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Les conclusions sont fermes : il n’y a aucune différence entre les femmes qui vapotent pendant leur grossesse, qui utilisent des substituts nicotiniques ou qui s’arrêtent de fumer sans rien. Les chercheurs insistent sur l’effet indésirable le plus fréquent : le poids du bébé à la naissance. Aucune différence entre celles qui ont arrêté de fumer quelle que soit la méthode (y compris « sans rien »), seuls les bébés des femmes encore fumeuses naissent plus petits. Pour le reste, c’est pareil, extrait des conclusions de l’étude : « Les utilisateurs de CE (vape) et les utilisateurs de TNS (substituts nicotiniques) ne différaient en termes de résultats de sécurité, et l’utilisation de ces produits n’était associée à aucun des événements indésirables que nous avons surveillés. »
"Le vapotage n'est pas sans risque : il vous fait inhaler toutes sortes de produits chimiques dont nous ne connaissons pas (bien) les effets sur la santé. Si vous ne fumez pas, il est donc préférable de ne pas commencer. Mais si vous êtes fumeur, sachez que le vapotage constitue une alternative moins nocive au tabagisme et qu'il peut vous aider à arrêter."
La Commission européenne va tenter de faire adopter par la Convention-cadre antitabac (CCLAT) de l’OMS des mesures qu’elle veut imposer aux populations de l’Union européenne. Ceci permettrait de court-circuiter les parlements, Européen et nationaux, en invoquant le caractère contraignant de la Convention. Pour cela, la Commission européenne a préparé une position pour sa délégation à la COP10 qui réunit les 181 pays signataires de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) du 20 au 25 novembre au Panama. Celle-ci consiste, selon les révélations du 19 septembre du média allemand Table, en un refus de reconnaitre la réduction des risques, l’interdiction de publicité et des menaces, imprécises dans le média allemand, sur la vente en ligne de vapotage, et la surtaxation des produits à risque réduit, dont le vapotage.
Comment doit-on comprendre l’hostilité généralisée à l’égard de la réduction des risques en matière de tabagisme (la vape, le snus,...) au sein de la communauté dominante de la lutte antitabac et d’une grande partie de la communauté de la santé publique ?
Nous ne pouvons plus l'ignorer… les similarités avec les pires excès de « Big Tobacco » dans les années 1970, dans ses tentatives de nier les méfaits du tabacs et manipuler l'opinion publiques et les politiques, ne peuvent plus être ignorées.
Les méthodes, l’éthique et les conséquences ne sont que trop similaires et deviennent de plus en plus courantes...
Le brief égrène sur une vingtaine de pages, dont un bon tiers listant les références bibliographiques, les principaux hoax contre la vape et leurs réfutations. Pris dans la presse, les exemples de désinformation sur le sujet ne sont pas exhaustifs, tant ceux-ci pullulent. Le document de l’ASH, révisé par 16 scientifiques de haut niveau, a retenu les sujets typiques et les exemples particulièrement cyniques de tromperies.
Le document en question : https://ash.org.uk/uploads/Addressing-common-myths-about-vaping-ASH-brief.pdf
L'Organisation mondiale de la santé continue de présenter des informations trompeuses sur les cigarettes électroniques qui sèment le doute et la confusion parmi le public, les médias et les décideurs. Cet article passe en revue ses dernières questions et réponses et trouve de multiples erreurs d'analyse, des déclarations trompeuses et des préjugés évidents.
À la lecture des faits, notamment de l’enquête de terrain de l’OCCRP, qui corroborent les analyses qui l'ont précédées, le silence de l’OMS et des « anti-tabac » liés à Bloomberg à propos de China Tobacco est étonnant. D’autant plus qu’il s’accompagne d’un tapage souvent délirant de ceux-ci sur la vape.
Pour aller plus loin : lire la vaste enquête (en 7 articles) publiée en juin 2021 de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes indépendants spécialisés sur le crime organisé et la corruption : https://www.occrp.org/en/loosetobacco/china-tobacco-goes-global/
En France, au Royaume-Uni et aux États-Unis, l’essor du vapotage a accompagné des chutes sans précédent du tabagisme des jeunes. Malgré ce constat, la théorie de la renormalisation est toujours très utilisée dans les débats politiques... ou dans le chef de certains "tabacologues" ou associations anti-tabac.
On entend encore aujourd’hui les phrases suivantes : « On ne sait pas ce qu’il y a dedans » ou encore « C’est plein de produits chimiques ». Pour ce numéro spécial, 10 ans de vape, c’est l’occasion de présenter quelques études sur le sujet depuis 2010. Oui ! Déjà une dizaine d’années que des scientifiques se penchent sur la cigarette électronique. Impossible ici de toutes les présenter, elles sont tellement nombreuses, mais voici une petite sélection et leur conclusion. À faire lire aux « Si ça se trouve, c’est pire que la clope ! ».
La grande journaliste du Monde, Stéphane Horel, se prend les pieds dans le tapis en inventant un complot des lobbys de la vape.
"N’importe quelle étude qui prétend montrer un impact négatif de la cigarette électronique sur la santé fait les manchettes, même celles qui sont de qualité médiocre et publiées dans des journaux de second ordre, tandis que les études qui rapportent plutôt un effet positif sont tout simplement ignorées, même lorsqu’elles sont très solides scientifiquement et publiées dans des journaux médicaux prestigieux. Ce déséquilibre fait en sorte que la population est informée seulement des risques potentiels associés à la cigarette électronique, sans savoir qu’il existe en parallèle toute une littérature qui montre que ces dispositifs ont des effets positifs sur la santé des fumeurs."
Le film sera diffusé le mardi 22 septembre en prime time sur Arte et accessible en ligne dès la veille. « Cloper sans fumée, la nicotine revisitée » de Bärbel Merseburger-Sill s’annonce être un brulot à charge contre le vapotage. Dans la bande-annonce et le texte de présentation du site d’Arte, pas moins de six affirmations trompeuses ou erronées sont déjà diffusées
L'analyse des données de 4,3 millions d'américains entre 2011 et 2018 montre que les taxes sur le vapotage ont favorisé le tabagisme aux USA
Le Conseil européen a approuvé une modification de la directive de 2011 qui va non seulement augmenter le prix du tabac mais aussi des produits apparentés comme les cigarettes électroniques. Ces nouvelles règles expriment davantage la volonté d'augmenter les recettes fiscales qu'une préoccupation en matière de santé publique. Par Bill Wirtz, analyste de politiques publiques pour l'Agence pour le choix des consommateurs (Consumer Choice Center)
Une étude confirme une réduction de centaine de fois des toxiques résiduels dans la vape par rapport aux cigarettes
En Belgique, la fermeture des magasins de vape a entraîné une pénurie pour plus de 20% des vapoteurs
Vaping and other smoke-free products have the potential to reduce the enormous harm of smoked tobacco products. The stakes of getting policy responses to smoke-free products wrong are high, especially if such restrictions stop millions of the world’s smokers accessing safer alternatives. It is disappointing that in its latest tobacco report,[3] WHO clings to outdated orthodoxy when it could embrace innovation. Equating smoke-free products with cigarettes only serves to protect the stranglehold of the cigarette trade on the world’s nicotine users and will nullify the potential of modern tobacco harm reduction strategies.
En France, la vape est interdite partout où les cigarettes sont interdites au prétexte que cela peut inciter les fumeurs à fumer… Il est heureux que Pernault Ricard n’ait pas le poids de Philippe Morris, sans quoi, boire de l’eau serait prohibé au prétexte que cela peut donner envie à un alcoolique de boire de l’alcool…
"On pourrait aussi publier des études montrant que la bière sans alcool contient du sucre, que le sucre peut rendre le foie plus gras, et que le foie gras peut conduire à la cirrhose ! Une telle mise en garde ne serait heureusement pas prise au sérieux (même s’il vaut mieux boire de l’eau). Et nos chercheurs de ressortir à propos de la ecigarette des arguments eux aussi transposables à l'alcoolisme “Des études montrent que certains jeunes qui boivent des jus de fruits ou de la bière sans alcool finissent pas consommer des boissons alcoolisées” sur l’air de "l’un conduit à l’autre". Et bien non, il n’existe aucune preuve que la ecigarette favorise la consommation ultérieure de tabac.
Et donc, non, on ne peut peut pas comparer la toxicité toujours hypothétique et au pire quasi négligeable de la ecigarette, à celle prouvée, massive, gravissime de la cigarette fumée, sans faire le jeu de la maladie, de la mort et des cigarettiers."
Si la plupart des bien pensants semblent se satisfaire de coercition et de leçons de morale, peut-être serait-il temps de passer des obligations de moyens aux obligations de résultats. Pour les responsables de la santé publique, il s’agit donc de changer de logiciel. Certes, c’est moins simple que le petit confort « d’avoir fait les choses ». Il faut prendre quelques risques, repousser les fantasmes et idées reçues, innover.
Il est temps d’agir autrement, d’autant que les gouvernements successifs ne se sont jamais décidé à faire appliquer l’interdiction de vente au mineurs chez les buralistes. Pourtant raison « évidente » mais qui n’a d’ailleurs précautionneusement pas été abordée dans le communiqué du premier ministre. Lobby quand tu nous tiens…
Oui, il y a de nouvelles pistes pour tenter de détourner les jeunes du tabagisme. Qu’est-ce qu’on attend ? Des solutions ? Elles sont là à portée de main. Alors ? Il nous faut juste des décideurs courageux, téméraires et ouverts au dialogue avec les spécialistes de la réduction des risques.