspect "coque de protection" qui devrait compter, mais aussi la visibilité du vélo et de ses passagers, la manœuvrabilité de l'ensemble, la capacité de freinage, la facilité à circuler dans le trafic et les (mauvais) aménagements urbains...
On en oublierait presque qu'on parle également d'un mode de déplacement *actif". Les personnes à vélo sont bien plus immergées et conscientes de l'environnement dans lequel elles circulent que d'autres usagers. Leurs sens sont en alerte, contrairement à la posture d'un conducteur assis dans l'habitacle de sa confortable voiture de mieux en mieux insonorisée, bien souvent distrait par une multitude d'éléments (GPS, musique, téléphone, quand il ne s'agit pas carrément de surf sur internet ou d'utilisation des réseaux sociaux, comme les cyclistes le constatent et peuvent en témoigner...)
Bref rien ne dit que dans la "vraie vie", les résultats soient à l'opposé et qu'une remorque à l'arrière d'un vélo soit moins visible depuis un gros SUV d'un conducteur distrait et donc plus "dangereuse"... De même, on conseille aux jeunes enfants de rouler devant leurs parents plutôt que... derrière.
[La Wallonie] a transformé le réseau routier en un véritable coupe-gorge pour cyclistes. […] Les routes régionales jalonnant notre ville sont une parfaite illustration de cette politique. […] Sur la plupart des grands axes de communication, et même sur les voiries rénovées récemment, les cyclistes courent un danger grave, immédiat, évident, un danger de mort. Aujourd’hui, ce manque de sérieux a tué.
Que se passe-t-il lorsqu'on éteint les feux rouges à Alexanderplein, une grosse intersection d'Amsterdam ?
L'article du Guardian en seulement sept points :
- Même à Amsterdam où près de 70% des trajets vers le centre-ville se font à vélo, ce projet pilote a suscité de vifs débats. Il importait que la sécurité de tous soit préservée.
- La mesure a été observée de façon technique (effets sur le trafic, conflits entre usagers, sécurité...), mais aussi de façon sociologique (perception des usagers).
- Avant l'expérience, une majorité trouvait la situation chaotique au carrefour, mais 1/3 estimait quand même la présence de feux "absolument nécessaire".
- Après l'expérience, 60% des personnes interviewées avaient perçu une amélioration du trafic sans les feux.
- Sans les feux, les cyclistes ralentissent davantage, et les usagers interagissent entre eux, adaptent leur comportement.
- L'expérience fut si concluante qu'elle fut prolongée de 2 semaine à quelques mois, ensuite, les feux ont été complètement démontés.
- Aujourd'hui, l'expérience d'Alexanderplein va être exportée dans d'autres villes.
CONCLUSION : La sécurité et la fluidité ont été améliorées en enlevant les feux, mais avant tout, l'expérience a montré que les gens faisaient plus attention les uns aux autres et adaptaient leurs prises de décision de façon plus complexe. Cela montre qu'une intersection organisée autour de l'humain (et pas de la voiture) peut être un outil qui crée des interactions, de la cohésion, et améliore le capital social d'une ville.
Résumé en français / via : GRACQ http://gracq.be
“Au quotidien, dans mes déplacements à vélo, je vis des situations dangereuses ou conflictuelles avec d’autres usagers, que ce soit des automobilistes, des piétons ou d’autres cyclistes. Ce ne sont pas toujours les individus qui sont à blâmer mais bien les infrastructures qui nous mettent en conflit.”
"L'automobiliste est persuadé que l'on en fait trop pour les cyclistes. La réalité est exactement l'inverse"
Depuis quelques années, le nombre de cyclistes à Bruxelles est en constante augmentation. Mais ils réclament plus d’investissements publics pour rouler dans la capitale en toute sécurité. Les dangers sont encore trop nombreux et souvent liés aux infrastructures elles-mêmes : rails de tram, mauvais état de la chaussée ou encore pistes cyclables mal dessinées… Voilà quelques-uns des dangers que les cyclistes vivent au quotidien.
Credit-card data shows "bikenomics" in action.
Article intéressant sur cette obsession de la haute-visibilité chez nos voisins anglais. Vous en pensez quoi du gilet jaune vous ? "Notre préoccupation collective vis-à-vis de la haute-visibilité est pernicieuse et a conduit à un sentiment institutionnalisé, selon lequel les usagers de la route vulnérables qui en sont dépourvus sont à blâmer s'ils devaient être tués ou blessés par un véhicule motorisé."
"The Ideal Cyclist only rides in bike lanes. On streets where there are no bike lanes, the Ideal Cyclist does not ride for fear of offending."
“pas besoin d’être un zélote de l’environnement pour penser qu’il faut faire de la place au vélo”
A propos de l'obligation du casque a vélo et de ses conséquence sur la pratique du vélo.
Attention spoiler : Le casque contribue à propager l'image que la pratique du vélo est dangereux et entraîne une diminution de l'usage du vélo...
Pour remettre en perspective le discours du lobby automobile (coucou l'IBSR) et de certains journalistes copieurs de communiqués qui véhiculent (ya pas de mauvais jeux de mots) l'idée que se déplacer à vélo est dangereux et qui veulent, pour nous protéger, rendre obligatoire le port du casque...
Publication de l'étude : http://www.bmj.com/content/357/bmj.j1456
Si traverser des rails avec un angle d’attaque de 90 degrés est l’idéal, un passage au-dessus de 30 degrés reste déjà très sûr.
Une nouvelle étude de l'université de Cambridge illustre la forte corrélation (85%) entre la construction d’infrastructures sécurisées et l’augmentation du nombre de cyclistes.
Lassés par les automobilistes, les pro-vélo militent à coups de messages ironiques ou rageux
Beaucoup de cyclistes ont raconté récemment sur les réseaux sociaux les accidents dont ils sont victimes. Ça ne doit pas nous déprimer, au contraire.
Des idées pour la Belgique et Bruxelles ? A vélo tous les jours, c'est ma plus grande crainte (et réalité) quotidienne, ces dépassements très très proches. Trop rares sont les automobilistes qui attendent le bon moment pour dépasser et qui le font en respectant une distance de sécurité.
Un test de cadenas pour vélo... Finalement les meilleurs ABUS (Granit X-Plus) qu'on trouve chez nos vélocistes européens semblent moins résistants (même si sensiblement vendus plus chers) que les Kryptonite...