10114 shaares
2777 liens privés
2777 liens privés
Six mois après les attaques quasi-simultanées à Beyrouth et Paris, le débat sur les biais médiatiques est relancé par celles survenues en Belgique et au Pakistan. Et c'est une bonne chose.
«Oui, les médias sont biaisés, mais nous, leurs consommateurs, sommes aussi complices, en ce qu'ils ne fonctionnent plus seulement de la base au sommet en transmettant des informations à des lecteurs ou spectateurs inertes, renchérissait la journaliste Nesrine Malik. Nous déterminons beaucoup plus qu'avant l'agenda médiatique.» «"Pourquoi les médias n'ont pas couvert [insérez ici le nom du pays]?" semble en fait être un raccourci pour "Pourquoi cet article n'a pas été largement partagé dans mon flux Facebook?"», notait cyniquement sa consœur Emma Kelly.