Quand les traitements de substitution aux opiacés traditionnels échouent, la prescription de DiAcétylMorphine s'avère efficace.

Voir aussi : http://www.ulg.ac.be/cms/c_1526006/fr/un-traitement-assiste-par-diacetylmorphine

L’équipe de recherche de l’Université de Liège en charge de l’évaluation du projet pilote de traitement assisté par diacétylmorphine (TADAM) a rendu son rapport final. Elle recommande la prolongation du traitement par diacétylmorphine pour les personnes qui continuent à consommer de l'héroïne de rue malgré les traitements par méthadone. Ce traitement doit rester un traitement de seconde ligne, proposé uniquement à des patients réfractaires à la méthadone. Pour ces patients, le traitement par diacétylmorphine a montré plus d'efficacité mais seulement si sa durée n'est pas arbitrairement limitée.

L'expérience liégeoise de délivrance d'héroïne a duré un an. Elle s'est arrêtée en janvier. Une équipe d'universitaires a pris huit mois pour rédiger un rapport circonstancié, d'une soixantaine de pages. (...)
Le rapport final recommande clairement une modification de la loi sur les stupéfiants, de façon à institutionnaliser la délivrance d'héroïne, au-delà du strict cadre municipal.

Lancement d'une enquête mondiale sur les habitudes des gens en matière de consommation de drogues au sens large : l'alcool, les médicaments, le tabac sont également concernés. Le but est de récolter des informations les plus pertinentes, les plus proches de la réalité des gens (et pas que des personnes ayant des problèmes avérés de toxicomanie). Bref, des meilleurs chiffres pour apporter des meilleurs réponses, des meilleurs soins et mettre en place des politiques plus efficaces.

N'hésitez pas à participer et faire tourner le lien.

Et si vous pouvez nous aider à faire connaitre l'initiative, ce serait super. C'est une question de santé publique et d'intérêt général avant tout!

Watching the San Francisco Drug Users Union film on need for Supervised Injection Sites in San Francisco

L’impact négatif de la guerre contre la drogue sur la santé publique : l’épidémie cachée d’hépatite C

À l'annonce de la journée d'étude « Bientôt des salles de consommation à moindre risque en Belgique » organisée le 24 octobre prochain par la Liaison antiprohibitionniste, Alter Échos s'est jeté sur son téléphone pour prendre le pouls de l'état d'avancement de la réflexion ici et là. Force est de constater que le sujet est sensible. Et que la communication des autorités publiques sur le sujet est sous contrôle...